Présence sur deux fronts: front de la 1ère Armée américaine à l'est, front Vouziers-Grandpré au Nord |
||
L’aviation française gagne la bataille aérienne 70 bombardiers, 280 chasseurs appuient l'attaque française L'action de la DAé doit précéder l'attaque 150e bombardement du sous-lieutenant Gignioux Reprise de l'offensive française entre l’Oise et l’Aisne 100e bombardement : Adjudant Paris , Maréchal des logis de Morais La DAé est mise au service de la 1ère Armée américaine Présence sur deux fronts: front de la 1ère Armée américaine à l'est, front Vouziers-Grandpré au Nord |
Présence sur deux fronts: front de la 1ère Armée américaine à l'est, front Vouziers-Grandpré au Nord 14 octobre
Très défavorables. Brume, plafond très bas. Eclaircie vers 13 heures dans la région de Rethel. Pas de sortie de bombardement.
Son action, gênée considérablement par les mauvaises conditions atmosphériques a été répartie ainsi:
En outre, des patrouilles de reconnaissance ont été fournies par les deux escadres.
Y ont été engagés successivement -* Le Groupe de Combat 18 vers 12h 45 en patrouille offensive. Deux Drachen en ascension sont probablement abattus (les observateurs sautent en parachute). En outre, deux biplaces ennemis, un d'observation, un de combat, sont probablement abattus (homologation en cours). -* Des patrouilles volontaires du Groupe de Combat 15 vers 14h qui ne rencontrent qu’une aviation ennemie faible et des Drachen très bas. Cependant un biplace ennemi, attaqué de 500m, au canon, est probablement abattu. Très grande activité de la DCA par canons et mitrailleuses.
C'est sur cette région qu'a été porté le principal effort. Les patrouilles volontaires des deux escadres y ont travaillé en fin de journée. Ont été engagés successivement: -vers 13 heures, le Groupe de Combat 20, en patrouilles offensives, contre l'aviation ennemie basse signalée agressive. Nos Spad rencontrent une aviation ennemie faible. -en fin de journée, les patrouilles volontaires des deux escadres: un groupe de huit Fokker D 7 est rencontré; une batterie anti-aérienne est mitraillée par une patrouille du Groupe de Combat 19, vers Inaumont.
Des renseignements signalant la région Est de Vouziers comme paraissant inoccupée, des patrouilles de reconnaissance sont envoyées sur l'Aisne.
Celle du sous-lieutenant Daladier au Nord de Rethel, attaque deux Drachen dont les observateurs sautent. Celles du lieutenant Lagamme et du sous-lieutenant de Montrichard rapportent des renseignements sur l'occupation de la rive droite de l'Aisne, l'Est de Vouziers.
L'adjudant Hahn, seul de sa patrouille, réussit à atteindre Boult-aux-Bois à 50 mètres d'altitude. Au total: 81 sorties de chasse 5 combats 3 avions probablement abattus (homologation en cours) 2 Drachen probablement abattus (homologation en cours) Nota Le capitaine Petit, commandant le Groupe de Bombardement 5 a effectué le 11 octobre son centième bombardement.
Renseignements recueillis Activité aérienne ennemie Aviation
Drachen Nombreux et presque toujours non gardés entre Rethel et Vouziers. DCA Très active par canons et mitrailleuses dans la région Ballay - Vandy et vers Quatre-Champs. Nulle vers 12h 30 entre Vouziers et Longwé. 15 octobre
Ciel couvert, plafond bas, pluie dans l'après-midi. Pas d'opération de bombardement. Seule l'aviation de combat exécute quatre-vingt-onze sorties, livre trois combats et attaque un Drachen.
Le Groupe de Combat 18 poursuit l'action du Groupe de Combat 15. Il rencontre une patrouille de quatre Fokker D 7; l'un d'eux est attaqué sans résultat. Un Salmson attaqué par un Halberstadt à l'Est de Rethel est dégagé. Un biplace ennemi est attaqué au Nord de Vouziers. DCA très active.
