4ème trimestre 1914
Trois mois avec l’Escadrille BL 9
Au service de la 73ème DI
Au service de l’artillerie de CA (artillerie divisionnaire) et de l’artillerie à longue portée
Stationnement : Villers-lès-Nancy
L’importance de la collaboration entre aviation et artillerie est d’au-tant plus grande que les munitions manquent . Le Haut commandement a fait des recommandations à en ce sens.
Le rôle de l’artillerie est d’appuyer des organisations essentiellement défensives alors qu’elle a apporté jusqu’à fin septembre son soutien à l’offensive.
Le rapprochement des avions des artilleurs qu’ils servent se manifeste par la création de deux postes avancés auprès de la direction de l’artil-lerie à Minorville et Manonville.
On y observe de nombreux mou-vement journaliers pour aller y prendre un observateur jusqu’à ce qu’un détachement permanent avec mécaniciens y soit organisé de façon à parfaire la coordination..
Les Blériot N° 220, 222, 236, 245, 260, 267 sont bien fatigués et doivent faire l’objet de soins constants, y compris changement de moteurs jusqu’à leur remplacement.
En plus de ces problèmes de moteur, les avions sont également empêchés de prendre une altitude suffisante pour leur protection par le brouillard ou les nuages.
Outre le service de l’artillerie les avions doivent surveiller les mouvements qui tendraient à indiquer que l’ennemi déplacerait des forces pour les acheminer éventuellement sur le front ouest.
1er octobre
Chef d’escadrille Capitaine Armand Desprez de la Morlais
Le capitaine Husson, commandant la 21ème batterie est appelé à Manonville par le colonel pour y rencontrer l'observateur en avion qui va régler le tir de sa batterie. Des fusées blanches et rouges fournies par le Génie vont permettre un réglage rapide en évitant à l'avion les cercles à droite ou à gauche pour faire le réglage en portée.
A 15 heures, ouverture du feu sur une batterie ennemie située à la lisière sud-ouest du Bois du Four. La direction donnée d'après la carte se trouve exactement réglée du premier coup. Le réglage en portée se fait à 200 mètres en obus à balles percutant puis est terminé jusuq'à la fourchette de 50 métres en explosifs. Le tir de réglage est très rapideet est immédiatement suivi d'un tir d'efficacité.
L'aviateur en rentrant au terrain d'atterrissage près de Minorville signale que le tir a été excellent et donne les éléments d'u nouveau tir qui pourra être exécuté sans réglage préalable sur une autre batterie très voisine du 1er objectif. Un 2ème tir d'efficacité est exécuté à 17 heures sur ces données. Le résultat n'est pas connu.
2 octobre
Le lieutenant de Lareinty sort 10 mn au-dessus de l'aérodrome pour essayer son appareil dont le moteur a été changé dans la matineé
Le maréchal des logis Houssemand, avec le médecin major Reymond sort pendant 20 mn au-dessus de la région. Le brouillard interdit lexécution des reconnaissances demandées.
3 octobre
Le maréchal des logis Houssemand pilote, et le médecin major Reymond passager observateur effectuent une reconnaissance sur Chambley, Pont à Mousson, Mars la Tour, Woel, Thiaumont, atterrissant à Toul après 1h 45 de vol à 2100 mètres. Le maréchal des logis Houssemand rejoint.
Gare de Pagny s/Moselle (animation dans la gare, longue rames de wagons.
La gare de Chambley (nombreuses rames de wagons).
Des emplacements de batteries sur la croupe nord de Norroy et à l'est de Champey.
Parc d'aviation près du bois de Sponville.
L'adjudant Peretti et la caporal Bousquet observateur exécutent une reconnaissance sur ?? Couvrey, atterrissent à Toul aprèps un vol de 2 heures à 1750 m. Le pilote rejoint.
5 octobre
Lieutenant de Lhermitte, observateur. Pilote: lieutenant de Lareinty, reconnaissance ne peut dépasser Pagny s/Moselle. Constate qu'on n'a pas construit de pont entre Champey et Vandières.
6 octobre
Le mauvais temps empêche toute sortie des avions.
7 octobre
Reconnaissance: Observateur, Médecin Major Reymond. Pilote: maréchal des logis Houssemand reconnait la gare de Pagny s/ Moselle (moins d'animation que le 3 octobre), la voie ferrée Arnaville-Chambley Chambley-Thiaucourt, batteries à la lisière Nord du bois de Mort-Mare.
8 octobre
reconaissance. Lieutenant de Lhermitte observateur. Pilote: adjudant Peretti. Constate peu d'animation dans une région Pagny, Chambley, Thiaucourt. Rien vu sur les routes.
