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JMO 1917-1918

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Historique

 

 

HISTORIQUE DE L’ESCADRILLE

[1914 L'Entrée en Guerre
[
1915 Le bombardement] [Les grands raids
[
1916 La chasse: Cachy]  
[
1917 La Somme]  [L'offensive] [Bataille du Chemin des Dames]  [Les Flandres]  
[1918 Verdun] [Montdidier] [La contre-offensive alliée]

 (Etude en cours)

 

Formée à Dijon, l'escadrille BR 17 est rattachée à la 1ère Armée.

Sous la direction du Capitaine Georges Benoist, les 8-9 Août 1914, l'escadrille part pour Epinal en passant par Belfort.

L'escadrille est équipée de 6 Breguet Br U-1 équipés de moteur Salmson/CU M9 de 80/90 cv et dont la voilure souple n'a qu'un seul longeron. Elle conserve en plus quelques modèles anciens venant d'Etampes (dont un propulsé par un CU de 110 cv, transformé à Vélizy avec une voilure bi-longeron). 5 appareils U-2 (S/CU 110/130 cv) sont en commande, mais considérés comme dangereux après plusieurs accidents, ils resteront à Dijon où ils seront démontés.

Les avions sont utilisés pour les réglages d'artillerie et des missions d'observation jusqu'en octobre 1914, mais sans pouvoir s'installer sur des terrains de campagne où le train fragile des appareils ne résisterait pas.

chute hecfeuille vLe 12 août Hecfeuille est victime d’une rupture des attaches d’une aile et s’écrase au sol, heureusement sans dommage pour lui mais l’avion « La Bretagne » est détruit.

Le 13 août Bridou et Vinel sont victimes d’un accident dans lequel ils trouvent la mort ( Accident au retour d'une reconnaissance à longue portée).

Du 16  au 23 Août l’escadrille se replie à Rambervillers, quand le front se rapproche trop.

Le 22 septembre, l'escadrille part pour Nancy, puis pour Toul le lendemain. De là, elle couvre la zone de Saint-Mihiel à la rive gauche de la Moselle. Plusieurs drachens sont attaqués sans succès.

Pour suivre les ordres du Général Féquant : « On pense à lancer des projectiles au cours d’une reconnaissance si on survole un objectif important et vulnérable », l'escadrille innove.

« La BR17 fabrique pour bombarder des marmites de 22 kilos bourrées de mélinite que l’on allume de façon primitive et non sans danger, à l’aide d’un simple rugueux boute-feu (Martel)».

Les Breguet sont rapidement jugés inaptes d'après Bouttiaux (Direction de l'Aéronautique de la VIème armée), qui demande leur remplacement par des Voisin équipés des moteurs Canton Unné de 130 cv prévus pour les U-2 .La proposition est acceptée par Barès, mais en attendant, il faut faire avec les avions en dotation, plus éventuellement ceux qu'on pourrait assembler à Villacoublay.

Stationnée à Saint Cyr l’escadrille est transformée en octobre 1914 et reçoit des appareils Voisin LA. Avec un moteur Canton Unné de 130 chevaux, le Voisin emporte deux passagers et une charge complémentaire de 100 kg à environ 95 Km/h, ce qui pour l’époque est une bonne performance.

"1ère armée. Direction de l'Aéronautique. Au QG le 6 novembre 1914
A Monsieur le directeur du Service Aéronautique au Grand Quartier Général.

J'ai l'honneur de vous rendre compte que conformément à vos ordres le sous-lieutenant Moineau et le sergent Vuarin ont été dirigés sur l'école de Bois d'Arcy pour y recevoir l'instruction de pilote d'avion Voisin.
L'avion Br 49 -affecté au sergent Vuarin, devenu inutilisable est renvoyé à la 2ème réserve.
L'avion Br 52-160 HP Gnome, affecté au sous-lieutenant Moineau, dont le moteur est enrévision complète sera également renvoyé à la 2ème réserve. Le voyage Villacoublay-Toul effectué par cet avion ayant donné lieu à des mécomptes 2 pannes, moteur grillé) j'ai estimé devoir le renvoyer par voie ferrée.
D'ores et déjà l'escadrille Br 17 n'a plus aucun avion, par suite le Commandant de cette escadrille (Capitaine Benoist) pourrait être envoyé également à Bois d'Arcy pour faire son instruction sur Voisin, si aucune affectation n'est prévue pour lui. Pendant son absence, son unité pourrait être rattachée pour le commandement et l'administration à une autre escadrille"

Elle devient alors l’escadrille VB 3 le 23 novembre 1914. (Cachet du Carnet de Comptabilité en Campagne. Octobre selon Martel).

bridou lga v
André Bridou

hecfeuille v
Arthur Hecfeulle

moineau br17 v
René Moineau

dijon breguet v Maurice Poggi

vuarin v
France Vuarin

Escadrille VB 3
Situation du matériel à la date du 13 décembre
1914
Matériel disponible
Avions: 6. (N° 200, 201, 202, 203, 204, 205).
Tracteurs: 6 (Renault)
Camions 3 (Saurer, de Dion, Camionette Panhard).
Remorques: d'ailes: 1 (complète avec rechange)
de tente: 6
de voilure: 1
Voiture légère: 2 (Panhard-Levassor 10-12 HP)
Motocyclette: 1 Peugeot
Combustibles
Essence: 1700 litres
Huile avion: Condor: 500 litre, Mobiloil Artic: 70 litres
Hule ricin: néant
Huile autos: 100 litres
Pétrole: 80 litres
Graisse consistante 40 kg
Graisse belleville: 5 kg
Armement
Fusils mitrailleurs: 6
Mitrailleuses: 10
Cartouches pour mitrailleuse Hotshkiss: 6000
Obus: 72 90mm
Balles Bon 8000

Novembre-décembre 1914: période de Mutation

L’escadrille est rattachée au 1er Groupe de Bombardement avec les escadrilles VB 1, VB 2,
Elle est stationnée le 17 novembre 1914 à Villacoublay
puis le 29 novembre à La Vidamée.
Du 1er au 30 décembre elle ne dépend plus de la 1ère armée (référence Carnets de Comptabilité) mais elle retrouvera cette affectation au 30 décembre
Le 15 décembre l'escadrille VB 3 reçoit l'ordre de rejoindre Chantilly pour assurer la garde aérienne du GQG.

"Le commandant de Goys qui avait été détaché à Paris le 24 novembre pour s'occuper de l'organisation de son unité, reçoit l'oordre le 15 décembre du Chef du Service Aéronautique au Grand Quartier Général de rassembler les divers éléments de son groupe à Saint-Pol-en-Ternoise pour le constituer, à l'exeception de l'escadrille VB 3 qui se rendra à Chantilly pour assurer la garde aérienne du GQG". (JMO GB1)

Les pilotes Benoist, Migaud, Poggi, Hecfeuille, Buneau-Varilla,
sont détachés à la Vidamée avec leur mécanicien.
Le reste de l’escadrille fait mouvement vers Toul avec une halte (29 décembre) à Fère Champenoise.
Arrivée à Toul le 30 décembre 1914.

Le 12 janvier 1915 l'escadrille VB3 reçoit l'ordre du GQG de quitter Chantilly/la Vidamée pour se rendre à Toul en totalité où elle restera jusqu'à nouvel ordre détaché à la 1ère armée (JMO GB1).

Le commandant du Groupe GB1 se rend à Toul le 18 janvier pour inspecter l'escadrille VB3 et remettre la médaille militaire au premier mécanicien Michard. Le soldat Michard a été blessé à la main lors d'une mission avec Vuarin le 20 décembre 1914, mission pendant laquelle leur avion a été touché par 4 éclats d'obus dans les toiles.

Ce même 18 janvier la VB 3 bombarde Saint Mihiel et ses faubourgs.

« Le GB1 dès sa venue en Lorraine s’attaque à des objectifs importants et difficiles, parce que bien défendus, la région de Metz, ses terrains d’aviation et ses nœuds ferroviaires, les établissements industriels de la vallée mosellane jusqu’à Thionville. » (Martel)

Chambley, Thiaucourt, Pagny sont ainsi bombardées par le GB1, bombardements redoublés début février sur Pagny, mais aussi sur Spincourt, Château Salin.

Le 12 février le commandant Dorand vient faire la démonstration d’une « hausse » de son invention qui sera adoptée par le groupe de bombardement qui jusque là ne disposait que de moyens empiriques pour contrôler les lâchers de bombe.