Quelques patrouilles volontaires de l'Escadre 2 dans l'après-midi. Le sous-lieutenant Haegelen, parti pour exécuter un sondage, attaque un Drachen, région de Buzancy et le descend en flammes à 15h 15 (confirmation demandée)
Le Groupe de Combat 13 fournit quelques patrouilles. Très faible activité de l'aviation ennemie. Renseignements recueillis Activité de l'aviation ennemie
Annexe au CR Homologation
Deux avions signalés comme probablement abattus le 9 octobre par l'escadrille R 240 l'ont été effectivement par l'équipage: maréchal des logis pilote Gault, adjudant mitrailleur Pilleron, soldat mitrailler Guillet. Un avion signalé comme probablement abattu par l'escadrille R 240, le 9 octobre, l'a été effectivement par l'équipage: caporal pilote Pileyre, soldat mitrailleur Delacroix, soldat mitrailleur Marlin. L'avion signalé comme probablement abattu par l'escadrille Br 127 l'a été effectivement par l'équipage: caporal pilote Groleas, soldat mitrailleur Florssac. 16 octobre Le mauvais temps a empêché tout travail. Homologation Il est confirmé qu'un Drachen ennemi a été incendié le 15 octobre 1918 à 15h5, région de Buzancy, par le sous-lieutenant Haegelen (Spa 100). 18 - 27 octobre Au 18 octobre les forces de la DAé sont réparties ainsi: Front US où l'activité aérienne ennemie est forte: Deux Groupes de Combat Front Vouziers Grandpré où l'aviation ennemie opère par patrouilles légères: Trois Groupes de Combat Région Amagne: Un Groupe de Combat. Le travail s’organise par patrouilles volontaires sur le front de la 5e Armée, ainsi que par missions de maintien d’une permanence en l'air par patrouilles successives Sur le front US les combats sont fréquents et parfois rudes. 27 octobre
Brume épaisse dans la matinée Le soir, nuages élevés, visibilité passable.
Une attaque devant être déclenchée à 14 heures direction Nord-est par le 13e Corps d’Armée et le 1er Corps d’Armée Colonial, la Division, à la demande du général commandant le 5e Armée a porté tout son effort sur le front de ces deux Corps et a bombardé l'important noeud de communication de Séraincourt et les ravins au Sud. Heure moyenne du bombardement: 14h 15 Altitude: 1.500m La protection immédiate a été assurée par les R XI, la couverture de flanc et de front par deux Groupes de Combat (13 et 17).
Plus de 33 tonnes de projectiles ont été lancées avec efficacité sur la région de Séraincourt, Chaudion, Hannogne, avec les résultats suivants: -Nombreux éclatements dans Séraincourt, les ravins au Sud et la sucrerie au Nord-ouest -Fumées et incendies dans Séraincourt et baraquements aux environs -Un dépôt de munitions saute au Sud-ouest de Séraincourt. En outre, 1.4040 cartouches ont été tirées sur les objectifs du champ de bataille; 88 clichés pris et 39.500 tracts lancés Au total pour la Brigade -131 avions ayant bombardé -33.160 kg d'explosifs lancés -4.040 cartouches tirées.
Sur le front Sissonne - Rethel, l'Escadre 1 maintient une permanence, de 14 heures à la nuit; ses patrouilles rencontrent peu d'avions ennemis; cependant vers 15 heures, les pilotes du Groupe de Combat 15 livrent un combat très dur dans la région Herpy avec une grosse patrouille de Fokker D 7; deux de nos avions sont abattus, les pilotes tués. Un avion ennemi est abattu dans nos lignes par le sous-lieutenant Marinovitch (20e appareil). L'Escadre 2 avec deux groupes de combat (Groupe de Combat 13 et Groupe de Combat 17) protège la mission de bombardement. Nos patrouilles ne signalent qu'une faible activité ennemie n'inquiétant pas les Breguet. Au total pour l'Escadre 1 -96 sorties -5 combats -1 avion ennemi abattu Pertes: Maréchal des logis Daniel, caporal Cottaz (Spa 93) tués en combat. Pour l'Escadre 2 -71 sorties -2 combats - 2 avions abattus (sous-lieutenant Lecomte, Spa 88) -1 avion probablement abattu -1 attaque de Drachen -36.700 tracts. Perte: 1 pilote non rentré sous-lieutenant Haegelen, Spa 100. Au total pour la Division Aérienne -190 sorties de chasse ou de protection -131 sorties de bombardement ont été faites, au cours desquelles: -33.160 kg de projectiles ont été lancés -14.040 cartouches tirées -3 avions ennemis abattus (2 homologués) -76.200 tracts lancés -88 clichés pris.
DCA Activité faible sur les lignes, de 14 heures à la nuit; plus active au passage des bombardiers.
