BL 3, MS 3, N 3, SPA 3

Les As de l'aviation française. 1914-1918

Chronique des Blériot militaires

L'aviation à la seconde bataille de la Marne

1914-1918 au ciel de Belfort

Vols et combats sur Nancy 1917

L'Escadrille Lafayette

L'aviation au Chemin des Dames

1916 de Belfort à Nancy

Le lapin à la trompette: Escadrille 39

Les "Cigognes": de Cachy au GC 12

Verdun: Ciel d'enfer, 1912-1918

Pour la suprématie de l'Air

Tirer dans l'axe du vol

Puissance et crise du bombardement stratégique. Malzéville. Printemps, automne 1915

Au service des Corps d'Armée. Mai-juillet 1915

La guerre du ciel, 1914-1918.

 



 

 

  

Verdun: Ciel d'enfer, 1912-1918

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Verdun Ciel d'enfer, 1913-1918Si le coup de tonnerre sur Verdun de février 1916 constitue un évènement « stupéfiant », bien que certains aient annoncé l'orage sans pouvoir en préciser l'intensité, et si de Rose est appelé à cette occasion pour « balayer le ciel » par un général Pétain déclarant « Je suis aveugle », c’est parce que l’aviation a confirmé depuis le début de la guerre ce qu’elle avait expérimenté depuis plusieurs années auparavant.
Verdun place forte avancée, poste de surveillance de la frontière, avait connu et reconnu l’aviation avant que le 20 de février 1916 ne porte cette relation à un point paroxystique.
Avant-guerre Verdun comme les autres Places Fortes est dotée d’une aviation dont l’activité principale est l’entrainement dans lequel elle cherche à se mettre en valeur par des reconnaissances à la frontière.
A l’entrée en guerre Verdun est un poste avancé dont vont partir des reconnaissances lointaines destinées à connaître avec autant de précision que possible la position de la 4ème Armée Allemande. C’est jusqu’aux portes du Luxembourg que les avions iront chercher les renseignements demandés par le 2ème Bureau.
Lors de la Bataille de la Marne, Verdun sert de pivot Est à la résistance d’une retraite qui s’arrêtera sur une ligne Châlons – Vitry-le-François – Bar-le-Duc et dont la reprise de l’offensive déterminera les frontières qui marqueront l’entrée dans la guerre de position.
Bien que privés en 1915 de leur artillerie, les Forts entourant Verdun constitueront l’ossature de la Région Forte de Verdun qui aura à subir les assauts de l’attaque du 21 février 1916 et dont Douaumont et Vaux seront érigés en symboles.
C’est dans cette bataille que se forgera l’aviation de chasse française avec la création des Groupes de Chasse constituant une organisation sur laquelle une réelle tactique de « maîtrise de l’air » va se construire.
En 1917 la tactique des « offensives à objectifs limités » sera mise en oeuvre pour reconquérir le terrain perdu en 1916. Le rôle spécifique de l’aviation dans cette forme offensive sera précisé et fixé à cette occasion.
L’arrivée de la 1ère Armée américaine et l’offensive par le front de la Rive Gauche de la Meuse, puis de sa Rive droite, verront une aviation française mise au service des Corps d’Armée US et éloigneront définitivement les troupes allemandes qui n’entreront pas dans Verdun.

324 Pages.


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Pages en consultation:

  

 

Bombarder jour et nuit, l'escadrille 110

De l'Etoile à la Cigogne, l'escadrille 103.

Bombarder et chasser. L'impossible rupture: février-avril 1915

Hiver 1914: Voler entre dunes et tranchées

Célestin Pégoud, Roi de l'Air et premier As

1914: l'aviation entre en guerre

L'aviation aux manoeuvres, 1910-1913

Donnez des aéroplanes à la France

Le Concours militaire de 1911