Courant février l’escadrille VB 3 se déplace à Melette (7 février) avec une halte à Saint-Dizier (6 février).
Le 14 février Poggi et Hecfeuille sont nommés adjudant

20 février : Mission reçue pour le GB: Entraver les ravitaillements de l'ennemi sur la voie ferrée Challerange / Sommepy qui dessert toute sa ligne de combat.
Dans le cadre de cette mission la VB3 bombarde la région de Montfauxelles. Lors du bombardement entre 10 et 11h. 6 obus de 90, un de 155 allongé sont lancés.

Par Toul (21 février) l’escadrille rejoint Malzeville (22 février 1915) où elle s’installe.

29 novembre 1914

du Chef du service aéronautique du Camp retranché de Paris
au Chef du Service aéronautique GQG.
Raison présence Chambres et Gouvernement Paris du quinze au vingt décembre il y aurait intérêt à ce que la VB 3 puisse rester à la Vidamée jusqu'à la dernière date. Je vous serai reconnaissant de vouloir bien m'indiquer par télégramme ce que vou spensez de cette question pour que je puisse rendre compte toutes mesures prises en vue de défense Paris.

 Arthur Hecfeuille escadrille 103

Arthur Hecfeuille escadrille 103

Arthur Hecfeuille escadrille 103
Arthur Hecfeulle 

 1er mars.
Le commandant Bares vient inspecter le Groupe de bombardement le 1er mars et remettre, devant les troupes en armes, la croix de la Légion d'Honneur au capitaine Benoist

 Nouvelle organisation de la numérotation des escadrilles.
La VB 3 devient VB 103, le 4 mars 1915

Elle est rattachée au GB1 stationné sur le Plateau de Malzeville et dirigé par De Goys

Bombardements du coté de la Woëvre région bien défendue par la DCA allemande (22 mars au 13 avril en particulier)

*- 15 mars L'adjudant Poggi pilote, le caporal Salel Passager, rentrent avec plusieurs éclats de schnarpel dans leur avion.
Le 17 mars la mission suivante est donnée à 8 h par le commandant 16ème Corps :
1) Bombarder les batteries au nord de la butte du Mesnil, aussitôt que possible avec une partie du groupe
2) Bombarder les batteries de bois-Chausson et de Maison de Champagne aux environs de 16h avec l'autre partie pour appuyer une action offensive de notre infanterie
La première mission ne peut être exécutée par l'escadrille VB 103 qu'à partir de 13h 30, en raison de la brume.

*- 21 mars changement de terrain. Le groupe est en route pour Toul, mais le terrain n'est pas jugé très propice. De Goys lui préfère Malzeville
*- 16 avril
         Poursuite et attaque à la mitrailleuse d'un avion ennemi au-dessus de Nomeriy par Buneau-Varilla pilote et de Goys observateur
Poggi pilote et Chastaing observateur tirent 100 cartouches sur un avion allemand et le forcent à atterrir dans ses lignes à Cherisey

Bien que groupe de bombardement le GB1 reçoit également la défense de Nancy comme mission.
*- Avril 1915: 3 victoires homologuées pour l’escadrille VB 103
*- 16 avril 
         Maurice Poggi et Henri Chastin attaquent un Aviatik au-dessus de Cherisy
*- 18 avril 
         Athtur Hecfeuille et César Besson attaquent un aviatik en marche sur Nancy à la mitrailleuse. L'avion ennemi riposte avec sa carabine puis s'enfuit dans ses lignes apparemment touché (21 avril selon le JMO GB1)
*- 20 avril 
         Etienne Buneau Varilla et Maurice Bouvier sont vainqueurs d’un avion non identifié 
*- 21 avril
         Poggi et Chastin partent à la recherche d'un avion signalé sur la Seille, l'attaquent et le forcent à rentrer dans ses lignes.
*- 28 avril
         Poggi et Chastin rencontrent un avion au-dessus de la forêt de Champenoux, l'attaquent et le forcent à rentrer dans ses lignes

Fin avril
A tour de rôle la 103 et les escadrilles du Groupe de Bombardement sont envoyées à Toul à la disposition de la 7ème armée

*- 4 mai : Exposé du capitaine Henri Salel sur la mitrailleuse aux observateurs, officiers et sous-officiers.

Gardes aériennes sur Nancy, Gardes aériennes au-delà de la Seille.
Nombreux exercices de tir à la mitrailleuse en vol et sur les tranchées allemandes.

*- 23 mai 1915 Changement de chef d’escadrille :le Commandant Max Boucher en remplacement du commandant Benoist qui est appelé comme adjoint technique à l’aéronautique d’un Corps d’Armée.

 De Goys


De Goys

L’époque des Grands Raids

Le 27 mai 1915 est la date du raid de bombardement historique sur Ludwigshafen.
Pendant la bataille d'Artois, les Allemands utilisèrent pour la première fois des gaz asphyxiants. Il fut rapidement établi que la Badische Aniline Fabrik de Ludwigshafent en était le fabricant, et donc le projet de l'attaquer en représailles fut rapidement conçu.

Ce qui n'était pas sans poser de grands problèmes.

De Goys saisi du dossier demande qu'on lui donne les moyens de préparer une telle expédition de 400 kilomètres dans les lignes adverses.

Modification des avions pour laquelle Gabriel Voisin lui-même vint au plateau de Malzeville et envoya ses spécialistes.

Entrainement des équipages à un vol de longue durée (plus de 5 heures), et consignation des aviateurs pour garder le secret.

Assignation des objectifs à chacun et travail de préparation et d'identification de ces objectifs. Objectif numéro 1: la fabrique de chlore.

Préparation du raid:

La Préparation du raid est consignée dans le Journal de Marche et des Opérations du GB1
  (JMO GB1)

*- 3 mai 1915: Préparation et expériences pratiques en vue d'obtenir le maximum de rendement pour les nouveaux appareils à moteur surélevé en vue de "préparer la grande expédition".
Dix pilotes sur l'ordre du G.Q.G. partent pour Dugny, chercher des appareils à moteur surélevé.
Les pilotes qui vont chercher les avions doivent faire deux fois le plein pendant le voyage pour rallier Malzeville.
*- 16 mai 1915: Essai et mise au point des appareils à moteur surélevé, pour une mission à grande distance.
La société Voisin délègue des spécialistes « moteur » sur le plateau où Gabriel Voisin viendra lui-même voir l’état des préparatifs. 

Avant le départ passage sur la "Rose des vents" pour effectuer les compensations des boussoles.

*- 27 mai 1915
A trois heures les 18 avions du groupe prennent l'air avec mission de bombarder les usines de la BADISCHE ANILINE FABRIK à Ludwigshafen et sa nouvelle usine d'Oppau

Dernier briefing avant le départ: conseils de route, rappel des angles de boussole, lecture du sondage météorologique qui indique un vent violent. Voeux de réussite du commandant.
Participent de la 103 les pilotes: Colcombet, De Dampierre, Chastin, Vuarin, Hecfeuille, Renaud, Poggi, Bernard, Buneau-Varilla. Buneau-Varilla conduit le commandant De Goys dont la nacelle est parée de fanions tricolores pour reconnaissance.
Point de ralliement: Baccarat.

Les avions décollent, les moteurs tournent à 1'220/1'240 tours/minute pour ceux qui ont une grande hélice. 1'350 pour les hélices plus petites.
La ligne des Vosges est franchie à environ 1'600m d'altitude. La préparation et en particulier l’étude des cartes facilite la suite de l’expédition.
Arrivé sur l'objectif l’avion va prendre l'alignement prescrit.
Le pilote se guide à travers la vitre du plancher. Le bombardier arme les bombes. Il guide le pilote pour rectifier si besoin sa trajectoire par quelques tapes sur l'épaule. Garder la trajectoire droite et le vol horizontal. Assurer le maximum de stabilité à l'avion.
Déclencher le bombardement.


Tableau de Faré

Retour par le nord ou par le sud.
Petit "en-cas" vers 7h du matin sur le retour: chocolat, oranges, gâteaux, plum-cake et une bouteille de Banyuls.

De Goÿs ne rentre pas...
Parti avec Buneau-Varilla son pilote habituel,
il est fait prisonnier à la suite d'une panne moteur qui les oblige à l'atterrissage en territoire ennemi. Ils peuvent cependant incendier leur appareil.

 

Entrainements aux vols de nuit.

Le Groupe de chasse commence les entrainements en vol de nuit et doit donc inventer toutes les procédures et tous les dispositifs nécessaires aux décollages, au vol sans visibilité ou avec une visibilité réduite, à l’atterrissage avec comme simples indicateurs des feux d’essence.

