L'action de la DAé doit précéder l'attaque. |
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L’aviation française gagne la bataille aérienne 70 bombardiers, 280 chasseurs appuient l'attaque française L'action de la DAé doit précéder l'attaque 150e bombardement du sous-lieutenant Gignioux Reprise de l'offensive française entre l’Oise et l’Aisne 100e bombardement : Adjudant Paris , Maréchal des logis de Morais La DAé est mise au service de la 1ère Armée américaine Présence sur deux fronts: front de la 1ère Armée américaine à l'est, front Vouziers-Grandpré au Nord |
L'action de la DAé doit précéder l'attaque. 28 juillet
Les reconnaissances de la DAé doivent s'efforcer en ce moment, de préciser les indices qui pourraient permettre de délimiter le repli allemand au Nord de la Marne. Dans cet ordre d'idée il importe de surveiller: -1- Terrain d'aviation
Sermoise - Ciry-Salsogne - Quincy -Mont-notre Dame - Mont-Saint-Martin -La Cense - Bonnemaison - Courcelles - Paars - Bazoches -Perle - Baslieux -Barthonval.
Leurs emplacements pouvant donner une indication sur la distance de nouveaux fronts. Surveiller les plateaux entre la Vesles et l'Aisne et au Nord de l'Ailette. -2- Destructions. Limite Nord des incendies allumés par les allemands ou des destructions opérées par eux. Voie ferrée de Fère-en-Tardenois à Bazoches; de Muizon à Missy-sur-Aisne. Passage de la Vesles. Passage de l'Aisne. -3- Travaux nouveaux. Organisation possible d'une ligne de résistance au Sud-Ouest de la Vesles inférieur et de l'Ardre. Prolongement possible vers la vallée de l'Aisne de notre ancienne ligne d'ALGP à voie normale de Courlandon à Merval. Tous ces renseignements constitueront des indices de haute importance dans la situation actuelle. Ils seront recueillis avec soin et précisé par la photographie toutes les fois que le temps le permettra. Les renseignements recueillis vont répondre à ces directives, que ce soit par l’aéronautique de la 5e Armée ou par la DAé. Il s’agit alors de pouvoir empêcher ou gêner au maximum le transfert en repli des dépôts de munition et matériel allemands qui seraient mis en oeuvre sur une ligne de défense arrière. Cependant la mise de la DAé au service de l’offensive du 30 juillet va modifier la priorité des missions.
5e Armée. Pendant l’offensive, il faut noter que la DAé est amenée à agir avec l’ensemble des escadrilles, que ce soit le Groupe de combat dépendant de l’Armée ou les escadrilles sous les ordres des Corps d’Armée. La contribution de la DAé dépasse les missions propres à la conquête de l’air ou la recherche des combats. Le compte-rendu de l’Aéronautique de la 5e Armée vient ici en complément de celui des escadrilles de la DAé
Nuages bas. Pluie. Vent assez violent. Opérations
Le sous-lieutenant Dumas de la Spa 12 parti en patrouille à 18h 20 n'est pas rentré. L'adjudant Petit-Delchet de la Spa 57 fait une chute au départ et se tue.
1 reconnaissance par une patrouille de 10 monoplaces. 1 combat. 1 avion ennemi probablement abattu à 13h 45 dans la région de Ville-en-Tardenois.
75 sorties. 6 missions d'infanterie. 28 reconnaissances à basse altitude de 500 à 1.200, certaines jusqu'à 8km dans les lignes ennemies. 3 surveillances rapprochées. 1 vol de protection. 400 kg de bombes sont lancés par le 82 Squadron sur le Bois de Beneuil. L'adjudant Heroguez de l'escadrille 4 est blessé au pied d'un éclat d'obus. Aérostation: Pas d'ascension.
Situation: Malgré le mauvais temps nos avions cherchent à préciser le contour apparent de nos troupes. En fin de journée nous occupons: Bligny le sommet de la Montagne de Bligny, la ferme Michel Renaud, Sud de Chambrecy, Sud Ville-en-Tardenois. Damp à l'Ouest de Ville-en-Tardenois. Sud de Romigny - Bétheny. Sud de Villers-Agron - Château-Neuville - Nord de St Gemme. Nord de la Brillenie - Nord de la Grange aux Bois. Mouvements La surveillance de la circulation ennemie n'a pu être continuée en raison de la mauvaise visibilité. Peu de mouvements sont signalés le matin. En dehors de 2 convois importants.