Equipage de ponts à Bayonville.
9 octobre
Le lieutenant de Lareinty pilote et le médecin major Reymond observateur effectuent une reconnaissance sur Chambley s/Moselle, Chambley. Thiaucourt, Florey (?) et atterrissent à Toul.Départ 8h, arrivée 10h 20. Toul Nancy en 25mn. Arrivée à 15h. L'appareil a été poursuivi par un aviatik à hauteur de Chambley. Le pasager tire deux coups de carabine, l'avion allemand cese sa poursuite. Lancement de 2 bombes sur Pagny et Chambley. La première seule donne des résultats. Lancement de proclamations.
2- Le sergent CAron et le caporal Bousquet partent à 10h 15 en reconnaissance sur Commercy Saint Ménéhould doivent rebrousser chemin, l'appareil ne rendant pas bien. Atterri à Toul à 11h 45. oul Nancy en 25 mn. Arrivée à 15h. des proclamations ont éré lancées.
10 octobre
temps défavorable.
11 octobre
Lieutenant Quillien pilote et lieutenant de Lhermitte observateur effectuent reconnaissance sur Chambley, Thiaucourt. Atterrissage à Toul à 11h 45 après 1h 45 de vol. De nombreux coups de canon ont été tirés sur l'appareil. retour Toul-Nancy en 25mn. Arrivée 15h1 5
2- Maréchal des logis Houssemand et liuetenant MAthieu observateur exécutent une reconnaissances sur Commency, Haudicourt, Saint Mihiel, Vigneulles, Dampitour (??) Bernecourt et atterrissent à Toul à 13h 45. Durée du vol 2h 30, Coups de canon sur l'appareil. Retour Toul Nancy en 25mn. Arrivée à 15h 30.
12 octobre
1- L'adjudant Clamadieu pilote et le caporal Bousquet observateur effectuent une reconnaissance sur Saint-Mihiel, Vigneulles, Heudicourt, Ribecourt et atterrissent à 14h 45. Retour Toul Nancy en 20mn. Arrivée à 16h50. Lancement de 2 bombes: 1 sur un parc à Saint Mihiel avec résultat, l'autre sur un parc à Chillon sans résultat. Nombreux coups de canon ont été tirés sur l'appareil.
2- Le lieutenant de Lareinty pilote et le capitaine Julliard observateur exécutent uen reconnaissance sur Dieuze, Château-Salins, Delms, Keyny Pont-à-Mousson et atterrissent à Nancy à 17 h aprés 3h 30 de vol. Pas de lancement de bombe.
13 octobre
Reconnaissances: Médecin Major Reymond observateur. Pilote: adjudant Peretti dirigée sur Chambley du fait des nuages s'est dirigée sur Metz. A reconnu le fort St Quentin, les ouvrages du Bois de Vaulx, le fort du Kronprinz.
Existence d'un pont de bateaux sur la Moselle à Nouéant, à hauteur du débouché de la route venant de Gorze.
21 octobre
1- Médecin Major Reymond observateur. Pilote: adjudant Clamadieu. reconnaissance sur Chambley, Mars-la-Tour, Thiaucourt.
Départ de Villers-les-Nancy à 14h 30. Panne. Atterrissage à 15h 45 lisière sud du bois de Mort-Mare.
Adjudant Clamadieu tué.
Médecin Major Reymond grièvement blessé. Ramené à 18h dans Limey et dans la nuit à l'hôpital de Toul.
2- Maréchal des logis Houssemand pilote, capitaine de Groussou observateur, reconnaissance Klaruy (??) Pont-à-Mousson, Toul. 12h 00 - 13h 15. Le manque de tracteur empêche d'aller à Metz. Retour Toul-Nancy 15h-15h20.
Le soldat Lebleu arrive à 16 heures sur le Bl 315 qu'il amène de la 2ème réserve de Dijon.
Le soldat Courratier (??) arrive à 16h 10 sur le Bl 324 qu'il amène de la 2ème réserve de Dijon.
22 octobre
Sergent Caron pilote. Capitaine Bousquet observateur. Départ à 11h. Tentative de reconnaissance vers Metz rendue impossible par la brume. Retour à 11h 25.
Capitaine de Groussou observateur. Pilote: Maréchal des logis Houssemand, reconnaissance sur Pagny - Metz. N'a pu dépasser Pagny (moteur ne monte pas).
24 octobre
le sergent Bernis et le caporal Bousquet observateur partent à 15 heures reconnaissance sur Moncel, Chambrey, Brin (??) Briaucourt. L'apparition d'un avion ennemi la contraint au retour. Atterrissage à Nancy à 16h 10.