Plus tard les Voisins seront équipés d’un générateur électrique qui alimentera des phares destinés à la fois à s’identifier au retour de mission et à éclairer le terrain à très faible altitude.

Juin : le Groupe est appelé sur Verdun et le plateau est bombardé en représailles par les allemands.

Mise au point de méthodes de plus en plus collectives d’intervention.

*- Le 13 juillet 15 avions du GB1 et 13 du GB2 partent en mission de bombardement de Vigneulles-lès-Hattonchâtel.

Les instructions sont précises:
"Partir face au vent dans la direction ouest. Interdiction de dépasser 1000 mètres. Passer sur Toul, gagner la Meuse, contourner la pointe de Saint-Mihiel, prendre un peu de hauteur en remontant sur Verdun, franchir la Woëvre et revenir face à l'est. Bombarder la gare régulatrice allemande de Vigneulles. Rentrer dans nos lignes par la rive gauche de la Moselle."
Les mauvaises conditions atmosphériques font que certains équipages en luttant face au vent tombent à cours de carburant avant d'avoir survolé la Meuse. Cependant 171 obus de 90 retardés sont lancés.

*- 31 juillet 
         Maréchal des logis Mellinger pliote , caporal Jean Vialatoux bombardier sont portés disparus à bord du Voisin N° V475.

*- Août 1915 Décès Hecfeuille (à Villacoublay)

Hourlier et Fay sont nommés sergents le 21 août1915.

Septembre Matougue : dégager l’axe Paris Nancy, desserrer l’étau sur Chalons sur Marne. Une mission pour environ un mois

*- 24 septembre: expédition sur la gare de Metz-Sablon. 
L'équipage Sous-lieutenant Lucien Bordas, aspirant Renaud se sortent d'un mauvais pas: au retour du bombardement ils sont forcé à atterrir. leur appareil détruit par l’artillerie allemande qui le prend sous son feu. Ils sont indemnes

Mi-octobre, retour à Malzeville.
*- 16 Octobre 1915 Décès de Léon Hourlier et du maréchal des logis Adolphe Comes son beau-frère dans une chute accidentelle d’avion à Saint-Etienne-au-Temple (Marne) (Hourlier était détaché à Aulnay depuis le 6 octobre. Comes était pilote au CRP à l’escadrille V96)

Fin 1915 le haut commandement estime que les bombardements à longue portée sont trop cher payés. Le bombardement entre en crise. La solution provisoirement trouvée, en attendant des avions plus adaptés,  est de passer au bombardement de nuit.
Cependant à la suite du Concours lancé en octobre et novembre 1915 l’Etat-major pense pouvoir disposer d’un bombardier performant début 1916.

A cette époque, une note de la Section Technique signale que Nieuport, Farman et Voisin déclarent ne pouvoir réaliser les programmes imposés par le concours et ajoute: "La maison Nieuport termine un avion de bombardement moteur 220 hp Renault; cet avion relativement léger emporte 2 hommes, une mitrailleuse, 100 kg de bombes avec 6 heures de combustible." 

*-10 janvier 1916
L'équipage  sergent Parent et lFusillier Bonnier ont été faits prisonniers .

*- Le 14 janvier 1916 Bares annonce pour le programme de Printemps 1916 : "L'aviation de bombardement disposera d'avions monomoteurs, tels que: Nieuport 220 hp et MF 220 hp, et d'avions bimoteurs, actuellement à l'étude."
Conséquemment la transformation de l’escadrille VB 103 sur Nieuport de bombardement est envisagée et ordonnée.

*- 3 février: « Les pilotes des escadrilles 102, 103. 112 partent au PLESSIS-BELLEVILLE, s'entrainer sur le nouvel appareil Nieuport de bombardement, d'après les ordres reçus par télégramme N° 19.119 du Général Commandant en chef. »(JMO)
 

Dutheil, spécialiste du moteur Canton-Unné, Olivereau, monteur, de la société Voisin
Dutheil, spécialiste du moteur Canton-Unné, Olivereau, monteur, de la société Voisin. (Photo Archives Jumel)

Préparation de la mission: De Goys lançant un ballon-sonde. A  gauche le capitaine Salel.
Préparation de la mission: De Goys lançant un ballon-sonde. A  gauche le capitaine Salel. "Le Miroir"

  

 Retour de Ludwigshafen 

 Retour de Ludwigshafen
Debout de G à D: De la Morlais, Salel, Colcombet, de Boisdeffre, Desmoulins, Nardin, De Dampierre, Thévenard, Chastin, Vuarin. Hecfeuille, Renaud, Delaître, Poggi, Jumel, Guilloteau, Féquant, Partridge, Aullen
Assis: De Neufville,
Do-Hu, Bonnier, Abran, Bernard, Dubois, Coroenne, Chevallier

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Hourlier

  

 voisin escadrille 103103
Voisin canon n° de série 991 forcé d'atterrir le 10 janvier 1916 près de Woemen (sud de Dixmude) .
L'équipage Le Sgt Parent et le Fusillier Bonnier ont été faits prisonniers .
Il s'agit de la 2 ème victoire de l'as allemand Wilhelm Frankl.

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 JMO 36ème Corps d'Armée, janvier 1916

La Chasse, le Groupe de Cachy

*- Le 3 février 1916 la 103 va s'entrainer à l'arrière sur Nieuport et quitte le bombardement pour la chasse.

Le projet initial de transformation de la VB 103 sur Nieuport de bombardement est rapidement abandonné faute d'appareil adapté.
C'est donc vers la chasse et le Nieuport monoplace ou l’observation et le Nieuport biplace que sont orientés les pilotes.

Plusieurs mois seront nécessaires à des pilotes pourtant aguerris pour passer du Voisin à propulsion, "locomotive" du bombardement comme certains l'ont surnommé, au Nieuport dont le moteur rotatif demande à être maîtrisé pour en contrecarrer l'effet gyroscopique.
Sans compter l'apprentissage des figures acrobatiques nécessaires à la chasse et que le bombardement interdisait de manière formelle.

- "19 Juin 1916. En exécution des ordres de M. l'Aide-Major Général au G.Q.G., … l'Escadrille 103 doit rejoindre la 6e Armée, où elle sera provisoirement affectée comme escadrille de chasse sur appareil Nieuport".

- L’échelon roulant est donc amené à quitter le plateau de Malzeville.

-Escadrille N.103 - Opérations s/la Somme - L'Escadrille partie le 20 juin de Malzéville, a cantonné le même jour à Sézanne, en est repartie le 21, a pris à son passage au Plessis-Belleville les pilotes et le personnel qui y étaient détachés et est arrivée à Cachy le 21…"


De gauche à droite
 
Lieutenant Ledeuil (103), Lieutenant Hervet (103), Capitaine d'Harcourt (103), Capitaine d'Astier de la Vigerie , Capitaine Benoît , Capitaine PupatLieutenant PrivatLieutenant Verdier-FauvettyCapitaine LangevinCapitaine Ciechomsky (103),  ?? , Lieutenant Séjourné

*- Le 24 juin 1916 la 103 intègre les actions opérationnelles du Groupe de Cachy et participe à la Bataille de La Somme

 

Bataille de La Somme

Sur le front de Picardie une grande offensive se prépare dont les travaux de préparation n’ont pas échappé aux Allemands. 
Cependant les détails de ces préparatifs leurs échappent grâce au travail de l’aviation qui leurs en  empêche l’observation.

Pour ce qui est de l’aviation, des parcs sont installés, des terrains pour les escadrilles sont aménagés avec des hangars Bessonneau recouverts de bâches peintes en jaune et vert.

Plus de 4'000 pièces d’artillerie sont installées. L’artilleire lourde sur voie ferrée est mise à contribution, artillerie dont les réglages seront assurés par l’aviation de Corps d’Armée.

L’aviation française va pouvoir intervenir massivement et rendre l’adversaire « aveugle ».

Dans cette offensive le Groupe de Cachy aura à jouer sa partition.
Le Groupe de Cachy est sous les ordres du commandant Brocard et mis au service de la VIème Armée
Le commandant Antonin Brocard dirige les escadrilles N 3, N 26, N 62 et N 103.
 
Les bombardiers du GB3 sont eux aussi de la partie et travaillent de conserve avec la chasse et les escadrilles d’observation d’armée ou de C.A.

Le bombardement de l'artillerie commença à partir du 25 juin.