L'appareil abattu dans nos lignes par le sous-lieutenant Marinovitch appartenait à la Jagdstaffel 45. La grosse patrouille de Fokker D 7, signalée par le Groupe de Combat 15, portait un "N" blanc sur le dessus du plan supérieur et des zébrures noires et blanches sur le fuselage. Cette formation est connue comme très bonne.
Le Groupe de Combat 20 a fait mouvement dans la journée du 27 octobre. Il s'est transporté de Remennecourt à Thillois. Le Parc 113 est maintenu provisoirement à Pargny-sur-Saulx. 28 octobre
Temps beau avec brume le matin. Dégagé dans l'après-midi. Visibilité assez bonne-
La 5e Armée attaquant à 11 heures sur le front Saint-Quentin-le-Petit, Condé-lès-Herpy, la 1ère Division Aérienne, sur la demande du général commandant l'Armée, porte tout son effort dans la région Séraincourt -Remaucourt - Son et les ravins environnants où de nombreux rassemblements de troupe et convois avaient été observés. Heure moyenne du bombardement: 11h 50 Altitude moyenne du bombardement: 1.800m. La protection immédiate est assurée par des R XI. La couverture de flanc et de front par deux Groupes de Combat (15 et 18). L'aviation ennemie pendant l'expédition se montre inactive et refuse le combat. La DCA est active pendant l'expédition et fait barrage au-dessus des objectifs. Plus de 36 tonnes de projectiles sont lancés avec efficacité sur Séraincourt, Remaucourt, Son et ravins environnants avec les résultats suivants: -bombardement très efficace de la région Nord, Nord-est et Nord-ouest de Remaucourt. -incendies du Nord de ce village. La route à la sortie Nord semble être sérieusement atteinte (contrôlée par photographies). -éclatements et incendie dans Son. En outre, 19.480 cartouches sont tirées sur les objectifs du champ de bataille. 189 clichés pris 108.500 tracts lancés. Au total pour la Brigade: -139 avions ayant bombardé -20 avions R XI d'accompagnement - 36.070 kg de projectiles lancés -9.480 cartouches tirées. -103.500 tracts lancés -189 clichés pris.
Les Groupes de Combat 15 et 18 protègent efficacement l'expédition de bombardement sr Séraincourt - Remaucourt. Quelques patrouilles de Fokker D 7 se trouvant sur les lignes refusant le combat. Le Groupe de Combat 19, vers 15h assure la protection d'un jalonnement dans la région Waleppe - Saint-Fergeux; plusieurs biplaces et monoplaces ennemis sont rencontrés: 2 d'entre eux sont probablement abattus.
Les Groupes de Combat de l'Escadre assurent une permanence sur le front de l'Armée, de 10h 50 à 16h. Les Groupes de Combat 13 et 20 protègent en même temps une mission de jalonnement entre 12 et 13h 30; quinze combats sont livrés par nos pilotes et quatre avions ennemis sont certainement abattus. En outre, quatre avions de Corps d’Armée sont dégagés par des patrouilles des deux Escadres. Au total pour l'Escadre 1 -94 sorties -6 combats -1 attaque de Drachen -2 avions probablement abattu -150 cartouches tirées au sol. Pertes: Le sergent Dussourd (Spa 94) et l'adjudant Poucard (Spa 97) se tuent accidentellement. Pour l'Escadre 2: -120 sorties -15 combats -4 avions abattus -1 probable Pertes: 3 pilotes mon encore rentrés: maréchal des logis Launay (Spa 65) sergent Hahn (Spa 89) sergent Cerci (Spa 77).
Pour la Division Aérienne: -234 sorties de chasse et de protection -139 sorties de bombardement -36.070 kg de projectiles lancés -19.630 cartouches tirées -4 avions abattus -3 avions probablement abattus -127.500 tracts lancés -189 clichés pris Les 4 avions abattus l'ont été: Un par le lieutenant Cayol (Spa 65). 3e victoire Un par l'adjudant Delzenne (Spa 88). 7e victoire Un par le sous-lieutenant Coadou (Spa 88). 8e victoire Un par le maréchal des logis Launay (1er appareil), adjudant Pautet (1er appareil) tous deux de la Spa 65. Renseignements recueillis
DCA ennemie. Activité forte pendant le bombardement où elle fait barrage sur les objectifs.