Le sergent Caron pilote, se rend à Minorville. 14h 30 - 14h 50. Reconnaissance observateur pris à Minorville sur Cenay (??) Regneville en Haye, Thiaucourt de 15h 15 à 16h 15. Retour Minorville - Nancy 16h 25 à 16h 45.
25 octobre
Adjudant Peretti pilote se rend à Minorville: 11h 30-12h. De là eavec observateur capitaine d'artillerie venant de Minorville, vol d'une durée de 1h 15 pour réglage du tir d'artillerie. Retour Minorville Nancy: 14h 40mn - 15h 00.
Lieutenant de Lareinty, pilote, caporal Bousquet observateur partent à 15h 45 en reconnaissance sur la forêt de Champenoux et lisières. Retour à Veller à 16h.
26 octobre
Maréchal des logis Housemand se rend à 14h à Minorville. Aucun officier observateur n'étant arrivé à 16 heures bien que le pilote ait prévenu téléphoniquement de son arrivée, il repart à Veller où il atterir à 16h 12.
Le mauvais temps rend impossible le départ pour l'autre reconnaissance beaucoup plus longue.
27 octobre
Lieutenant de Lareinty et lieuteant Mathieu observateur partent à 13h 20 en reconnaissance sur Arrancourt zone neutre entre les deux armées au sud d'Avracourt, Lunéville et Manonvillers. retour 14h 45 Hauteur 800m
Le sergent Bernis essaye de partir le matin à Minorville mais il doit rentrer en raison du mauvais temps.
28 octobre
Le sergent Bernis pilote part à 14h à Minorville et atterrit à 14h 25. Il avertit téléphoniquement de son arrivée. Aucun officier observateur ne viendra à Minorville. Le pilote repart à 15h 30 et rejoint Vellens (??) à 15h 50.
Le lieutenant Lareinty pilote et le lieutenant Mathieu observateur partent à 14h 45 en reconnaissance mais les nuages empêchent l'observation et ils doivent revenir à 15h.
L'appareil Bl 220 est parti à Dijon par la voie des airs.
29 octobre
Lieutenant Mathieu. Reconnaissance sur Arracourt. Arrêtée par les nuages.
31 octobre
L'appareil Bl 222, moteur n°2794 est parti à Dijon par la voie des airs, opiloté par le lieutenant Comartin (??).
Le sergent Caron pilote se rend à Minorville . 13h 13h25. A Minorville un observateur,. Reconnaissance de tirs de l'artillerie, 16h 30 - 16h 50. Retour Minorville. Nancy. 16h 30 16h 50
Le lieutenant de Lareinty pilote et el lieutenant Mathieu observateur partent en reconnaissance sur Pont à Moussonn XX gny, Toul. A 16h 50 à Villers.
5 novembre
Adjudant Peretti, pilote lieutenant de Lareinty, officier observateur partent à 14h 30 en reconnaissance sur Arracourt, Moyenvic, Chambrey, Montcel. Altitude maximale 1900m. Retour à Villers-les-Nancy à 15h 55.
Sergent Caron, pilote part à 12h 30 à Minorville et arrive à 12h 55. De là, avec officier observateur venu de Manonville, essai de reconnaissnce que le temps pas assez clair, rend impossible. Retour à Minorville à 14h 30 après 30mn de vol. Retour à Villers: 15h 20 - 15h 45.
8 novembre
L'adjudant Peretti emmène par la voie des airs en 2ème réserve de Dijon l'appareil BL 260 (moteur n° 3376). Départ: 1h 30. Arrivée à Dijon à 15h 30.
La brume empêche l'exécution des reconnaissances à hauteur suffisante.
10 novembre
Le temps brumeux ne permet pas de monter à plus de 200 ou 300 mètres et rend impossible toute reconnaissance. e lieutenant Gautray et le sous-lieutenant Rougny, du groupe d'artillerie de division de Malzéville exécutent comme passagers à bord des appareils du lieutenant de LAreinty et du maréchal des logis Houssemand un vol d'étude de 30mn.
13 novembre
Le maréchal des logis Houssemand et le lieutenant de Lareinty, passager, ont fait un vol d'essai pour se rendre compte de l'état de l'atmsphère. Une panne causée par une rupture intérieure du moteur les force à atterir aux environs de Champenous d'où l'appareil a été ramneé sur remorque.
Le temps n'a pas permis d'autre sortie.
14 novembre
Le lieutenant de Lareinty et le sergent Caron exécutent chacun un vol d'essai de quelques minutes. Le temps rend impossible l'exécution des reconnaissances.
