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MORIS Albert, Émile, Gabriel, né le 06/08/1879 à 90000 BELFORT, DCD le 14/12/1920 à 06000 NICE
Brevet civil n°893.
1er septembre 1914 Le 1er septembre 1914, il abat, près de Lunéville un ballon d'observation allemand drachen à l'aide de fléchettes métalliques appelées aussi balles Bon, du nom de son inventeur. Seul aux commandes de son biplan, profitant des nuages, il avait passé la ligne de front sans se faire repérer. L'observateur allemand fut tué dans l'attaque, car il ne disposait pas encore à cette époque de parachute. Il sera nommé capitaine, au lendemain de cette action, par le général commandant le 20e corps d'armée. 16 Mai 1915 2 reconnaissances sur Péronne - Nesle et St-Quentin - Pusigny prise de photos. Avion exposé aux Invalides 25 mai 1915 MF 8 et Détachement Moris:
Citations * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel Moris, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 20 novembre 1914 : "Au cours d'une reconnaissance, prend en chasse un Taube et bien que seul à bord, le met en fuite en tirant dessus six balles de mousqueton. Est poursuivi à son retour par un autre avion allemand. Rentré dans les lignes françaises après une reconnaissance de cinq heures avec un avion criblé de balles, repart aussitôt pour lancer des bombes." * Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel Moris, pilote à l'escadrille MF 8 : "Etant descendu à faible hauteur pour photographier les positions défensives ennemies, a eu son avion atteint par un obus qui a brisé deux mats, une poutre de réunion et déchiré une grand partie de la voilure. Il réussit grâce à son calme et à sa science de pilote à ramener son avion dans les lignes françaises. Fait preuve chaque jour d'une audace inouïe et du plus complet mépris du danger." Citation 15 jullet 1915 (Jorf) MORIS (Albert-Emile-Gabriel), capitaine, pilote à l'escadrille M. F. 8 : pilote hors de pair, qui par son audace incomparable et ses exploits quotidiens, faisait l'admiration de tous ses camarades, recherchait les missions les plus longues et les plus périlleuses et n'hésitait jamais pour mieux assurer son tir, à voler à une altitude à laquelle le feu de l'artillerie et de l'infanterie lui faisait courir les plus grands dangers. Est tombé glorieusement dans les lignes ennemies au cours d'une opération de bombardement.
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