Trois  types d'action sont demandées à l'aéronautique:
Observations et photographies,
Chasse
Chasse aux avions ennemis, chasse aux drachens en particulier avec le dispositif Le Prieur, mais aussi avec les Voisin-Canon du GB3 ou les mitrailleuses des Caudron.
Bombardement : Le bombardement de nuit (GB3) s'attaque aux terrains d'aviation allemands, mais les Nieuport de la chasse sont aussi mis à contribution.
Pour les Nieuport du Groupe de Cachy la priorité est donnée à l'attaque des Drachen, avec les dispositifs des fusées Le Prieur, puis aux patrouilles offensives destinées à empêcher le travail d'observation ou de réglage de l'aviation allemande.

L’escadrille 103 a été dotée en conséquence, en avions et en pilotes.
Aux pilotes nouvellement transformés sur Nieuport, lieutenant Barbey, maréchal des logis de Linière, maréchal des logis  Dupuy, sergent Durand, sergent  Bourdarie, sergent  Misery, sont adjoints le capitaine Gallet, commandant de l’escadrille, le lieutenant Gigodot, le sergent Steuer, le maréchal des logis Seigneurie, le caporal Maffert, le brigadier Bazot.
- Du 23 au 29 Juin, elle a reçu trois Nieuport 12 et quatre Nieuport 11 (« Bébé » Nieuport) dont un système Alkan permettant de viser et tirer directement dans l’axe de vol grâce à la synchronisation de la mitrailleuse et du passage de l’hélice.
- - "L'Escadrille a reçu 3 pilotes de la RGA spécialement entrainés au lancement des fusées Le Prieur.

Ordres pour le 26 juin pour le Groupe de chasse
Des patrouilles offensives (3-4 avions) déclenchées par le capitaine Brocard.  Le commandant de la C 21 (ALPG) téléphonera directement au capitaine Brocard à Cachy l'heure et la région de sortie des avions de réglage éloignés. Les patrouilles offensives devront être déclenchées en conséquence.
Attaque de drachens. Le groupe Brocard fournira un avion de protection par G4 attaquant les drachens sur demande directe du capitaine Pasquier (de la C 43. Attaque avec le système GABA)
*- 26 juin : 7 avions partis pour attaquer drachens. : deux drachens descendus malgré présence nombreux avions ennemis. (tous les drachens n’étaient pas en l’air). (Deullin de la N3 et de Guibert de la N 62) Rondes de chasse.
*- 27-28 juin : très mauvais temps.
*- 29 juin : Protection des avions des escadrilles de Corps d’Armée
Une patrouille de 7 avions à l’heure où le C 43 attaquera les drachens
Reconnaissances, rondes de chasse.
*- 30 juin, ordres idem, sauf pas de protection de Nieuport pour les 3 Caudron G4 système Gaba qui attaqueront les drachens.
Pour le groupe Brocard : 2 missions spéciales sont prévues.

La préparation se termine, l’offensive est prévue pour le 1er juillet.

Etat de l’aviation de la 6ème Armée fin juin 1916

Chasse N 3, N 26, N 62, N 103.
Observation, ALGP :  esc C 43, esc C 106, esc C 21, esc C 11
GB3
Corps d’Armée : 20è CA (esc F 35), 35è CA (esc C 10)
1er CAC (esc C 51)

 

L’offensive de la Somme

Après le préparation d'artillerie, l'action de l'infanterie débute le 1er juillet.

Contrairement à l’armée anglaise, la 6e Armée a progressé sur un front de près de vingt kilomètres. Le plateau de Flaucourt, principale défense de Péronne lui avait été assigné comme objectif. Sa conquête constitue une réussite indéniable. 12’000 prisonniers, la prise de 85 canons et de 100 mitrailleuses est la preuve d’un succès indéniable malgré les pertes importantes.

En ce début du mois de juillet le Groupe Nieuport de Cachy participe aux opérations sans que l’on puisse vraiment identifier les faits spécifiques attribués à telle ou telle escadrille. On peut cependant observer que les pilotes de la N3 s’illustrent par de nombreuses victoires.

Les ordres pour le 1er juillet sont les suivants:

7h30 Attaque du 20ème Corps d’Armée
9h30 Attaque du 1er Corps d’Armée Colonial et du 35ème Corps d’Armée

Groupe Brocard:
Reconnaissance : : la même que celle prescrite pour le 30 juin ((Equancourt, Roisel, Ham, Nesle)
Dès 7h30 et autant que possible jusqu’à la fin de la journée patrouilles de 5 ou 6 avions recherchant le combat.
Toujours mêmes communications des sorties d’ALPG à Cachy pour que les Nieuport trouvent des avions ennemis à attaquer.
Dès la pointe du jour surveillance des drachens (avions prêts à partir)
Dès 5 heures avoir en l’air des avions munis du dispositif « Le Prieur » pour attaquer les drachens.


*- 1er juillet : reconnaissances région Péronne, nombreux combats, attaques de drachens.
Ordres :Pour le 2 les attaques des drachen sont réservés à la C 43. Les Nieuport seront exclusivement centrés sur la chasse et rechercheront le combat avec des patrouilles de 7 à 8 avions. 
3 missions spéciales sont à prévoir pour le soir du 2
*- 2 juillet : Nombreux combats surtout autour des drachen. Rondes de chasse. Grande activité de l'ennemi dans le secteur Péronne Mons-en-chaussée.
Maréchal des logis André Seigneurie. Prisonnier. Evadé le 7 avril 1917
Ordres pour le 3 : reconnaissance et photographie sur Roisel et Ham. Patrouilles de 6 avions plus une grosse patrouille dans l'après-midi sur le front franco-anglais. Chasse offensive
Prolonger la chasse jusqu'aux dernières heures du jour. (des avions ennemis ont été vus très tard sur secteur 20è C.A.
*- 3 et 4 juillet : mauvais temps empêchant l’accomplissement des missions.
Les missions sont reconduites
Ordres pour le 5: mêmes reconnaissances. Patrouilles offensives d'au moins 6 monoplaces en dehors des protections prévues pour les reconnaissances et photos. 
De 5 à 7 h offensive du 20è CA. 4 nieuport à disposition du 20è CA (Hamel) de la pointe du jour à 21H.
ordres pour le 6 mêmes missions plus pour le 6 juillet 4 nieuport à Demuin, 2 à Hamel de la pointe du jour à la nuit
*- 6 juillet: plusieurs combats. 1 LVG obligé de piquer dans ses lignes
Ordres pour le 7: reconnaissance d'une patrouille de 6 sur Equancourt, Roisel, Ham, Nesle.
Actions offensives des escadrilles de combat.
Patrouilles offensives d'au moins 6 monoplaces. Un avion muni du dispositif Le Prieur, pour destruction ou menace de destruction des drachen, dans chaque patrouille.
Le capitaine Brocard tiendra compte de ce fait que toute la journée il y aura une grande activité d'avions de réglage.
Il est interdit aux Nieuports de sortir isolément.
Pourquoi le Lt Guynemer était-il seul?
C 43 et groupe de chasse: attaque des drachen

*- 7 juillet : mauvaises conditions. Pluie. Quelques vols de chasse
Le Brigadier Bazot effectue une mission spéciale derrière les lignes allemandes.
Les ordres pour le 8 attirent l’attention sur la chasse des drachen et des avions d’observation ennemis :. « Le 8 il sera de la plus grande importance d'empêcher l'observation aérienne de l'ennemi (destruction des avions et ballons) ».
Les autres missions reprennent les ordres précédents
*- 8 juillet : temps peu favorable.
Ordres pour le 9 idem. Patrouilles avec un dispositif de fusées Le Prieur. Patrouilles sur Barlieux et Biaches à partir du déclenchement de l'offensive du 1er Corps d’Armée Colonial.
La protection des expéditions contre les Drachen des Caudron sera assurée par des Nieuports
*- 9 juillet attaques de drachens obligés à descendre.
ordres en prolongement de ceux du 8
*- 10 juillet : le groupe fait face à14 combats. 4 avions ennemis piquent dans leurs lignes. 2 attaques de drachen qui sont rapidement ramenés au sol.
*- 11 juillet : 16 combats 5 avions ennemi sont attaqués
*- 12 juillet : 8 rondes, 6 combats, 1 attaque de drachen qui est ramené à terre.
Les 13, 14, 15 le mauvais temps empêche l’accomplissement satisfaisant des missions. Seulement 5 rondes, 1 vol protection, sont réalisés. Ils donnent lieu à 11 combats

*- 19 juillet 1 reconnaissance 4 attaques de drachens qui sont ramenés à terre aussitôt, 12 combats 7 rondes 4 protections

Les Allemands avaient été surpris: ils se ressaisirent vite; et, retirant alors de la Meuse divisions sur divisions - et renonçant, par conséquent, à Verdun - ils commencèrent à opposer, sur toute la ligne, une résistance acharnée.
L’objectif de la percée qui relancerait la guerre de mouvement n’est pas atteint, mais Verdun est soulagé.