15 novembre
Deux essais de départ pour reconnaissance ont été faits par le lieutenant de LAreinty, le matin et par le maréchal des logis Houssemand le soir. La violence du vent a empêché de continuer.
16 novembre
Le temps ne permet pas l'exécution des reconnaissances.
Dans l'après-midi, le lieutenant de Lareinty, le maréchal des logis Houssemand et le sergent Benes avec chacun un des 3 observateurs de l'artillerie, lieutenant Gaztry, sous-lieutenant Rogny et maréchal des logis Gobert, font des essauis de lancement de fusée. Durée de chaue vol: 15mn. Lancement de fusées à un globe, à 2 globes et à trainée.
17 novembre
1- Le lieutenant de Lareinty pilote et le lieutenant Gautray observateur partent en reconnaissance sur la forêt de Champenoux, Moncel, Chambrey, Château-Salinsmet atterrissent à Villers à10h 15. Lancement de deux bombes Aasen sur des tranchées allemandes, au sud de ervantes (?).
2- Les mêmes partent à 13h 30 au terrain de Fourasse, mais la brume rend lôbservation des tirs impossible. retour au terrain de Villers à 15h 45.
3- Le maréchal des logis Houssemand pilote et le capitaine Bousquet observateur partent à 13h 30 en reconnaissance avec mission spéciale. A hauteur de Commercy le pilote se rend compte qu'une faiblesse du moteur l'empêche de monter à hauteur suffisante et revient atterir à Toul à 4h 30 en repart à 15h 35 et rejoint Villers à 16h.
18 novembre
Le lieutenant de Lareinty et le lieutenant Gandry exécutent le main une reconnaissance. Cette reconnaissance effectuée dans de bonnes conditions apprte les renseignemenst demandés. A 12h 15 est déclench etz observé efficacement à la jumelle par des observaeurs sur le plateau d'Amaures (??). L'avion, face à des remous violents, ne parvient pas à s'élever à plus de 750 mètres, de telle façon que son concours n'apporte aucune aide pratique à l'exécution du tir (lequel est d'ailleurs réglé efficacement par des observateurs munis de jumelles). Retour de l'avion à 15h30.
2- Le lieutenant Caron se rend à MAnonville à la disposition de la 73ème division et exécute une reconnaissance sur le front de bataille avec le capitaine Lancremon (?). Le capitaine Lancremon exécute une reconnaissance avec l'avion du lieutenant de Veillon (?) à 15h ne peut terminer sa reconnaissance sans incident. Le terrain de AMlzeville ne peut plus être utilisé pour l'atterissag car il est recouvert d'eau
3-Le caporal Bousquet part à 8h avec le sergent Bernes sur la régionde St Mihiel. Il atterit à Commercy par suite de congélation d'huile et est reparti à Villers.
A 15 heures on n'avait pas de nouvelle. A 16h une communication téléphonique de Toul apprend --- et rentrera vraisemblablement demain.
19 novembre
1- Le lieutenant de Lareinty pilote et le lieutenant Gautray observateur, effectuent le matin un vol d'observation du tir d'artillerie de MAlzeville: départ de Vélaines(??) à 9h 15. Itinéraire: Vélaines, Rémonville,Châteua-Salins. Retour 10h 55. Altitude 2500 mètres.
2- Le sergent Bernis pilote et la caporal Bousquet observateur, de Neufchâteau regagnent Corel dans la amtinée et Corel-Villers les Nancy de 15h 30 à 16h.
3- Sur 6 coups tirés par l'artillerie de marine, la reconnaissance Lareinty-Gantrey a pu situer exactement 4 coups près du M (ouli?) de Serainscourt (?). Résultat renseignés par croquis et rapport oral au colonel Aldebert.
21 novembre
1- Maréchal des logisa Houssemand pilote, capitaine Bousquet passager, partent en reconnaissance dans la direction de Bensdorf à 13h 30. Un peu après Château-Salins, le manque de puissance de l'appareil ne permet pas d'avancer suffisamment contre un vent violent. Retor à Villers à 14h 45.
2- Lieutenant de Lareintey pilote, maréchal des logis Gobert passager, partent à 23h 30 pour le réglage du tir de l'artillerie vers Château-Salins. Le manque de puissance de l'appareil et le vent violent rendent leur concours insuffisant (nônt pas pu dépasser 750m). Retour à Villers à 16h 30.
22 novembre
Le sergent Bernes, pilote, et le capitaine Julliard, observateur, partent à 9h 30 en reconnaissance sr bensdorf, mais ne peuvent s'élever à plus de 950 mètres, et doivent revenir au centre à 10h 30. La violence du vent empêche l'exécution de toute reconnaissance.