Dans cette collaboration la Division Aérienne a sa place dans l’offensive de manière directe et significative. Elle ne doit pas, en effet accompagner l’attaque mais la précéder. "La 5e Armée devant déclencher une attaque dans la matinée du 29, demande à la Division Aérienne de faire appuyer par la 1ère Brigade d'aviation, en bombardant antérieurement à cette attaque certains points délicats et en exploitant le champ de bataille a moment de la retraite possible de l'ennemi". Mission: Deux groupes de bombardement à 9h 30 (l'attaque de la 5e Armée est fixée à 10 heures), bombarderont les noeuds de communications de Fismes et de Jonchery-sur-Veles. Un Groupe de combat de l'Escadre 1 protégera cette opération en croisant au plafond pendant toute la mission au-dessus de la région bombardée. Un Groupe de bombardement et deux Groupes de Combat se tiendront prêts à être lancés sur l'ordre du commandant de la Brigade pour l'exploitation du champ de bataille." Le compte-rendu confirme
Chargée de bombarder un peu avant l'attaque, 9h 30, les points de passage importants et les noeuds de routes et de voies ferrées. Quarante-six avions bombardent accompagnés par des R XI 9.600 kg de projectiles 3 combats 1 avion certain: Sergent Rouguy, pilote; sergent Sézard, mitrailleur (Escadrille 239).
Chargée d'assurer la protection du bombardement et de nettoyer le ciel un peu avant l'attaque. 9h 30. 25 sorties en 4 patrouilles 2 combats 1 avion ennemi abattu. Les patrouilles ennemies qui ont tenté d'attaquer le Groupe de bombardement ont été attaquées et dispersées elles-mêmes par les avions du Groupe de Combat 19 chargés de protéger la mission de bombardement. Quant à la 2e Brigade ses missions complémentaires sont : Liaison avec la 10e Armée. Mission de tenir l'air de 7h à 11h et de 14h à 19h pour l'attaque de l'aviation ennemie et la protection des avions de Corps d’Armée. Journée du 1er août L’aviation allemande est très active peut-être pour protéger l’évacuation de la vallée de la Vesle. Les patrouilles de reconnaissances aériennes du Groupe d'Armées de Réserve, du Groupe d'Armées du Centre et de la Division Aérienne, s’unissent pour provoquer d’importants incendies à Fismes, Soissons, Loupeigne, Arcy-Sainte-Restitue, Branges, Lhuys et Bruys,
Temps assez beau mais brumeux.
La 1ère Brigade avait deux Groupe de Combat à la disposition de la 6e Armée.
31 sorties en 5 patrouilles 1 combat. Aviation ennemie peu active et se maintenant dans ses lignes.
29 sorties en 5 patrouilles. 1 combat L'aviation ennemie se maintient peu active.
38 sorties en 8 patrouilles 2 combats au cours desquels 1 avion ennemi est probablement abattu dans la région de Dole.
23 sorties en 4 patrouilles 6 combats au cours desquels 1 avion ennemi est probablement abattu. Les équipages signalent une aviation ennemie très forte et très mordante. De durs combats sont livrés notamment contre une patrouille de vingt monoplaces ennemis. Au total: 128 sorties en 23 patrouilles 10 combats 2 avions probablement abattus.
La Brigade devait coopérer à l'action de la 10e armée.
-L'Escadrille C 46 devait assurer la protection de ces bombardements.
Elle exécute au total: 128 sorties en 14 patrouilles au cours desquelles sont livrés 6 combats. 1 avion ennemi (monoplace Fokker D 7) est abattu dans nos lignes près de Villemoyenne à 14h 15 par le sous-lieutenant Coadou (Spa 88) (2e victoire). L'appareil est détruit et le pilote blessé à la main.
L'escadrille C 46 exécute une reconnaissance à vue de 4 appareils de 17h à 18h sur l'itinéraire Septmonts - Ambrief - Chacrise - Nampteuil - Waast - et Violaine - Arcis Ste Restitue et Saponay. 2 combats sont livrés sans résultat.
Pertes: 1 pilote blessé non gravement (lieutenant Camplan- Spa 84) 1 pilote tué par accident: lieutenant Guérin, commandant l'escadrille Spa 88, à la suite d'une chute au départ. Au total pour l'Escadre 2: 128 sorties 14 patrouilles 6 combats. Renseignements recueillis Mouvements. Circulation sur voie ferrée Quelques trains sur les lignes Nord de l'Aisne Quelques trains sur les lignes Guignicourt - Pontavert Quelques trains sur les lignes Remies - Laon. Les gares suivantes sont encore occupées: Gare de la route 44: 48 wagons Chaudardes: 160 wagons Oeuilly: 1 cinquantaine Gare de Vailly: Quelques petites rames Guignicourt: 4 rames de wagons Voie de garage Nord-est Pignicourt: 1 rame de wagons Plus aucun wagon en gare de Fismes. Circulation sur route: Les reconnaissances photos donnent les renseignements suivants sur les mouvements de routes: Circulation importante sur les routes entre Aisne et Vesles, en majorité vers le Nord. Circulation importante sur la route au Nord de l'Aisne en majorité vers l'Est Aviation allemande: Nombreuse mais peu agressive.