Au 20 juillet, les allemands ont amené en renfort sur la Somme plus de 300’000 hommes.

*- 21 juillet : 14 rondes, 40 combats (4avions ennemis touchés) 1 reconnaissance de voie ferrée, 8 protections.

*- Au 22 juillet nouvelle répartition des escadrilles.
Le Groupe de Cachy passe sous le contrôle opérationnel du Groupe des Armées du Nord (G.A.N.) tout en restant administrativement attaché à la VIème armée. Le G.A.N. ne garde que les escadrilles de Nieuport sous ses ordres directs.

Les autres escadrilles sont redistribuées.
Corps d’Armée : 20 ème CA (esc F 35), 35 ème  CA (esc C 10) 7ème CA (esc F 72) 2ème CA (esc C 11)
1er Corps d’Armée Colonial (esc C 51)

*- 30 juillet 24 combats
*- 3 août 1916 sergent Maffert et maréchal des logis Debrod pas rentrés de mission.
Victoire du lieutenant D'Harcourt et du maréchal des Logis Delinière. Première victoire de l’escadrille au sein du groupe.
*- 5 aout 16
: 2 appareils attaquent à plusieurs reprises 2 drachen ennemis qu'ils obligent à descendre.

  Etat de l’Aéronautique de la VIème Armée au 15 août 1916 

Ordres pour la journée du 16 août 1916 au Groupe Nieuport :
Photographies Appareil de 0m26
Zone Aizecourt-le-haut, L’Epinette, Longavesnes, Roisel, Tincourt,(opérateur du groupe de chasse). Protection déterminée par le commandant du Groupe de chasse. Carte jointe

*- 22 août  le 1er Corps d’Armée signale une importante activité de l'aviation allemande face à Maurepas. Or c’est dans cette zone qu’une action prochaine va être déclenchée.

Ordre pour le 24 août au groupe Brocart
"Demain 24, à 17h 45, attaque au nord de la Somme par le 1er et le 7ème Corps d’Armée., sur tout le front, de façon à se placer en face des tranchées de Savenake-du Brody-du Caucase, de la Cranière, de Sivac, de Mossoul, de Terline et Fryatt.
En conséquence le 6ème Armée demande que le Groupe de Chasse porte tout son effort au Nord de la Somme à partir de 17h00 et jusqu'à la tombée de la nuit.
Attaque des Drachen au nord de la Somme à 17h 30
Le Chef de Bataillon Commandant l'Aéronautique de l'Armée.
GERARD"

*- 24 août 1916 victoire du maréchal des Logis Delinière contre un Rumpler à l’est de Péronne
Lieutenant   Pierre Barbey blessé parvient à rejoindre les lignes
Le 1er Corps d’Armée a enlevé la partie Sud de la tranchée du Repos, la tranchée des Fous, Maurepas en entier, les emplacements 46.50 et 74.46
Pas de changement au sud, sauf quelques progrès à l'est de 435

 

appareils photo V
Appareils photographiques de diifférentes focales

 

103 nieuport11 1 v

103 nieuport11 jeannette2 v

Nieuport 11 au réglage de la mitrailleuse

*- 2 septembre nuit deux avions-canons du Groupe de Bombardement 3 tirent 38 obus sur les projecteurs et les bivouacs éclairés.
*- 3 septembre 5 réglages d’artillerie lourde
*- 11 septembre victoire de Steuer contre un Rumpler à l’Est de Rancourt (SECTEUR MAUREPAS)

*- 24 septembre mort de Steuer et Roman
 

(LGA p 628)

*- 27 septembre Alfred Bazot. Accident Atterrissage. Décédé le 30 septembre des suites de ses blessures
*- 17 octobre  
         Le lieuteant Gigodot pilote pique sur 3 avions ennemis qui attaquaient un M.F. au dessus d'Ablaincourt. Il tire sur un d'eux (un biplace) à moins de 10 mètres.Le passager tombe dans sa carlingue et l'avion ennemi s'enfuit précipitamment. 
*- 20 octobre  
         Le sergent Bourdarie  au cours de patrouille lance une bombe Gros sur Ennemain et 2 sur Morchain
*- 21 octobre  
         Le lieutenant Hervet attaque un LVG vers Barastre / Villers au Flos (TJRS LE MEME SECTEUR). Il lui tire une centaine de cartouches. L'avion allemand se met à piquer très fort laissant échapper une fumée assez épaisse faisant supposer qu'il était en feu
*- 31 octobre 
         Victoire Auguste Ledeuil vers Transloy

Novembre. Bilan au 1er novembre: 4 victoires, pertes de 6 pilotes et un bombardier en combat, 2 pilotes et 1 bombardier morts par accident.

*- 1er novembre: Garde aériennes. Vols d'entrainement

Accident Caporal Edouard François Louis Ravel
*- 2 novembre arrivée de Bert Hall, premier pilote américain de l'escadrille. Vient de la 124. Peu considéré par ses anciens collègues.
*- 6 novembre 
         Bert Hall victoire non confirmée.
*- 3 novembre 
         Léonard Baron
Avion non identifié  Ligny-Beaulencour
*- 9 novembre  
         Auguste Ledeuil Avion non identifié Nord-Est de Manancourt 
         Bert Hall Avion non identifié vers Sailly-Saillisel
Le caporal Millot est tué dans un combat et tombe dans nos lignes près de Sailly-Saillisel.
*- 10 novembre 
        Le sergent Lutzius pilote attaque un biplan ennemi à très faible distance au dessus de Clery qui parait sérieusement touché.
Sergent Bourdarie accident au décollage. Meurt de ses blessures le 25 décembre
*- 16 novembre
         Victoire Henri Bardel Avion non identifié Moislains
*- 23 novembre 
         Le sous-lieutenant Ledeuil attaque un avion allemand qui pique verticalement et va s'écraser au sol au N.E de Marchelepot
Quelques jours de mauvais temps empêchent le travail de l'aviation
*- 26 novembre 
         Bert Hall victoire sur un Avion non identifié
*- 27 décembre  
        Louis Gigodot Avion non identifié entre Omiécourt et Fonchette 
18 novembre 1916 : Fin de la bataille de la Somme
*- 1er janvier 1917 l’escadrille quitte Cachy pour Villers Bretonneaux
*- 5 janvier 1917 
         victoire de Ledeuil à l’est de Manancourt
29 janvier l'escadrille stationne à Manoncourt pour la mission de protection de Nancy jusqu’au 26 mars

*- 14 février 1917 
         Auguste Ledeuil   une victoire, à Custines Morey

Participation à l’offensive NIVELLE
26 mars Ferme de Bonnemaison (Fismes) participation à l’offensive NIVELLE
 La 103 est globalement épargnée dans cette offensive qui coûte, du 16 au 30 avril,  108 tués, blessés ou disparus àl'aéronautique.

René Fonck arrive à l'escadrille le 24 avril avec 2 victoires sur Caudron dont une sans arme.

L'escadrille devient la SPAD 103.

*- 16 avril1917 
         Georges Lutzius Avion non identifié Nord de Corbeny
*- 2 mai 1917 
         Haegelen
  Albatros D Nord de Neufchâtel
En 15 jours Fonck accumule les victoires justifiant son affectation à une escadrille de chasse
*- 3 mai 1917 
         René Fonck Biplace Berry-au-Bac
*- 4 mai 1917 
         Pierre Schmitter Avion non identifié Bourgogne-Brimont
*- 5 mai 1917 
         René Fonck Rumpler Berry-au-Bac
         René Fonck Avion non identifié Est de Neufchâtel
*- 11 mai 1917  
         René Fonck
Fokker D Aguilcourt
         René Fonck Rumpler Aguilcourt
*- 13 mai 1917 
         René Fonck
Biplace Nogent l'Abbesse
*- 18 mai 1917 
         René Fonck
Avion non identifié  
*- 23 mai 1917 
         Henri
Hervet Avion non identifié Bouconville
*- 27 mai 1917 
         Haegelen   Biplace Nauroy
*- 28 mai 1917 
         Haegelen  Biplace Chenay Reims  
équipage fait prisonnier
*- 12 juin 1917 
         René Fonck Albatros Cauroy-Cormicy
         René Fonck Albatros Nord de Cormicy

*- 24 juin 1917 
         Georges Lutzius Avion non identifié

Les Flandres

Le 1er juillet le commandemant de la 1ère armée demande au GQG que lui soient affectés différentes escadrilles.
"Demande au GQG des escadrilles C 17, C 53, F 218, C 228 et escadrilles d'ALGP à diriger sur le terrain d'HONDSHOOT - des 2 groupes de combat à diriger sur le terrain de BERQUES."