La région Séraincourt - Remaucourt semble peu animée au passage des bombardiers. Ces derniers signalent des incendies dans Chaumont -Porcien, Ecly et Barby. 30 octobre
Beau temps, brumeux, bonne visibilité
Sur la demande de la 5e Armée, la 1ère Division Aérienne fait protéger deux jalonnements effectués à 15 heures. Des patrouilles volontaires sont faites dans le secteur de la 5e Armée, jusqu'à la nuit.
Le Groupe de Combat 18 assure la protection d'un jalonnement dans la région de Banogne - Saint-Fergeux. Quelques patrouilles de Fokker D 7 sont vues croisant dans leurs lignes entre Château-Porcien et Saint-Quentin-le-Petit. Plusieurs combats sont livrés sans résultat. Une patrouille volontaire du Groupe de Combat 19 agit dans le même secteur et aperçoit un groupe de sept Fokker croisant au Nord de Rethel.
Le Groupe de Combat 20 assure la protection d'un jalonnement dans la région Saint-Fergeux, Herpy, Château-Porcien. Il signale une activité aérienne ennemie moyenne et livre combats sans résultat. Le Groupe de Combat 13 et le Groupe de Combat 17 font des patrouilles volontaires. Le Groupe de Combat 13 livre un combat sans résultat. Au total Pour l'Escadre 1: 36 sorties 5 combats Pour l'Escadre 2: 74 sorties 8 combats 10.330 tracts. Pertes 3 pilotes non rentrés: Lieutenant Malga (Spa 162) Maréchal des logis Nolet (Spa 68) Sergent Guers (Spa 68). Pas de bombardement *-Mouvements intérieurs Le Groupe de Combat 19 a fait mouvement le 30 octobre sur la Ferme d'Alger[1]. 31 octobre
Ciel nuageux. Visibilité assez bonne le matin; passable dans l'après-midi.
Chaque escadre devait tenir un Groupe de Combat prêt à partir après préavis de deux heures.
Le Groupe de Combat 17 exécute des patrouilles volontaires entre 13h 30 et 15h, sur le front Vouziers - Sissonne. Le Groupe de Combat 20 exécute également des patrouilles volontaires entre 8 heures et 9h 45 et entre 14h 30 et 16h 30 sir le même front Aucun combat. Au total pour l'Escadre 1: 38 sorties
La Brigade était à l'entrainement.
Le Groupe de Combat 13 a fait mouvement sur Marson-Francheville Le Groupe de Combat 15 sur Mélette PC Escadre 1 sur Mélette. Renseignements recueillis Aviation ennemie
DCA: vers 9h, active, secteur Rethel . Saint-Fergeux. Vers 14h, région Château-Porcien, Lappion, Voncq. 1er novembre
Temps très brumeux le matin. Se dégage un peu vers midi, mais la visibilité reste médiocre.
La 1ère Brigade de bombardement avait mission de bombarder à14 30, la région Noirval et Châtillon sir Bar à 1.500m d'altitude. Très bien protégé par deux Groupes de Combat de l'escadre et les escadrilles de R XI, les Groupes de Bombardement ont pu, sans être inquiétés par l'aviation ennemie, explorer en détail et exploiter toute la région Noirval, Châtillon sur Bar, Balienville et pousser jusqu’à Authe et Le Chesne où ils apercevaient d'importants mouvements. Les résultats ont été particulièrement brillants.
-Brieulles sur Bar Châtillon sur Bar, Tannay, Le Chesne -La Ferme Batacourt (2km Sud-ouest des Petites Armoises) pleine de voitures. -Un convoi d'une dizaine d'autos route Authe - Brieulles -Une file de dix camions entre Quatre-Champs et Moirval -Trente autos arrêtées lisière Sud du bois de Sy - Un gros convoi allant de Le Chesne à Tannay - les bois au Sud-est de Noirval et au Sud de Châtillon sur Bar (de ce dernier un grand nombre de chevaux s'enfuient après le bombardement et sont alors mitraillés par les équipages). Un détachement d'Infanterie (deux compagnies environ) est mitraillé et se disperse.
