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Robert Maurice Joseph Emile

Robert, Maurice Joseph Emile.

Né le : 19 janvier 1893 à Maubeuge (59).

Mort le : 19 juillet 1918 à Châlons en Champagne (51), au combat.

Profession avant la mobilisation : mécanicien forgeron.

Passé à l'aviation le : 15 novembre 1913, mécanicien.

Brevet militaire le : 21 août 1915.

Affectations : DO 22, C 61, N 92.

5 victoires, 4 combats non homologués.

F. Bruyelles

Maurice Robert avec un pilote allemand prisonnier.

Maurice Robert voit le jour en 1893 dans le Nord à Maubeuge dans un milieu très modeste où son père est ouvrier journalier. Il entre très tôt dans la vie active et devient forgeron mécanicien. Une fois passé son 20e anniversaire, il décide de devancer l’appel de son service militaire et s’engage volontairement pour 3 années dans l’armée en avril 1913. Il va alors intégrer une compagnie d’ouvriers militaires, puis être muté au mois de novembre suivant dans l’aéronautique où ses compétences de méca-nicien sont appréciées. Quand éclate la guerre, il est affecté comme mécanicien à l’esca-drille DO 22 sur avions Dorand blindés, puis sur Maurice Farman. Volontaire pour devenir pilote, il part en école de pilotage au mois de juin 1915 et va rester comme moniteur à l’école d’Ambérieu une fois son brevet obtenu, ainsi que ses galons de caporal. Il y restera jusqu’au mois de juin 1916 où il part pour un stage de pilotage d’avions de chasse, étant affecté ensuite à l’escadrille d’observation C 61 dans la région de Belfort en février 1917, puis à l’escadrille de chasse N 92 qui se forme à proximité au mois de mai suivant. Promu sergent, il y affirme son talent de chasseur en remportant 3 victoires en 3 mois, jusqu’à un séjour à l’hôpital qui l’immobilise trois semaines en juillet-août 1917. Son escadrille part ensuite en Champagne où, promu adjudant en janvier 1918, il va revendiquer six nouvelles victoires après son retour au combat, mais dont seulement deux lui seront homologuées. Il va tomber en combat aérien lors des combats aériens de la dernière offensive alle-mande, le 18 juillet 1918, succombant sous le nombre seul contre quatre chasseurs ennemis.

1

24 mai 1917

N 92

Biplace

Schweighouse-sur-Moder

Avec Adj Daladier (N 93)

Excellent pilote. Le 24 mai 1917, au cours d'un combat, a poursuivi un avion allemand jusque dans les lignes ennemies et a contribué à abattre cet appareil dont le mitrailleur a été tué.

2

16 juin 1917

N 92

Avion

Mittlach

Avec Sgt Soumagniat

3

14 juillet 1917

N 92

Biplace

Oberdorf

Avec MdL Lonet

Sous-officier pilote remarquable par sa bravoure et son sang-froid. A livré de nombreux combats où il n'a cessé d'affirmer sa supériorité. Attaqué par un avion ennemi, le 14 juillet 1917, au cours d'une mission de protection, a courageusement affronté la lutte et remporté sa troisième victoire. Déjà blessé et deux fois cité à l'ordre.

4

3 mai 1918

N 92

Rumpler C IV

Lignes françaises

 

Dans la période du 6 septembre 1917 au ..., a soutenu de durs combats, contraignant ses adversaires à piquer loin dans leurs lignes, sans qu'il soit possible de constater officiellement leur chute, notamment les 30 octobre 1917, 25 janvier 1918. Le ... a contraint un biplace ennemi à atterrir, hélice brisée dans nos lignes, après un combat acharné au cours duquel son avion a été criblé de balles (4e victoire). Trois citations.

5

30 juin 1918

N 92

Chasseur

Bouleuse

 

Pilote de chasse d'élite et d'un dévouement héroïque. Le ..., a attaqué à bout portant un biplace de combat et l’a contraint à une chute en vrille. Le … a abattu son cinquième avion officiel. Attaqué dans une patrouille de douze monoplaces a probablement abattu un autre monoplace de la même patrouille. Le ... ayant eu sa patrouille attaquée par dix Fokker, a engagé une lutte sévère avec quatre d'entre eux. Atteint de plusieurs balles au cours du combat est tombé mortellement frappé.

Reymond de Broutelles Henri C 61 ; Reymond de Broutelles Henri DO 22; Reymond de Broutelles Henri N 92