|
Viguier Armand
Né le: 1 janvier 1893 Mort le: 22 décembre 1985 Profession avant la mobilisation: Cordonnier-bottier Passé à l'aviation le: 16 mars 1915 Brevet militaire le: 19 juillet 1915. Parcours: 10è Régiment de Dragons Affectations: VB 107 Pilote
VB 107
Biographie Armand Théodore Simon René Viguier, né le 1 janvier 1893 à Péchaudier (Tarn) et décédé le 22 décembre 1985 à Roanne (Loire), à la veille de ses 94 ans, fut Pilote de bombardement puis Pilote de chasse pendant la Première Guerre Mondiale et le demeura jusqu'en août 1940. Fils de Gustave Viguier et de Joséphine Veyrié, il est cordonnier-bottier à Péchaudier dans le Tarn. En 1910, déjà passionné de mécanique et d'aviation, il construit un avion à pédales, grandeur nature, dans l’église de Péchaudier, avec l’Abbé Causse de sa paroisse et a déjà des motos en 1911 et 1912. Le 12 mars 1913, à 20 ans, il s'engage dans l'armée comme: Cavalier au 10è Régiment de Dragons de Montauban. Le 2 août 1914 il part à la guerre. Deux mois après, le 4 octobre, il rentre déjà à Montauban car son cheval «Carabi» est blessé mortellement lors de sa 1ère et unique charge à la lance contre des mitrailleuses allemandes. Pendant l’hiver 1914-1915 il réalise encore une maquette d’avion à surface variable. Enfin le 16 mars 1915 il est muté dans l'aviation comme élève-mécanicien d'aviation à Longvic. En mai 1915, il est mécanicien d'aviation à Avord. Le 6 juin 1915 il est élève-pilote à Étampes.

Premier vol sur Farmann "Mettre plein gaz, rugissement du moteur, sifflement du vent dans les câbles, et la terre m'avait abandonné et le ciel avalé. J'étais bel et bien en l'air, tout à fait calme, le moteur tournait rond. Mais voici le pemier virage. Un peu de pied à gauche, un peu de manche et l'avion vire gentiment sans difficulté..." La suite à la page 86 de son livre

Il obtient son brevet international de Pilote-Aviateur N° 2134 après 28 heures de vol, le 6 juillet 1915 et son brevet militaire n°2486 le 19.07.1915.
Le 1er août 1915 il est affecté dans un groupe de bombardement, la V.B.107, à Ambérieu sur biplan Voisin. Pendant cette période il est blessé 2 fois, jambes cassées dans des chutes d’avion. Le 25 décembre 1916 il est versé dans la Chasse au Plessis/Belleville sur Nieuport.

Il est pilote de chasse de juillet 1917 à août 1940, date où il dû remettre, les larmes aux yeux, tous ses avions aux Italiens, sur la base du Luc, après l’abandon des terrains de Lyon-Bron et de Satolas. Il termine sa carrière comme Commandant de la base de Lyon-Bron et fut démobilisé en août 1940, à Salon de Provence. Il se marie en 1920 avec Madeleine Gouvernet et ils eurent 2 enfants, Bernard et Marie-Monique (tous les 2 dentistes); et 4 petits-fils. Bernard est également pilote amateur comme son père et 3 de ses petits-fils ont aussi leur brevet de pilote, Jean-Luc, Laurent et Denis. Décorations 4 citations à l'ordre de l'Armée (5 avions descendus mais seulement 4 homologués), Officier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre 1914-1918, Médaille des Blessés de Guerre, Médaille Commémorative 14-18, Médaille Interalliée, Médaille de l'Aéronautique en 1971, Mémoires de 1915 à 1940 Il a écrit ses mémoires dans lesquelles il parle longuement de Péchaudier, de son amour pour l’aviation dès son enfance et de sa vie passionnée de pilote, avec pour titre: « Une vie avec le ciel comme horizon » J'étais pilote de chasse en 1915 et Commandant de la base de Lyon en 1940 Livre, préfacé par le grand Gabriel Voisin, rempli d'anecdotes extraordinaires. Il y parle de son ivresse pour l’aviation, de ses émotions, de ses "coups durs", de ses combats, des 31 avions qu'il a piloté, de son incroyable chance, des As et précurseurs de l'aviation qu'il a connu dont les frères Farman, Noguès, Georges Guynemer, Jules Védrines, Antoine de Saint-Exupery, puis aussi de Louis Lumière, d’Ettore Bugatti, père et fils, de Pierre Loti…, des politicards, de sa philosophie. Il écrit simplement avec des mots vrais et sincères. Il est un vrai témoin de l’aviation militaire naissante et il a réalisé son rêve de voler. Enfin il y raconte modestement ses 25 incroyables années de pilote ... De la Cavalerie de Napoléon il est passé directement à l’Aviation ! Quel beau rêve vécu ! L’ouvrage est en vente auprès de son petit-fils: Thierry SERVOT-VIGUIER
|
|