-Noirval - Châtillon sur Bar - La Ferme Gican - les Petites Armoises - la voie ferrée à l'Est de Le Chesne - Authe et les convois vus dans la région d'Authe. A signaler particulièrement: 1 parc à voitures et des chevaux atteints a Nord de Châtillon. Total général du Bombardement -148 avions ont bombardé -17 avions R XI ont accompagné -39.600 kg de projectiles lacés -16.530 cartouches tirées -112.000 tracts lancés -70 clichés pris. -3- Aviation de combat
Le Groupe de Combat 18 assure la protection d'un jalonnement vers 10h. Les avions de Corps d’Armée effectuent leur travail sans être inquiétés. Une patrouille de cinq Fokker D 7 rentre dans ses lignes à l'approche des Spad. Le Drachen de Machéroménil est attaqué et incendié à 10h 55. De 15h 30 à 16h 15, le Groupe de Combat 18 effectue des patrouilles volontaires dans la région de Vouziers. Les Groupes de Combat 15 et 19 protègent le jalonnement de 14 heures- Faible activité de l'aviation ennemie: Quinze Fokker D 7 croisant loin à l'intérieur de leurs lignes. Au total, pour l'Escadre 1: -92 sorties -1attaque de Drachen -1 Drachen incendié par le maréchal des logis Sainz de la Spa 94 (4e appareil).
Les Groupes de Combat 13 et 20 assurent de 14h à 15h, dans d'excellentes conditions, la protection de l'expédition de bombardement.
Le Groupe de Combat 20 livre 4 combats sans résultat. Le Groupe de Combat 17 effectue, à la même heure, des patrouilles offensives sur la gauche de l'Armée Américaine. Aviation ennemie à peu près nulle. Au total pour l'Escadre 2 -106 sorties -5 combats -1 attaque de Drachen. Pertes: 1 pilote non encore rentré (sergent Fourcade, Spa 15). Renseignements recueillis -1- Activité de l'aviation ennemie
De 14 à 16h, une trentaine de monoplaces en cinq patrouilles et quatre biplaces vus dans leurs lignes Un "T" d'atterrissage à l'Est de Tannay (Nord route Le Chesne - Grandes-Armoises). Un autre "T" plus à l'Est. Drachen en ascension: Macheronmesnil, Corne Est du Bois du Chesne. Drachen au sol: région Noirval, près route Le Chesne - Brieulles. -2- DCA Active et précise dans la région Châtillon - Le Chesne pendant l'expédition de bombardement. Nombreux appareils touchés. -Mouvements au sol Impression générale d'une grande animation sur l'arrière-front ennemi dans la région comprise entre Châtillon - Brieulles et Le Chesne (toute cette région parcoure par les pelotons a été bombardée et mitraillée). De nombreux convois sont signalés semblant avoir une orientation générale Nord. Quelques troupes en mouvement. Convois et troupes sont attaqués à la mitrailleuse. L'action du bombardement s'est effectuée sur toute cette zone arrière des champs de bataille de la 4e Armée et de l'Armée US. 2 novembre
Ciel couvert le matin. Pluie à partir de 10 heures.
Néant
Une patrouille du Groupe de Combat 15, allant sonder le temps dans la région de Vouziers rencontre et attaque deux biplaces à 9h 40 et 9h 55 a Sud-est de la Croix-aux-Bois. Les observateurs sont tués. Au total pour l'Escadre 1: -2 sorties -2 combats
Le Groupe de Combat 17 assure la protection d'un jalonnement à 10h 15 sur le front Semuy - Longwy. Il interdit l'approche de nos avions de Corps d’Armée à des patrouilles de Fokker contre lesquels il livre un combat. Le Groupe de Combat 20 envoie trois patrouilles légères au début de matinée pour reconnaître l'état de l'atmosphère dans la zone de bataille. A total pour l'Escadre 2: -28 sorties -1 combat -8000 tracts lancés. Renseignements Aviation ennemie
4 novembre
Temps nuageux et brumeux le matin. Se dégage vers midi. Bonne visibilité.
En vue de soutenir l'attaque de la 1ère Armée US la Brigade reçoit l'ordre de bombarder à 13h 30 les carrefours de Stonne et de La Besache, points de passage de première importance pour l'ennemi en retraite et d'exploiter les régions environnantes. Protégés par deux Groupes de Combat de l'escadre 2 et les escadrilles de R XI qui les ont aidé à briser l'attaque de deux patrouilles de Fokker D 7 les Groupes de Bombardement ont pu explorer la région du Vivier, Stonne, La Besace, Beaumont Yoncq, Flaba et Raucourt.
1 patrouille de quatre Fokker D 7 attaque de loin un de nos pelotons.