Terrains d'aviation allemands
Reconnaissance de nuit: Nombreux incendies dans l'arrière-front donnant l'impression de la préparation d'un recul. Peu de DCA au Sud de l'Aisne
Le caporal Perrin de la Spa 73 et l'adjudant Raszecoski de la Spa 96 ne sont pas rentrés. L'adjudant Girod de la Spa 73 livre un dur combat contre 4 Fokker. Un appareil à fuselage rouge très sérieusement touché sur la queue, puis se met en vrille et tombe dans la région de Septmonts. Le caporal Hoguet (Spa 96) se tue accidentellement sur le terrain. Au total: 37 sorties dont 8 patrouilles 3 combats 1 avion ennemi certainement abattu 1 avion ennemi probablement abattu.
L'Escadrille C 45 a effectué dans la région de Soissons - Fismes une croisière offensive de quatre avions, de 15h 50 à 18h 15.
Activité au sol Aucune circulation chez l'ennemi. Quelques incendies ont été signalés à Nerey, Perles, au Nord-ouest de Crouy, à l'Ouest de Bucy-le-Long. Quelques Drachen en ascension vers Cormicy, Ieuilly-sur-Aisne, au Nord de Wailly et vers le Fort de la Malmaison. Aviation ennemie
Entre Fismes et Soissons, quelques grosses patrouilles d'une quinzaine d'appareils ont pénétré par moments dans nos lignes. 2 août
Temps très pluvieux, nuages bas.
Le Groupe de Combat 15 a exécuté de 18h à 20h douze sorties en trois patrouilles. Il ne rencontre pas d'aviation ennemie. Ces patrouilles mitraillent au sol des troupes et des convois nombreux dans la vallée de la Vesle et de l'Ardre et plus spécialement vers Crugny. Au total: 12 sorties en 3 patrouilles
Homologation: Le Drachen abattu en flammes l'a été dans la région de Gury, vers 18h 20 par le sous-lieutenant Boyau (Spa 77) 29e victoire. Opérations Trente-deux avions du Groupe de Bombardement 8 et dix-huit avions du Groupe de Bombardement 10 ont bombardé es gares de Ham, Tergnier, Nesle, Hombleux, les bivouacs région Guiscard - Tergnier et les Bois au Sud de Roye et de Nesle. Au total 11.892 kg de bombes ont été lancés dont 3.800 kg sur Ham 500 cartouches de mitrailleuse ont été tirées à faible altitude sur les bivouacs de la région d Guiscard. Résultats observés: 1 incendie suivi de fortes explosions et provoqué dans le Bois de Fresnières, Sud de Roye. 1 reconnaissance de la région Roye -Ham - Tergnier Rectificatifs Le corps du lieutenant Mazimann, commandant la Spa 159, porté disparu au CR du 20 juillet a été retrouvé dans les débris de son appareil à 1km Sud de Ploisy, au point 71-01. Le corps du sergent Denis (Spa 162) porté disparu au CR du15 juillet a été retrouvé près de son appareil brisé entre Courthiézy et Dormans au point 93-03. Journée du 3 août
Nuages et pluie. Eclaircies rares et courtes.
Profitant des éclaircies, les trois Groupe de Combat ont effectué des patrouilles dans l'après-midi. Un avion ennemi a été abattu en flammes par le maréchal des logis de Gaillard et s'est écrasé au sol entre Jonchery et Fismes. Deux autres combats ont été livrés au cours desquels 1 avion ennemi a été probablement abattu dans la région de Breuil-sur-Cesles. Journée du 4 août
Ciel couvert. Nages bas. Quelques averses. Quelques éclaircies.
Mêmes missions et mêmes dispositions que pour la journée du 2 août.
Ces patrouilles n'ont rencontré qu'une aviation ennemie peu active et n'ont pu livrer aucun combat. Au total: 39 sorties en 9 patrouilles.