Le Groupe de combat N° 12, avec le groupe GC 11 est mis à la dispostion de la 1ère armée (Général Anthoine) pour mener aux cotés des Anglais la 3ème Bataille d'Ypres.


6 juillet: Ordre à l'aviaton d'empècher rigoureusement l'observation sérieuse de l'ennemi

15 juillet: le mauvais temps contrarie les contre-batteries. Cependant 5 réglages sont réussis, et 5 missions photographiques sont accomplies.
16 juillet. Le Groupement de Chasse de la Ière armée (Groupes 11 et 12) est augmenté du Groupe N°13.
Affectation de l'escadrille  S 108 (bombardement de jour)

12 juillet L'escadrille 103 arrive à Coudekerque Branche

12 juillet: l'escadrille 101 n'étant pas disponible, l'Armée reçoit l'escadrille 109 (bombardement de nuit).

Pour parfaire leur collaboration les pilotes français et anglais se rencontrent. A cette occasion Risacher rapporte dans ses mémoires un épisode qui met en parallèle les tactiques différentes de Guynemer et Fonck, l'un as reconnu, l'autre gloire montante.  Mis au défi dans un combat simulé contre une patrouille anglaise, l'un montre toute la virtuosité dont il est capable, de sorte que ses adversaires ne parviennent pas à le fixer dans leur collimateur, l'autre déploie ses capacités de surprise et fond sur ses proies, venu d'on ne sait où.

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Récapitulation de la situation aéronautique de la 1ère Armée au 15 juillet 1917

AVIATION

Groupes de combat
GC 11
GC 12
GC 13
Escadrilles d'armée N 102
Bombardement 
V 109 Nuit
S 108 jour
Escadrilles de CA
Escadrille C 53 (51° DI)
Escadrille C 17 (Ière DI)
Escadrille de renforcement
Escadrille C 226
Escadrilles d'AL
Escadrille C 218 (nord)
Escadrille C 228 (sud)
Escadrille d'ALGP
EScadrille 219

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*- 17 juillet Travail par avion bon dans la matinée, impossible l'après-midi.

*- 18-19-20 juillet: pluie et brumes empêchant le travail de l'aviation.

*- 22 juillet Activité inaccoutumée de l'aviation ennemie. Apparition des albatros de chasse dont on n'avait pas encore vu de spécimens sur notre front. Ils abattent un de nos spad dans leurs lignes (probablement le caporal Bennett Molter de l'escadrille 102).
Destruction du drachen allemand de Clerckem qui tombe en flammes.
Bombardement par avion de la gare de Roulers.

*- Le 23 juillet un volontaire américain arrive à la 103 en la personne de Léonard Reno venu de l'Arkansas à l'âge de 20 ans. Il sera rejoint le 28 par Georges Turnure du Massachssets agé lui de 31 ans.

*- 23 juillet brumes
*- 24 juillet brumes le matin; éclaircies momentannées.
Bombardement allemands par obus toxiques moutarde.
Ordre pour une opération offensive d'aviation à exécuter le 25 juillet dans le but de provoquer au combat l'aviation ennemie.
*- 26 juillet brume éclaircies. Les avions ne commencent à travailler qu'à partir de 16h30.
*- 27 juillet aviation ennemie plus active. 32 combats.
Aviatik abattu à Houthulst à 16h45
Un avion français volant à 150 mètres voit à 17h45 nos patrouilleurs pénétrer dans le Bois 14, aucun allemand n'est vu dans la Ferme Charpentier, l'ouvrage Elliptique, la tranchée Pompadour.
*- 29 juillet brumes et pluie.

Directives, Ordre à l'aéronautique
Pour la nuit du 30 au 31 et du 31 au 1er août: Bombardement de la gare de Roulers.
Pour la journée du 31: bombardement de jour et attaque à la mitrailleuse des terrains d'aviation: Abeele, Breveren, Handzamme et de la gare de Cortmacks.

Etablir un barrage aussi serré que possible, échelonné en hauteur et en profondeur dans le but de:
1) Garantir le dispositif d'attaque contre les indiscrétions de l'aviation ennemie.
2) Protéger ls troupes contre les insultes d'avions volant bas.
3) Permettre aux avions d'infanterie volant bas de travailler avec le maximum de sécurité.
Ce barraghe devra être établi en temps utile pour fonctionner sur place au moment où le jour paraitra.
Attaque fixée au 31 juillet à 3h50. Objectif: possession du village de Bixschoot.

12 août Saint-Pol sur mer

Alors que le GC 13 quitte les Flandres et est mis à la disposition de la IIème armée, la 103 et ses camarades font mouvement vers Saint-Pol-sur-mer.

*- le 13 août le roi des Belges vient passer en revue les pilotes et decerner à Fonck le grade de Chevalier de la couronne et à Heurtaux et Guynemer le grade de Chevalier de l'ordre de Léopold.

*- 15 août ordres en vue de la préparation de l'Aéronautique le 16 août (instruction particulière n° 29)
*- 16 août 1917
Attaque déclanchée à 4h45

« A 5 heures, le sergent Lecomte (N. 103) bombarde à 500 mètres des baraques éclairées dans la région N. O. d'Houthulst. A 5 heures le sergent Schmitter (N. 103) bombarde des baraques, à la lisière E. du bois de Couckelaère. De 5 heures à 5 h. 15, le lieutenant Letourneau (N. 26) vole à 150 mètres et mitraille à plusieurs reprises des batteries allemandes tirant en lisière de la forêt. A 5 heures, l'adjudant Fétu (N. 26) mitraille à 200 mètres des batteries tirant de la lisière sud de la forêt. A 5 h. 45, le sergent Prou (N. 26) mitraille à 200 mètres un groupe de baraques au centre de la forêt. A 6 heures, le lieutenant Dezarrois (N. 26) lâche une bombe sur un convoi marchant sur la route d'Houthulst à Staden. A 6 heures, le maréchal des logis Fontaine (N. 26) lâche des bombes sur des baraques au centre de la forêt. A 8 heures, le lieutenant Dezarrois lâche des bombes sur un cantonnement de la route Langemarck-Westrosebecke. »

 Parmi les 29 patrouilles du Groupe ce 16 août, Fonck se distingue en abattant un albatros au-dessus de la forêt de Houthulst, alors que Seigneurie est sérieusement blessé en mission comme le sera Georges Turnure le lendemain ( Spad VII N°1637 à Furnes).

 

*- 19 août 1917 
         René Fonck Albatros C lignes ennemies  

*- 20 août 1917 
         René Fonck Avion non identifié  

*- 21 août 1917  Ordre à l'aviation de suspendre les bombardements de jour pour ménager le personnel et le matériel.
         René Fonck abat un Biplace vers Dixmude
*- 22 août 1917 Grande activité de notre aviation, 5 tirs de destruction.
         René Fonck abat un Biplace au-dessus d'Ypres

*- 22 août 23 août vent aucun travail
*- 24 aout grande activité de notre aviation.
*- 25 août grande activité d'aviation. 2 avions allemands abattus dans leurs lignes.
*- 31 août 1917 
         René Fonck Scout Forêt d'Houthulst