"J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bine me faire parvenir 6 paires de brodequins, 3 vareuses, trois paires de bandes molletières" Le chef d'escadrille . de la Morlais.
23 novembre
1- Le caporal Labarre essaye son appareil au-dessus de l'aérodrome (Bl245) et constate qu'il est prêt à marcher à son tour.
2- Après entente avec l'artillerie de Malzéville et de Manonville, on doit renoncer aux reconnaissances d'artilerie au rison du brouillard
3- Le lieutenant de Lareinty, d'après les instructions du capitaine Julliard, tente une reconnaissance et des lancements de projectiles sur les gares de Bensdorf. Le brouillard l'empêche d'accomplir sa mission. Il rentre au bout d'une heure de vol à 15h.
28 novembre
Le lieutenant de Lareinty se rend à Corel (??) pour essayer son moteur (15-15h25, retour 16h-16h25) mais est obligé de voler à une altitude très faible en raison des nuages bas qui rendent toute reconnaissance impossible.
29 novembre
Le brouillard rend impossible la sortie des appareils.
30 novembre
1- Le lieutenant de Lareinty, son passager, font une reconnaissance sur Château-Lalive (?) et Bensdorf. Un vent très violent l'empêche d'aller jusuq'à Bensdorf. Il reconnaît la gare de Château-Salines (?), et de retour, lache deux obus de 90 sur les tranchées allemandes (ferme des Ervantes). Durée des vols: 2h 15. Départ 8h 45. Retour à 2h 55.
2- L'adjudant Peretti rentre de Neufchâteau à l'aérodrome. Durée de vol 22 mn. Atterrissage à 14h 00
3- Lieutenant-Colonel prévenu par téléphone a déclaré ne pas exécuter de tir aujourd'hui avec le secours des avions.
2 décembre
1- Le vent très violent et des nuages bas ont fait remettre l'observation pour l'artillerie de Malzéville et les reconnissances du capitaine Bousquet
2-A 13h 10 le caporal Labarre part au terrain de Malzeville et arrive à 14h. il tente des observations de tir d'artillerie qui sont contrariées par le vent violent et rejoint directement le centre: 15h 15 à 16h 20
4 décembre
Le maréchal des logis Houssemand tente une sortie pour se rendre à Manonville. Mais la violence du vent, après l'averse de pluis le met en danger, le force à revenir atterrir à l'aérodrome et renoncer à la reconnaissance. Le vent violent dure toute la journée, aucune reconnaissance n'a pu être effectuée.
4 décembre
Maître-pointeur Salles, du 6ème Régiment d'arillerie affecté à l'escadrille.
1- Le service de l'artillerie de Malzeville a téléphoné de ne pas envoyer d'avion, le tir n'aura pas lei aujourd'hui.
2- La reconnaissance présentée au capitaine Bousquet n'a pu partir, à cause du temps.
3- Le maréchal des logis Houssemand peut partir pour Manouville qu'il atteind péniblement. après in voyage très dur. A l'atterrissage un coup de vent violent l'accroche sur l'aile et endommage l'appareil qui a du être ramené par voie de terre (pilote indemne)
L'adjudant Caron a pris le départ pour aller à son emplacement
Maréchal des logis Houssemand 13h 30. La violence du vent le projette sur son capot. Légère blessure à la lèvre . Il a réussi à dégager pénibnlement l'aérodrome sans pouvoir traverser la forêt de Hayes (??)
5 décembre
1- Le service de l'artillerie de Malzeville a téléphoné de ne pas envoyer d'avion, les tirs n'ayant pas lieu aujourd'hui.
2- La reconnaissance prescrite au capitaine Bousquet n^'a pas pu partir en raison du temps
3- Le lieutenant Houssemand parti pour Mancouville qu'il a atteint péniblement après un voyage très dur. A l'atterrissage un coup de vent l'a couché sur l'aile et endommagé l'appareil qui a du être ramené par voie de terre (Pilote indemne).
Sergent CAron a pris le départ pour aller en remplacement
Maréchal des logis Houssmand 13h 30. La violence du vent le projete sur son capot légère blessure à la lèvre) Il réussit à regagner péniblement l'aérodrome sans pouvoir traverser la forêt de hayes. (?)
6 décembre
1- lieutenant Caron part à Manonville: 9h 30 - 10h 50. Reconnaissance des fronts de bataille. 13h 05 - 14h 25 avec caporal Laurençon (?). Des coups de canon tirés sur l'appareil. Retour 14h 45 - 15h 15.