7 août
Escadres de bombardement de nuit du G. A. R. mises à la disposition de la 1ère armée; Division aérienne mise aux ordres du général commandant la 1ère armée;
Observations, liaisons, reconnaissances rapprochées (jusqu'à la Somme). Assurées sous la direction du commandant de l'aéronautique de l'armée avec les moyens organiques. Patrouilles rapprochées. Assurées sous la direction du commandant de l'aéronautique de l'armée avec les deux groupes de combat G. G. 12 et G. C. 16. Ces deux G. C. étant insuffisants pour cette mission qui doit être permanente et s'étendre à tout le front de l'armée, le commandant de la D.Aé. sera prié chaque jour de mettre à la disposition du commandant de l'aéronautique de l'armée un renfort suffisant, en principe un G. C., travaillant de 11h 30 à 15h 30. Reconnaissances à grande distance de jour et de nuit (au-delà de la Somme). (Exécution du programme général fixé par la note n° 1278/Aé. du général commandant le G.A.R.) Mission assurée par le commandant de la DAé. disposant de sa grande unité aérienne et de l'escadre de bombardement de nuit du G. A. R. Bombardement (de jour et de nuit). Mission assurée par le commandant de la D.Aé. disposant de deux groupes de bombardement de nuit. Grandes opérations de combat. Attaque des Drachens. Mission assurée par la DAé. Pour parer à l'éventualité d'une attaque en force par l'aviation ennemie, le commandant de la DAé. maintiendra toujours une réserve disponible et alertée de deux escadrilles. III. — Le commandant de la DAé est aux ordres directs du général commandant l'armée. Il aura une liaison permanente à l'état-major de la 1ère armée. Une liaison directe et réciproque sera établie entre la DAé et le commandant de l'aéronautique de la 1ère armée.
Signé Debeney.
Il prendra de suite les ordres du général Debeney. III. — Il se réservera la possibilité d'agir avec une partie de ses forces à partir du 10 août pour le compte de la 3e armée avec laquelle il entrera de suite en liaison.
Cette instruction du général Debenay fixe les consignes dans la préparation de la 3e bataille de Picardie. Observations, reconnaissances, et patrouilles rapprochées seront du ressort de l’Aéronautique de l’Armée. Reconnaissances à grande distance, bombardements de jour et de nuit, opérations de combat sont sous les ordres du commandant de la Division Aérienne qui maintiendra toujours deux escadrilles de réserve en alerte. Journée du 8 août
Le jour, ciel couvert, brume dans la matinée, plafond très bas. La nuit, bancs de brume, nuit très obscure.
-Un seul Groupe de Combat en alerte (fourni par la 1ère Brigade) -patrouilles légères offensives (attaque des Drachen et des troupes à terre) fournies de 12h à 18h par la 1ère Brigade, après 18h par la 2e Brigade. -missions de bombardement non changées.
Etant donné le plafond très bas elle n'a envoyé conformément aux ordres que des patrouilles légères (pilotes confirmés) Au total: 37 sorties Pas de combat 1 Drachen est ramené au sol (ou descendu) après attaque d'une patrouille (Drachen de Lignières). Escadre 12 Pas de sortie sur les lignes (quelques sorties de sondage).
Quelques patrouilles volontaires sont organisées avant 18h. A partir de 18h les trois Groupe de Combat survolent en force le front de bataille et ne rencontrant pas d'aviation ennemie, attaquent les troupes à terre. Au total: 110 sorties en 19 patrouilles 4 combats 1 attaque de Drachen 1 Drachen abattu en flammes 2 avions probablement abattus 2.500 cartouches tirées contre terre Pertes: Un avion est abattu (Probablement sur une trajectoire d'obus : sergent Hintz Mitchell (Spa 77)
Escadrille C 46: Aucune sortie de guerre.
Bombardement de nuit. Trente-trois avions du Groupe de Bombardement 8 et quatorze avions du Groupe de Bombardement 10 prennent le départ pour bombarder les gares de Hombleux - Ham – Roye. Au total: Quarante-deux avions remplissent leur mission et lancent plus de 9 tonnes et demi de projectiles sur les objectifs (3.000 kg sur la gare de Roye). Résultats observés: Un incendie suivi d'explosion, se déclare en gare de Roye. Un incendie important en gare de Nesle. Missions de reconnaissance: Région de Nesle - Ham - Roye.
Brume et plafond très bas.
Quelques mouvements locaux de troupes allemandes refluant vers l'Est ont été seulement remarqués, en particulier dans la région de Quesnel. Grosse activité de circulation sur la route Popincourt - Roye.
Les conditions atmosphériques n'ont pas permis de pousser les reconnaissances vers l’Est de la ligne Ham - Guiscard. Animation sur la voie ferrée Chaulnes - Ham sur les routes autour de Roye, dans les bivouacs de la vallée de l'Avre entre Wassy et Roye.
Journée du 9 août
Temps couvert avec éclaircies, se découvrant vers la fin de la journée.