*- 1er au 7 septembre Activités des 2 aviations dans le bombardement de nuit. Faible activité de jour ( néanmoins plusieurs victoires de la 103). Jusqu'à fin septembre  Dunkerque est bombardé par les allemands.
*- 3 septembre 1917 
         René Fonck Scout Poelcapelle 
         René Fonck Biplace Forêt d'Houthulst
*- 4 septembre 1917 
         Pierre Schmitter, Camille Pietri Avion non identifié   
*- 9 septembre 1917 
Vol de chasse à 11h. Secteur Ypres - Dixmude
S2457- Chef Patrouille Adjudant Baron - 2h - 3000m
S 1730 Sergent Lecomte - 1h 45 - 3000m
S 4237 Caporal Loup
Un biplace ennemi signalé à 11h 45 fait demi-tour à l'approche de la patrouille.
Vol de chasse à 11h 30. Secteur Ypres - Dixmude
Chef de patrouille Adjudant Fonck S 526 - 1h 05 - 4300m
Lieutenant Hervet S 1489 -  1h 05 - 4300m
Sergent Pietri S 4235 - 1h 10 - 4300m
Sergent Barault S 1649 - 1h 30 - 4300m
A 12h 10, à la lisière de la forêt d'Houthulst, 3 monoplaces Albatros", piquant dans la direction de nos ballons d'observation (saucisses) sont attaqués par la patrouille.
Le lieutenant Hervet en attaque un à bout portant. L'avion ennemi tombe en vrille et se redresse. Il est repris par le Sergent Pietri qui le tire à une disance de 50 mètres. Il l'accompagne jusqu'à 600m sans pouvoir le rejoindre, l'avion ennemi piquant à plein moteur.
Le lieutenant Hervet poursuit alors le second, le conduit piquant et vrillant jusqu'à 1400m, mais un enrayage de sa mitrailleuse l'oblige à cesser la poursuite.
Le 3ème avion ennemi attaqué par le Sergent Barault disparaît dans les nages.
         André Pernelle  abat Avion non identifié Nord-est d'Ypres
*- 14 septembre 1917 
         René Fonck Biplace Poelcapelle
*- 15 septembre 1917 
         René Fonck Avion non identifié Zonnebeke 
*- 15 septembre 1917 
         Léonard Baron Avion non identifié Poelcapelle

15 septembre GC 11 dirigé sur la 6ème armée.

*- 19 septembre Arrivée de Phelps Collins à l'escadrille
*- 23 septembre 1917 René Fonck Biplace Houthulst

25 septembre "Un aviateur ennemi jette dans nos lignes un message lesté qui fait connaître que le capitaine Guynemer a été abattu le 10 septembre près de Poellcappelle au cours d'un combat aérien."

La 67 est mise à disposition de la 1ere armée pour être rattachée au GC 12

27 septembre Stationnement cantonnement à Coudekerque Branche

*- 27 septembre 
         René Fonck Scout Zonnebeke
*- 29 septembre 
         Patrouille Avion non identifié Est de Dixmude
*- 30 septembre 
         René Fonck Biplace La Lovie

9 octobre attaque de la 1ère armée.
"Bien que gênés dans leur travail par un vent soufflant parfois en tempête, nos avions ont fait preuve d'un gtrand entrain et ont tenu l'air toute la journée, volant à basse altitude pour agir en liaison intime avec l'infanterie et l'artillerie. Au cours de la nuit nos aviateurs bombardent des gares ennemies en arrière du front où se manifestait une certaine activité."
*- 14 octobre 
         Phelps Collins Albatros Langemark

phelps collins esc 103 v
Phelps Collins

*- 14 octobre 
         Jean d'Harcourt    
*- 14 octobre 
         Gilbert Loup     
         Lucien Barault, Georges Turnure  Avion non identifié Forêt d'Houthulst 

*- 
15 octobre grande activité des 2 aviations. Dunkerque bombardé en fin d'après-midi

*- 15 octobre 
         Camille Pietri Avion non identifié Forêt d'Houthulst
*- 17 octobre 
         René Fonck Biplace Nord-ouest Ypres-Merken 
         René Fonck Biplace Forêt d'Houthulst
*- 17 octobre 
         René Lecomte, Sgt Turnure Biplace Westroosebeke
*- 18 octobre 
         René Fonck Biplace Forêt d'Houthulst

Fonck est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.


*- 21 octobre 
         René Fonck Avion non identifié Paschendaele

22 octobre notre aviation assez active malgré le mauvais termps

*- 27 octobre 
         René Fonck Avion non identifié Westroosebeke 
         René Fonck Avion non identifié Forêt d'Houthulst 
         René Fonck  Avion non identifié Nord de Dixmude
*- 29 octobre Sgt Haegelen Avion non identifié Westroosebeke

"Du 15 au 31 octobre l'aviation ennemie a eu une attitude nettement défensive, l'aviation de réglage n'ayant qu'une très faible activité. L'aviation de bombardement au contraire s'est montrée très active. pendant la même période, nous avons abattu 7 avions ennemis par avion et 2 par canon; en outre 6 avions ont été probablement abattus. De notre côté nous avons perdu un avion et un ballon. "

*- 9 novembre grande activité des 2 aviations
*- 30 novembre
Le général commandant l'armée passe en revue à 10h sur le terrain d'aviation de St Pol 1 bataillon du 165 d'infanterie avec tous les drapeaux des régiments de l'armée et le drapeau de l'aviation.
Cette cérémonie a lieu en mémoire de Guynemer et à cette occasion sont décorés le capitaine Heurteaux et le sous-lieutenant Fonck.

*- 5 décembre 
         Phelps Collins Avion non identifié Forêt d'Houthulst

*- 8 décembre. Par ordre du Général Commandant en Chef le GC 12 devra être dirigé à partir du 8 décembre sur Maisonneuve (6km S.O. de Soissons ) et l'escadrille 203 sur  Bouy.

Paul Tourtel perdu dans le brouillard s'écrase au sol près de Crepy en Valois à bord de son Spad XIII.

 11 décembre 1917 Stationnement à Maisonneuve

 Verdun

Depuis la fin de l’offensive d’août 1917, Verdun est devenue un endroit du front relativement calme

12 Janvier: stationnement à Beauzé-sur-Aire.

19 janvier 1918 rattachement à la IIème armée jusqu'à début mars

*- 19 janvier 1918 
         René Fonck Scout Bois de Chaume
*- 19 janvier 1918 
         René Fonck Scout Samogneux 
*- 20 janvier 1918 
         Henry Batchelor pilote américain blessé dans un accident.
*- 05 février 1918 
         René Fonck Biplace Avocourt
Lors d'une patrouille entre Clermont-en-Argonne et Varennes-en-Argonne Fonck abat un biplace et Haegelen oblige un autre biplace à rentrer dans ses lignes avec son observateur touché. 
*- 18 février 1918 
         René Fonck Albatros Caurieres-Bezonvaux
*- 19 février 1918 
         René Fonck Albatros C Montfaucon
*- 26 février 1918 
         René Fonck Biplace Dieppe-sous-Douaumont 
         René Fonck Biplace Montfaucon

7 mars Déplacement et stationnement à Lhéry (région de Reims)
1ère Armée, Général Debenay

*- 13 mars 1918 Léonard Baron Scout Sud de Nogent l'Abbesse
*- 15 mars 1918 
         René Fonck Biplace Bermercourt-Oratuville 
         René Fonck Albatros Courtecon
*- 15 mars 1918 
         Pierre Schmitter Biplace Vorges-lierval
*- 16 mars 1918 
         René Fonck Biplace Nogent l'Abbesse
*- 16 mars 1918 
         Auguste Baux Albatros DV Vitry-les-reims
*- 17 mars 1918 
         René Fonck Pfalz D.III Meneville

 

fonck 1918 v
René fonck devant son SPAD Canon

103 spad leprieur v
SPAD VII équipé de fusées Le Prieur pour l'attaque des drachens. Pilote inconnu (codé X). (SHD DAA)

Attaque allemande sur Montdidier

Le 21 mars les troupes allemandes déclenchent l'attaque sur Montdidier de l'opération Michael. L'avancée allemande de près de 50 kilomètres sera arréte début avril.

*- 21 mars 1918 
         Léonard Baron, Gaston Tasqué, Auguste Baux Rumpler C Billy-la-Montagne . L'équipage blessé est fait prisonnier
*- 22 mars 1918 
         Pierre Schmitter, Robert Hoeber Scout Berry au Bac
*- 22 mars 1918 
         René Fonck Biplace Nogent l'Abbesse

24 mars Déplacement à Mesnil Saint-Georges devant l'avancée allemande
28 mars Stationnement à Raray

Le 27 mars le Lieutenant Joseph Batlle prend le commandement de l'escadrille en remplacement du Capitaine d'Harcourt qui prend le commandement du GC 13


*- 28 mars 1918 
         René Fonck Avion non identifié Montdidier
*- 29 mars 1918 
         René Fonck Scout Montdidier
         René Fonck Scout Montdidier
*- 1er avril 1918 
        Gilbert Loup Fokker DRL Bois de Tilleloy

3 avril 1918
Aeronautique

L'Armée reçoit le secteur du 33° CA et l'escadrille 209 du 308ème RAL
La situation de l'Armée au point de vue des forces aéronautiques est la suivante
Eléments d'Armée
GC 12
Escadrille 228 (87° RAL)
Escadrille 230 (84° RAL)
Aeronautique du 6ème CA
Escadrille BR 7
Escadrille  SCH 5 (SAL 5)
Escadrille  SCH 141 (SOP 141)
Aéronautique du 36ème CA
Escadrille c 74
Escadrille Sch 276 (SOP 226???)
Aéronautique de la 45 ème DI
Escadrille AR 228
Le QG, les 1er & 4ème Bureau de la 1ère Armée fonctionnent à Crevecoeur-le-Grand (JMO 1ère Armée)

Le 5 avril le front est stabilsé sur une ligne Noyon Montdidier Hamel Arras

8 avril mouvement vers Hetomesnil  secteur de la IIIème Armée du Général Humbert.