2- Lieutenant de Lareinty et observateur reconnaissance de la lign de chemin de fer Château-Salins . Compte rendu de la reconnaissance remis à Toul. 2 obus de 90 lancés sur le viaduc de Récourt (?), tombés dans le talus à 14h. Retour à 16h.
3- Adjudant Peretti pilote, capitaine Bousquet observateur. Reconnaissance région des ois de Mortemare. Compte-rendu remis. Dépoart à 9h 50. Retour à Villers à 15h 15
4- Caporal Lalanne pilote, M.O. Salles (?) observateur, bombardement de la gare de Château-Salins. 4 bombes AAsen; 1 évclatement vu dans un rassemblement, 1 sur la voie, 1 sur un toit d'usine, 1 coup sans résultat. Départ après u départ manqué à 13h 45 à cause de mauvais rendement du moteur. Retour à 16h
5- Bernis et observateur: reconnaissance et bombardement de la gare de Château-Salins. Départ 14h. Retour 16h. Faiblesse du moteur au retour.2 bombes Aasen lanclées: 1 sur la voie elle même, 1 autre probablement dans la gare, mais éclatement non vu.
7 décembre
1- L'artillerie de Malzeville téléhone qu'elle n'enverra pas d'observateur et se passera du concours de l'aviation.
2- Lordre de détail relatif à la reconnaissance sur Château-Salins, Thiaucourt pour le capitaine Bousquet n'a pas été donné à l'escadrille.
3- le lieutenant de Lat^reinty s'est rendu à Manonville (13h 30-14h). L'artillerie de MAnonville n'a pas cru devoir utiliser l'avion. Le lieutenant de Lareuinty n'a pu regagner l'aérodronme la nuit. Il a atteri à Toul.
Soldat Goussaud, ordonnance du sous-lieutenant observateur Bonneau, pris en compte à l'escadrille. Soldat Guyot, ordonnance du ous-lieutenant observateur Bastien, pris en compte à l'escadrille.
8 décembre
1- L'artillerie de Manonville a jugé le temps insuffisant pour faire la reconnaissance prévue.
2- L'artillerie de Malzéville a également jugé le temps insuffisant pour l'exécution de vol.
3- L'adjudant Peretti, avec le sous-lieutenant Rousseau (?) observateur puis le sous-lieutenant Bastion observateur a exécuté deeux reconnaissances du front sur la vallée de la Seille (durée de chaque: 1 heure).
4- Le sergent Caron ayant pris el dépar avec le sous-lieutenant observateur Bastion pour une recnnaissance du front a du rentrer par suite de ratés d'allumage.
9 décembre
1- Les artilleries de Manouville et de Malzeville ne demandent pas d'avion.
2- Le sergent Bernes part avec le sous-lieutenant Bourreau comme passager observer mais devant la violence du vent il se voit forcé d'atterir.
3- Le lieutenant de Lareinty part en reconnaissance pour Delme mais la rupture du tuyau d'arrivée d'essence le force à attérir près de Clairieu d'où il o^peut seulement regagner le centre avec kl'aide d'un tracteur venu du Centre.
4- Le travail de réfection des soupapes du moteur de l'appareil BL 304 empêche cet avion de sortir.
10 décembre
Caporal Payan et soldats Lesueur, Boudot, Oury, Yzerd et Daniel, détachés à Manonville.
11 décembre
1- Sergent Caron pilote, mécanicien passager. Départ 14h 10 pour bombardement de la gare de Château-Salins. Arrivée en vue de xx l'appareil n'a pu aller jusqu'à hauteur de la gare car il a été poursuivi par deux appareils Aviatik
2- Sergent Bernes pilote,mécanicien passager. Départ 14h 15. Bombardement de Château-Salins: 2 bombes Aasen lancées, 1 sur un poste d'aiguillage, l'autre dont l'éclatenment n'a pas été vu. Retour à 15h 45.
3- Maréchal des logis Houssemand pilote, sous-lieutenant Bonneau observateur. Reconnaissance sur Lunéville, Serres, Mogenvoi (????), Vic, Château-Salins, Moncel. Départ 13h
4- Caporal Labarre pilote, maréchal des logis Salles observateur. Reconnaissance sur Lunéville, Moncel, Chambrey, Francs en Saulnois, Amélécourt, Manfoué. Retour. 3 bombes lancées: 1 sur batterie, Francs, avec succès, 1 sans résultat et 1 avec succès sur la batterie près d'Amélécourt. Obus de canons verticaux tirés sur l'appareil dont 1 éclate à 100 mètres au-dessus de lui.
Départ 13h 30. Retour 15h 15. Altitude 1750 mètres.
