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Rodde Paul Georges Alexandre

Portrait

Rodde Paul.

Né le : 17 mai 1894.

Mort le : 29 octobre 1917 accident au décollage.

Profession avant la mobilisation : mécanicien.

Passé à l'aviation le : 4 septembre 1914 comme mécanicien.

Brevet militaire le : 12 août 1915.

Affectations : MS 38, MF 50, N 69.

5 victoires. 1 combat non homologué.

 

Paul Rodde nait en 1894 à Fontainebleau dans une famille de petits commerçants, son père étant charcutier. En grandissant, le jeune Paul se passionne pour la mécanique dont il fait son métier quand il entre dans la vie active. N’ayant pas pu effectuer son service militaire à la déclaration de guerre, il est mobilisé en septembre 1914 dans un régiment d’infanterie comme simple soldat mais est vite affecté, dès le mois suivant, au 1er groupe d’aviation où ses compétences en mécanique seront mieux utilisées. Après un stage de formation à Chalais-Meudon, il est affecté à l’escadrille MS 38 à la fin du mois de janvier 1915 en tant que mécanicien. Il y servira pendant près de sept mois avant d’être accepté en école de pilotage, dont il sort avec le grade de caporal pour être affecté à l’escadrille MF 55 le 29 octobre 1915. Il y effectue de nombreuses missions d’observation et, promu au grade de sergent, va remporter une victoire aérienne à bord de son Farman F 40 le 28 mai 1916. Cet exploit le désigne pour être pilote de chasse mais sa formation à l’école de chasse de Pau se passe mal, puisqu’il est dégradé au grade de caporal et retourne dans une escadrille d’observation, la MF 32, le 5 mars 1917… Il va alors remporter une seconde victoire sur Farman le 21 mai 1917, qui lui vaut de retrouver ses galons de sergent et de passer pour de bon dans la chasse, ralliant l’escadrille N 69 le 29 août 1917. Ses talents de chasseur vont vite s’y révéler puisqu’il y remporte 3 nouvelles victoires (2 avions et 1 ballon) dans les deux mois suivant son arrivée. Mais le 29 octobre 1917, sa carrière se termine tragiquement quand son avion s’écrase au décollage sur le terrain de Rosnay le 29 octobre 1917



1

28 mai 1916

MF 55

Fokker E

Bourgogne-Fresnes

Avec S/Lt Bos en observateur

1/6/1916. Rodde sergent pilote à l'escadrille MF 55, Bos, sous-lieutenant observateur à l'escadrille MF 55. Bien que montant un appareil d'armement inférieur et voyant un avion de leur escadrille attaqué par un Fokker, se sont portés résolument à son secours et ont engagé à très courte distance le combat contre l'appareil ennemi. Grâce à leur audace et à leur adresse lui ont fait lâcher prise et l'ont abattu à coups de mitrailleuse dans les lignes allemandes.

2

21 mai 1917

MF 32

Avion

N. Epoye

Avec un observateur inconnu

3

21 septembre 1917

N 69

Biplace

N. Chevreux

 

Rodde Paul, sergent pilote, né à Fontainebleau en 1894 ; victime d'une panne de moteur qui provoqua la chute mortelle le 29 octobre 1917 à Rosnay. 3 citations. 3 avions abattus. (Aérophile 1er janvier 1919).

Rodde Paul, sergent d'infanterie, pilote à l'escadrille N 69 : excellent pilote, ayant beaucoup d'audace et de sang-froid. Le 21 septembre a attaqué à très basse altitude un biplace ennemi et l'a abattu dans ses lignes. Déjà cité à l'ordre de l'armée.

4

2 octobre 1917

N 69

Avion

S. Laon

 

5

17 octobre 1917

N 69

Drachen

   

Farman F 40 du sergent Paul Rodde, Numéro inconnu



Duel émouvant

Photo publiée par la revue « La guerre aérienne illustrée »

Les projectiles traversent l'avion en de multiples endroits. Le réservoir d'essence est crevé, une commande de profondeur coupée. Le pilote attaqué est convaincu qu'il ne pourra jamais entrer à son port d'atterrissage, mais il veut lutter jusqu'au bout. Le bourdonnement des balles continue de plus belles, l'appareil n'obéit plus, l'essence a disparu. Houillon est à 1.200 mètres lorsqu'arrivent les tranchées ! Le fokker continue la chasse : grâce à cette opiniâtreté, les canons allemands n'osent pas tirer dans la crainte d'atteindre leur champion. Et tout à coup un appareil
français surgit, vient faire lâcher prise au Boche. Celui-ci n'insiste pas : d'ailleurs sa provision de mille balles est épuisée. Il croit qu'il va pouvoir rentrer sans que le second avion le poursuive. En effet c'est un biplan de reconnaissance. Que ferait-il contre un redoutable Fokker? Le sergent Rodde, pilote, tente sa chance, se rapproche, se place à moins de trente mètres et ouvre le tir. Au bout de la première salve, l'Allemand s'écroule et vient s'abattre entre Bourgogne et Fresnes.

Après avoir été sauvé, l'avion de réglage venait d’être vengé. Cent balles l'avaient transpercé !

Le Matin, 29 juin 1916

Rodde Paul Georges Alexandre  Rodde Paul Georges Alexandre

 

Reymond de Broutelles Henri MF 32 Reymond de Broutelles Henri MF 55 Reymond de Broutelles Henri N 69