*- 12 avril 1918 
         René Fonck Scout Piennes-Montdidier 
         René Fonck Biplace Moreuil
*- 22 avril 1918 
         René Fonck Avion non identifié Assainvillers-le-Monchel

*- 9 mai 1918 
         René Fonck Biplace Moreuil 
         René Fonck Biplace Moreuil 
         René Fonck Biplace Moreuil 
         René Fonck Biplace Montdidier 
         René Fonck Biplace Harlecourt-Braches 
         René Fonck Biplace Harlecourt-Braches 

Levé à 4h du matin.
Fonck fait un premier tour au lever du jour mais revient rapidement: trop de brume.
Dans l'après-midi vers 15h 30 il décide une patrouille avec le lieutenant Battle et le lieutenant Fontaine.
Il met son plan au point: à lui l'initiative de déclencher l'attaque, puis ensuite à ses coéquipiers de réagir si besoin.
Parti en patrouille du côté de Montdidier. Vers la ligne de ballon française il aperçoit 3 biplaces (un rumpler en misssion photographique protégé par deux chasseurs) qui se dirigent vers lui.
Attaque le premier qui tombe en flamme. Vire à gauche, tire 5 balles sur le second qui se présente en position 3/4 avant.
Laisse s'éloigner et revenir le 3ème. L'abat d'une rafale.
Rentre au terrain. 
Ses trois victoires sont déjà connues. Le général Débenay commandant de la 1ère armée le félicite par téléphone.
Pense que les allemands vont revenir.
Redécolle dans une patrouille avec le lieutenant Thouzellier et le sergent Brugères. 17h17 il abat un Albatros qui revenait des lignes françaises. Ayant perdu de vue ses co-équipiers, il continue seul, situation qu'il préfère.
Aperçoit un groupe de 9 qui évoluent en losange sur deux étages en remontant vers Montdidier. 5 Fokker en haut, 4 Pfalz en bas.
Décide d'attaquer le Pfalz de queue, le desend, tire ensuite l'avion de tête alors que les deux avions de cotés ont chacun de leur coté efectué un renversement d'échappement. Le Pfalz est atteint, pique, se met en vrille le pilote tué net. Puis continuant sur sa lancée Fonck traverse le reste de la patrouille allemande désorganisée et abat l'avion de tête.
Il rentre au terrain où il est acclamé. 
Poirier compte les cartouches tirées: 52.

*- 15 mai 1918 
         Camille Pietri Avion non identifié Moreuil
*- 15 mai 1918 
         ??? Avion non identifié Moreuil
*- 16 mai 1918 
         Naudin Biplace Mézières
*- 17 mai 1918 
         Henri Drouilh, Gilbert Loup Pfalz D Montdidier
*- 18 mai 1918   
         Avion non identifié Lignes allemandes
*- 19 mai 1918 René Fonck patrouille avec le lieutenant Thouzellier et le sergent Brugères
         René Fonck Avion non identifié Montdidier 
         René Fonck Avion non identifié Montdidier (victoire au canon) 
         Pierre Brugère Scout Nord-est Montdidier
*- 21 mai 1918 
         Léonard Baron, Camille Pietri, René Lecomte Avion non identifié Gratibus-Fignières
*- 02 juin 1918 
         Louis Coudouret, Robert Hoeber Scout Carlepont
         Auguste Baux Biplace Moreuil
*- 25 juin 1918
         René Fonck Fokker Villers-aux-Erables 
         René Fonck Fokker Montdidier 
         René Fonck Halberstadt C Coutoire
*- 27 juin 1918 
         René Fonck Halberstadt C Morisel 
         René Fonck Pfalz D.III Moreuil
*- 16 juillet 1918 
         René Fonck Avion non identifié Dormans 
         René Fonck Avion non identifié Sud de Dormans

17 juillet Trécon, Vème Armée du Général Berthelot


*- 18 juillet 1918 
         René Fonck Avion non identifié Cachery 
         René FonckAvion non identifié Cachery
*- 19 juillet 1918
         René Fonck Avion non identifié Chatillon 
         René Fonck Avion non identifié Chatillon
*- 19 juillet 1918
         René Fonck Avion non identifié Dormans
*- 22 juillet 1918 
         Joseph Batlle Ballon Epoye

24 juillet Herbisse 
28 juillet Hetomesnil

*- 1 août 1918 
         René Fonck Biplace Bois de Hangard
*- 4 août 1918 
         Patrouille Ballon La Boissière
*- 9 août 1918 
         Joseph Batlle Scout Etelfay
*- 14 août 1918 
         René Fonck Biplace Roye 
         René Fonck Biplace Gruny-Cremery
*- 14 août 1918 
         René Fonck Biplace Roye-Chaulnes
*- 16 août 1918 
         Joseph Batlle Biplace Carrepuis
*- 26 août 1918 
         René Fonck Fokker D.VII St. Marie-a-Py

3 septembre Auzainvilliers-Quinquampoix

 

batlle v
Lieutenant Joseph Batlle

Extrait JMO

La contre-offensive alliée


10 septembre Lisle-en-Barois
19 septembre La Noblette

*- 26 septembre 1918 
          René Fonck
Fokker D.VII St. Souplet 
          René Fonck Halberstadt C Perthes-les-Hurles 
         René Fonck Fokker D.VII St. Souplet 
         René Fonck Fokker D.VII Souain 
         René Fonck Fokker D.VII Souain
*- 28 septembre 1918 
         René Fonck
Biplace Somme-Py
*- 1 octobre 1918 
         Marcel Sanson, Henri Drouilh
Scout Nord-ouest Somme-Py
*- 5 octobre 1918 
         René Fonck
Biplace Liry-Mirvaux 
         René Fonck Scout Mauvine-St. Clements
*- 18 octobre 1918 
         Marcel Sanson, Henri Drouilh
Fokker D.VII Arnicourt-Séry
*- 30 octobre 1918 
         René Fonck
Biplace Falise-Vouzieres 
         René Fonck Scout Semay-Terron
*- 30 octobre 1918 
         Scout Semay-Terron
*- 30 octobre 1918 
         Patrouille
Ballon Quatre-champs
*- 31 octobre 1918 
         René Fonck
Biplace Vouzieres 
         René Fonck Scout Vouzieres
*- 31 octobre 1918 
         Patrouille
Biplace Ballay

*- 1er Stationnement à novembre Hauviné

*- 1 novembre 1918 
         René Fonck
Halberstadt C Vouzieres 
         René Fonck Biplace Semuy 
         Pierre Schmitter, Charles Gui Avion non identifié Croix-aux-Mines 
         Patrouille Biplace Croix-aux-Mines

*- 13 novembre Stationnement à Laneuveville-devant-Bayon


 

"Sous les ordres du capitaine d'Harcourt, puis du capitaine Batlle, et brillamment entrainée par le lieutenant Fonck, est devenue une unité de grande valeur. A sans cesse, depuis vingt mois, livré bataille sur tous les fronts. Attaquant l'ennemi très loin dans ses lignes, elle a su lui infliger de lourdes pertes. 85 victoires officielles. 69 avions désemparés." 
(Citation du 11 septembre 1918)

D'après CCC 103, JMO Esc 103, JMO VIème Armée, JMO Ière armée, JMO IIème armée, JMO Aéronautique VIème armée, JMO GB1, JMO 1er CA, JMO 7è CA, Groupe de Combat 12 « Les Cigognes » (Osprey), La Guerre Aérienne Illustrée, Histoire du bombardement (Martel). French Air Services War Chronology (Bailey et Cony). Un combat de Fonck (René Chambe, Revue Belge). Compte-rendu des reconnaissances officielles. Les Armées françaises dans la grande guerre. La Guerre Aérienne Illustrée.  


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