5- Le lieutenant de Lareinty, sans passager. Reconnaissance de batteries (mission spéciale pour l'artillerie de MAlzéville). Aucun train sur la ligne Château-Salins Delme(??). Un train au-delà de Metz. 2 obus de 90 lancés sur tranchées à Manhoué.¨; éclatements non vus. 5 coups de canon tirés sur l'appareil près de Delme.
Départ 13h 45. Retour 15h 30. Altitude 1800m.
6- Adjudant Peretti pilote part à 13h pour Manonville où il doit rester. reconnaissance du front avec capitaine Launceron obsevateur (??) vers le bois de Maortemare, nombreux coups de canon sur l'appareil. 1 éclat sur le bras du pilote (sans dommage), 2 éclas transpersent l'aile gauche, 1 éclat dans le plan stabilisateur. Altitude maximum 1700 mètres.
Le camion ??? de la division 9 porte le numéro 3712
13 décembre
Soldat Cessens détaché à Manonville
14 décembre
1- Le lieutenant de Lareinty (de Manonville) effectue une reconnaissance de bateries au-desus du bois de Mortemare et de la région voisine. Ne peut dépasser 900 mètres. Durée de 8h à 9h. Il rejoint le centre de Villers l'après-midi à 16h.
2- Adjudant Peretti: essaye bombardement contrarié par le mauvais temps ne permettant pas plus de 800m d'altitude. Durée 1/2 heure. (de Manonville)
3- Un travail de rodage de soupape étant effectué sur le moteur de l'appareil du sergent Catron, le maréchal des logis Houssemand qui reste seul disponible à Villers n'a pu être envoyé en reconnaissance en raison du mauvais temps.
15 décembre
Le mauvais temps ne permet pas l'exécution des reconnaissances. Travail de révision des appareils. L'adjudant Peretti regagne le Centre par voie de terre et est remplacé à Manonville par le caporal Labarre.
17 décembre
La brume empêche les reconnaissances à Villers et à Manonville.
Cependant
1- Un "taube" étant soupçonnée de roder autour de Nancy (avis téléphonique) le lieutenant de Lareinty, le maréchal des logis Houssemand et le sergent Bernes survolent la ville de Nancy de 13h 30 à 14h 30 pour rassurer la population
2- Le lieutenant de Lareinty emmène le sous-lieutenant Bonneau à titre dêntrainement dans la région de Toul (atterrissage Toul) et rentre au Caentre à 16 heures.
Exécution de la note de service du 16 décembre: L'escadrille BL 9 dispose de:
1 seul altimètre de 2.500m, de 8 altimètres inférieurs à 2.500m, d'aucun baromètre enregistreur. La division 9 dispose de 2 altimètres de 2.000 mètres. Le nombre des altimètres nécessaires d'aum moins 2.500 est de 8 pour l'escadrille 9 et de 3 pour la division 9.
18 décembre
Soldat Thierry, passe en 2ème réserve à Saint-Cyr. Soldat Houlette, affecté à l'escadrille. Caporal Zenone, soldats Herrgott, Bailloux, Gouyon et Lecoanet, détzachés à Lunéville.
1- Le lieutenant de Lareinty a tenté ne sortie avec passager (sous-lieutenant Bonneau) et a du atterrir au bout de 15 mn à cause d'une brume épaisse.
2- Le caporal Labarre téléphone de Manonville que le temps brumeux a empêché toute ascension.
19 décembre
Le temps n'a pas permis la sortie des avions.
Renseignemenst complémentaires sur les effets demandés précedemment:
Pantalon H3 pour sergent Bernes, 7ème régiment d'Infanterie
Pantalon F3 pour sergent Caron 54ème régiment d'Infanterie
Pantalon F3 pour caporal LAbarre 154ème régiment d'Infanterie
Tunique C5 pour sergent Caron 54ème régiment d'Infanterie
22 décembre
Caporal Labarre, maître-ouvrier Malterre, soldats Aubry, Brunet, Bocenon, Rouillon, Rocher, Thuillier, rentrent de détachement à Manonville. Sergent Bernes, caporal Bonnot, soldats Gouriou, Peuch, Perche, Daniel, Machut, Boban, détachés à Manonville. Maréchal des logis Houssemand et soldat Ganebey (?), déplacement à dijon.
1- Lieutenant de Lareinty, pilote, sous-lieutenant Bonneau, observateur. Reconnaissances de tranchées et batteries pour artillerie Malzeville: Hilloncourt Aboncourt, Maschoué, Hon, Craincourt, Chozoy Saint-Martin. retour à 14h 50. Altitude 1450m. 2 trains vus sur ligne Metz-Bensdorf: 1 à Romilly, 1 à hauteur de Halencourt (??).