L'escadrille 134 attaquée par cinq Fokker D 7 au-dessus de La Besace est dégagée par les R XI et sept Spad aussitôt arrivés en renfort. Total général du Bombardement: -148 appareils bombardent -18 R XI accompagnent -38.150 kg d'explosif sont lancés -16.200 cartouches sont tirées -98 clichés photographiques son pris -11.500 tracts sont lancés -2 avions ennemis sont touchés Pertes: 1 équipage probablement chez l'ennemi
Le Groupe de Combat 15 et le Groupe de Combat 18 envoient des patrouilles de sondage à 8h 40. En outre, le Groupe de Bombardement 15 assure la protection d'un jalonnement à 11h sur les lignes Il livre ces combats très durs au cours desquels deux Fokker D 7 paraissent sérieusement touchés. Le Groupe de Combat 18 protège le jalonnement effectué à 10 heures sur la ligne Semuy. Le Chesne, Pierremont. Plusieurs combats sont livrés sans résultat. Le Groupe de Combat 19 assure en coopération avec le Groupe de Combat 15 le jalonnement. Au total pour l'Escadre 1. -98 sorties -13 combats -1 avion probablement abattu -2 sérieusement touchés
Le Groupe de Combat 13 et le Groupe de Combat 17 protègent l'expédition de bombardement de 13h 20 à 14h 10. Le Groupe de Combat 20 fait des patrouilles volontaires et se porte à 13h 30 à la rencontre des avions de bombardement. Huit combats sont livrés par l'Escadre au cours desquels deux avions sont probablement abattus et un sérieusement touché. Au total pour l'Escadre 2: -125 sorties -19.500 tracts lancés -500 cartouches tirées sur objectifs à terre. -2 avions probablement abattus -1 avion sérieusement touché. Pertes: 2 pilotes non rentrés Maréchal des logis Cordier (Spa 84) Caporal Houllier (Spa 88) Renseignements recueillis -1- Activité de l'aviation ennemie
DCA: Activité moyenne. 5 novembre
Eclaircie le matin. Viel couvert ensuite; pluie et très fort vent du Sud-ouest.
Un mouvement de repli ennemi s'étendant de l'Escaut à la Meuse ayant été signalé, l'ordre est donné aux Escadres d'effectuer des reconnaissances d'officiers sur le front de la 4e Armée et sur la gauche de la 1ère Armée US. Malgré les conditions atmosphériques les plus défavorables, nuages bas, pluie et très fort vent du Sud-ouest, les avions volant très bas, souvent à 50 mètres, rapportent de nombreux renseignements très précis et attaquant à la mitrailleuse, convois, voitures, colonnes d'Infanterie et batteries d'artillerie. En outre, un Groupe de Combat assure la protection d'un jalonnement.
Une patrouille du Groupe de Combat 19 croise à 7h 30 sur la ligne Vendresse - Raucourt - Mouzon. Des reconnaissances d'officiers sont faites dans la même région par le même Groupe de Combat à 11h 30. Le Groupe de Combat 18 envoie des reconnaissances d'officiers à 14 heures par les routes Rethel - Novice-Porcien -Attigny - Poix-Terron - Tannay - Connage - La Besace - Raucourt. Le Groupe de Combat 15 opère de 4h 35 à 16h 30 dans la zone Tourteron - Rethel. Au total pour l'Escadre 1: - 54 sorties (13 reconnaissances d'officiers) - 3.000 cartouches sur objectifs à terre.
Le Groupe de Combat 13 fait dans la matinée deux patrouilles volontaires et effectue de 14 à 6h des reconnaissances d'officier de Rethel à la Meuse. Le Groupe de Combat 17 envoie à 8 heures une patrouille de sondage et assure la protection d'un jalonnement à 10h. Aucune activité d'aviation ennemie. Le Groupe de Combat 20 envoie des reconnaissances d'officiers de 12h à 13h. Une de ces reconnaissances est violemment prise à partie par la DCA ennemie. Au total pour l'Escadre 2 - 67 sorties (10 reconnaissances d'officiers) - 1 combat - 1.300 cartouches tirées sur objectifs à terre. - 2.500 tracts. Pertes: 3 pilotes non rentrés. - Sergent Gobe (Spa 68) - Sergent André (Spa 88) - Caporal Breton (Spa 84) Renseignements recueillis -1- Aviation ennemie
-2- DCA Assez active dans la région d'Attigny vers 11h et à Vendresse à 13h. 6 novembre
Brouillard le matin. Plafond bas ensuite avec pluie et très fort par intermittence.
