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Arpheuil, Jean Maurice . Né le : 6 octobre 1892 à Montluçon (03). Mort le : 29 juin 1920 à Cambo-les-Bains (64). Profession avant la mobilisation : industriel. Passé à l'aviation le : 15 janvier 1917. Brevet militaire le : 8 avril 1917. Parcours : 121e infanterie. Affectations : SPA 151, SPA 170. 5 victoires, 1 combat non homologué. Jean Henri Maurice Arpheuil nait le 6 octobre 1892 à Montluçon, dans l’Allier, où son père est maître d’hôtel. Jean devient un jeune homme d’1m78, grand pour l’époque, à qui son père communique sa passion pour le sport puisqu’il participe avec son frère Maurice à des compétitions cyclistes locales. Jean devient champion de l’Allier, et Maurice se classe deuxième aux championnats de France à Nantes en 1910. Malheureusement, Jean perd son frère Maurice en octobre 1911, et son père en juillet 1912. Il exerce lui aussi la profession de maître d’hôtel jusqu’à son service militaire le 8 octobre 1913. Il est incorporé au 121e régiment d’infanterie. Bien noté, il est promu caporal le 17 février 1914 et devient éclaireur cycliste, terminant deuxième à une compétition militaire (le concours Wolber) en juillet 1914. La guerre éclate et le caporal Arpheuil prend immédiatement part aux combats. Meneur d’hommes, il est rapidement promu sergent le 2 septembre 1914, puis sous-lieutenant à titre temporaire le 15 octobre suivant. Il passe deux années au front entrecoupées de blessures et séjours en hôpital : 2 blessures par balle en janvier et décembre 1915. En février 1916, il intègre l’armée d’active et son garde est confirmé à titre définitif. La typhoïde au printemps et une blessure de mortier en juin 1916 le font hospitaliser jusqu’au 12 juillet. Il passe sa convalescence à Paris et s’y marie le 10 août. Mais il est hospitalisé de nouveau à Vichy du 8 septembre au 20 novembre 1916…. Alors volontaire pour l’aviation, il y est accepté en janvier 1917 puis breveté et affecté à l’escadrille N 151 en juin 1917. C’est une unité récente volant sur Nieuport 24 et stationnant près de Belfort dans un secteur plutôt calme. L’escadrille passe sur SPAD au mois de janvier 1918 et est rattachée au Groupe de Combat 16, qui va être affecté dans l’Oise suite aux offensives allemandes de printemps. Les premières pertes touchent alors l’escadrille. Jean Arpheuil inaugure lui son palmarès le 28 mai 1918 par une victoire, suivie de trois autres jusqu’au mois de juillet suivant. Il prend le 13 septembre 1918 le commandement de la SPA 170 dépendant du GC 23. Il gagne son unité le 28 septembre et remporte une 5e victoire le 14 octobre. Peu de temps après, le 27 octobre 1918, touché vraisemblablement par la grippe espagnole il est évacué à l’hôpital de Dunkerque. Commence la descente aux enfers : hôpitaux, sanatoriums, décès de sa mère, rechute, pleurésie, invalidité à 100%...Il décède seul le 29 juin 1920 au sanatorium de Cambo-les-Bains.
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