2- Lieutenant Caron, pilote, sous-lieutenant Bostein, observateur. Départ 13h 20 vers Norroy où la mer de nuages arrête l'appareil. retour à 14h 40. Altitude 1900m
3- Capitaile Labarre, pilote, capitaine LAuzenon )??= observateur,départ de Manonville à 10h pour reconnaissance de tranchées, sur Déonlancourt ??), Pont à Mousson, le bois le Prêtre, Fay en Kays (??) Romeneauville (??). Retour à Manonville à 10h 50. Altitude 1000m. Le sergent Bernis se rend par tracteur à Manonville où il remplace le caporal Labarre qui rejoint le centre par voie de terre également.
23 décembre
Le brouillard très épais qui a duré toute la journée empêche toute sortie des appareils.
Le maréchal des logis Houssemand est arrivé à Dijon à 11 heures, après un arrêt à 10hm de Dijon par suite de la brume qui a interrompu son voyage du soir.
25 décembre
1) Le lieutenant de Larentey va à Toul comme passager à bord de l'appareil du sergent Caron et revient sur M. farman. Il tente de sortir avec le capitaine Bénard, mais doit rentrer deux fois par suite de ratés persistantes du moteur.
2) le sergent Caron parti à 13h 15 avec le sous-lieutenat Bastien pour bombarder la ger de Réchicourt-le-Château. Lamer de nage à hauteur de Lunéville les force à modifier leur plan, ils survolent la région de Château-Salins et lancent deux bombes
Aasen sur un rassemblement à Salounes.Résultats inconnus.
3) Caporal Labarre tente 2 sorties avec sous-lieutenant Bouneau passager, pour bombarder Réchicourt-le-Château (gare). Il est obligé de rentrer pour difficultés à prendre de l'altitude et en raison de la mer de nuages à Lunéville.
4) Sergent Bernis à Manouville, vole le matin pendant 1h 5 sur le Bois de frêtre, Fontalllaman. L'après-midi il exécute un vol sur le même itinéraire pour réglage de tir d'artillerie et photographie durant 1h 20.
5) Le maréchal des logis Housseman arrive à 15h de Dijon avec l'appareil BL 385, moteur n° 4320.
6) Le soldat Bouris téléphone à 14h 30 qu'il est arrêté à 30 km au Sud de Neufchâteau pour rupture d'une tige de soupape. Il demande un moteur de rechange à Dijon.
26 décembre
Départ 13h 50. Arrivée 16h. Altitude 1750.
Sous-lieutenant Bonneau observateur, lieutenant de Lareinty pilote (sur Maurice Farman). Condirion d'obbservatiobn assez bonnes.
Reconnaissances de batteries et tranchées dans la région Attilloncourt - Delme - Mailly.
13h 50 Villers-les-Nancy
14h 30 Bioncourt, 1700m. Manhoue-Fossieux. Une batterie à la corne Nord-Est du bois de la ferme du Rhin de Bois, à l'ouest de la forêt de Gremecy.
14h35 Manhoué
A l'ouest du village tranchées en arc de cercle partant des prmières maisons pour rejoindre la Seille sur une longueur de 800 mètres environ, face au Sud-Sud-Ouest (pris une photographie).
Au croisement des routes Fossieux-Manhoué et Malaucourt-Manhoué, épaulement pour 6 pièces en bordure de la route de Fossieux à 200 mètres environ du carrefour, face à l'ouest.
15h Aulnois-sur-Seille.
Tranchées pour 2 sections environ à 400 mètres au sud du village de chaque coté de la route d'Ajoncourt, face au sud (pris une photographie). A l'Est d'Aulois, au carrefour des routes d'Aulnois-Lémoncourt et Fossieux-Craincourt, épaulements pour 6 pièces en échelon, la première tout près du carrefour, face au sud-ouest.
Dans le bois des Fourasses épaulements et cabanes.
31 décembre
1- Caporal Bourhis, sous-lieutenant Bastien passager; sergent Bernis, sous-lieutenant Bloch partent à la poursuite d'un Aviatik au-dessus de Nancy. Durée du vol: 35 mn
2- Lieutenant de Lareinty, sous-lieutenant Bonneau passager, partent en reconnaissance sur le front. La pluie et un vent violent les obligent à rentrer après 25mn de vol.
3- Maréchal des logis et sous-lieutenant de Saint-Sauveur partent en reconnaissance sur le front, dans la région de Ervautex (??). L'appareil reçoit 3 balles qui perforentles deux plans et le stabilisateur. Retour à l'aérodrome difficultueux en raison d'un vent très violent. Durée du vol: 1h 40.