La Brigade de bombardement a reçu à midi l'ordre d'envoyer des patrouilles légères, se succédant, sur le circuit Rethel, Novy, Faissault, Poix-Terron, Mazerny, Bouvellemont, avec retour par Chagny ou Le Chênes. Ces patrouilles devaient se succéder de 3h à la nuit, avec mission de précipiter la retraite ennemie.
Malgré le temps très mauvais, la 1ère Brigade a pu agir au moyen de pelotons légers de volontaires très exercés.
Vingt-six avions ont lancé entre 14h 50 et 15h 10 7.000 kg d'explosif à l'altitude de 1.00m et tirés 5.000 cartouches sur les troupes et convois rencontrés sur l'itinéraire Faissault, Vieil Saint-Remy, Launois
Quarante avions ont lancé de 15h 20 à 15h 40 7.000 kg d'objectifs à l'altitude de 800m et tiré 5.800 cartouches sur troupes et convois sur route dans le voisinage de Faissault, Vieil-Saint-Remy, Poix-Terron. -Quatre R XI accompagnant les patrouilles de Breguet pendant leurs missions. Total du bombardement -66 sorties de bombardement -4 sorties d'accompagnement -15.460 kg d'explosifs lancés -11.550 cartouches tirées sur objectifs de terre -73 clichés pris -1.500 tracts jetés. Pertes: Un appareil non rentré.
Le Groupe de Combat 15 et le Groupe de Combat 19 envoient de 14h à 16h des patrouilles légères successives sur l'itinéraire Rethel, Faissault, Launois, Poix-Terron, Bouvellemont. Des convois, un train en marche de Lanois à Poix-Terron sont mitraillés. Au total pour l'Escadre 1 -16 sorties -1.200 cartouches
Les 3 Groupes de Combat envoient de 14 à 16h des patrouilles qui opèrent dans la région Omont, Vendresse, Raucourt et poussent jusqu'à Mouzon, Sedan et en vue de Charleville-Mézières. Elles rapportent de nombreux renseignements précis sur la situation des troupes ennemies, les mouvements sur route et voies ferrées. Au total pour l'Escadre 2: -66 sorties -100 cartouches tirées sur objectifs à terre -600 tracts jetés. Aviation ennemie
L’Armistice arrive alors qu’un projet de 2e Division Aérienne était à l’étude. Cette organisation n’était en effet pas conçue comme une structure définitive. Elle avait d’ailleurs grandement évolué, dans son institution et dans sa mise en œuvre au cours des mois écoulés. Elle avait fait la preuve de son efficacité, et les oppositions manifestées à sa création s’étaient éteintes. Aussi le général Duval assuré de sa pérennité en avait-il laissé le commandement au colonel de Vaulgrenant en septembre. Au 11 novembre alors que les Allemands ne disposaient que de 2.700 avions opérationnels, l’inventaire de la force française était le suivant : Etat de l'aviation opérationnelle française au 11 novembre 1918.
6 Groupes de combat, 24 escadrilles de combat de 18 Spad : 432 avions. 5 Groupes de Combat, 15 escadrilles de bombardement de jour de 15 Breguet: 225 avions. 4 escadrilles de protection de 15 Caudron R XI: 50 avions. Total: 717 avions.
7 Groupes de Combat, 30 escadrilles de 18 Spad: 540 avions. 12 escadrilles d'Armée de 15 Spad: 180 avions. Total : 720 avions.
3 Groupes de Bombardement, 9 escadrilles de 15 Voisin: 135 avions. 1 Groupe de Bombardement, 3 escadrilles de 15 Farman: 45 avions. 1 Groupe de bombardement, 2 escadriles de 10 Caproni: 20 avions. Total: 200 avions.
148 escadrilles à 10 ou 15 avions dont 645 Breguet XIV, 530 Salmson 2A2, 305 Spad, 30 Caudron R XI et 75 Voisin 10 . Total: 1.585 avions. ,
Le rôle décisif de la DAé, en comparaison de son effectif, alimente le débat entre aviation réservée (sous commandement du GQG) et aviation organique (sous commandement d’une armée ou d’un corps d’armée). Il conforte les partisans d’une autonomie de l’aviation, débat qui conduira à la création de l’Armée de l’Air [1] A9 km au sud-est de Reims. |
Observation |