Celles de l'ordre d'opération n° 121 modifié par des ordres verbaux donnés au cours de la journée particulièrement:
De 10h 30 à midi 30, le Groupe de Combat 19 prend l'air. Il rencontre deux patrouilles de monoplaces allemands loin dans leurs lignes, à l'Est de Hangest. Pas de combat.De 13h à 15h deux patrouilles du Groupe de Combat 18 prennent l'air; elles ne rencontrent pas d'aviation ennemieLe Groupe de Combat 15 de 15h à 17h 30 a exécuté vingt-huit sorties en six patrouilles et livre sept combats dot un assez dur avec une patrouille de sept Fokker particulièrement mordants.Un avion ennemi est abattu Un autre sérieusement touché Une de ces patrouilles descend un Drachen en flammes. Le Groupe de Combat 18 de 6h 20 à 19h coopère à une opération de l'aviation anglaise. Il exécuteTrente-deux sortis en cinq patrouilles (départs échelonnés) Trois attaques de Drachen Au cours d'un combat le caporal Pathies de la Spa 153 est attaqué par six monoplaces ennemis, il tombe dans la région de Faverolles. De 19h à la nuit, le Groupe de Combat 19 exécute:Douze sorties en deux patrouilles sur le front Rollot - Montdidier. Pas de combat. Au total: 70 sorties en 17 patrouilles 9 combats 1 avion abattu 1 avion sérieusement touché 1 Drachen en flammes 3 attaques de Drachen (Drachen ramené au sol) Pertes: Caporal Pathies de la Spa 153, descendu dans les lignes ennemies.
L'Escadre 12 prend le départ à 15h 45. Sur 81 Breguet ayant pris le départ, soixante-seize bombardent les objectifs suivants: Bois de Warsy et de Becquigny Village de Warsy Troupes ennemies et camions débouchant Nord de Becquigny. Objectifs mitraillés: 1 nid de mitrailleuse tirant à balles incendiaires région Ouest de Laboissière, Sud de Lignières. Troupes dans Dancourt et à 500m à l'Ouest. Heure du bombardement de 15h à 15h 30. Entre 1.100 et 1.400m Résultats: -Un gros incendie est déclaré dans Becquigny Combats Un peloton de la Br 129 est attaqué par une patrouille ennemie. Un avion est probablement abattu. Au cours du combat, le 2e lieutenant américain Borter est blessé; son pilote le dépose à l'atterrissage à l'HOE[1] de Cercly. Escadrilles de protection (R XI) Dix Caudron R XI assurent la protection immédiate des pelotons de bombardement. Un combat est tenu contre trois Fokker D 7 sans résultat. Un avion de la C 240 est attaqué par une patrouille de 12 Fokker. Au cours du combat, un avion ennemi est sérieusement touché. Au total: 76 avions ayant bombardé 1.330 kg de projectiles lancés 3 combats 2 avions probablement abattus 6.500 cartouches tirées sur les troupes à terre.
Les trois Groupes de Combat engagés dans la matinée rencontrent peu d'avions ennemis; ils attaquent des Drachen et mitraillent des troupes à terre et des convois. A 13h 30 le Groupe de Combat d'alerte est actionné pour attaquer les Drachen dans la région Bus, Fescamps, Tilloloy. Il n'en trouve qu'un en ascension qui est aussitôt attaqué et ramené au sol. Au total: 165 sorties ont été exécutées en 22 patrouilles au cours desquelles ont été livrés: 5 combats et 3 attaques de Drachen 2.800 cartouches ont été tirés sur troupes à terre. 1 Drachen a été abattu en flammes vers Roye à 11h 15 par le sous-lieutenant Haegelen (Spa 100, 12e victoire) et le lieutenant américain Stephenson, Spa 100, 1ère victoire. Pertes: Le sous-lieutenant Wertheimer (Spa 84) contraint d'atterrir près des lignes après combat est légèrement blessé.
L’Escadre 13 exécute trois expéditions, gênées par les nuages. Plusieurs avions n'ayant pu découvrir l'objectif rentrent avec leurs bombes.
Résultats observés: de nombreux éclatements dans la ville et la gare de Roye, à Boulogne-la-Grasse e Avricourt. Au total: 51 sorties de bombardement 6 sorties de protection 6.320 kg de bombes lancées. 1 seul combat a été livré; la protection des R XI s'est montrée très efficace.
Nos équipages ont signalé à plusieurs reprises des mouvements locaux: impression générale d’un reflux sur Roye.
Aucune activité apparente sur les voies ferrées Chaulnes - Ham -Tergnier Nombreux bivouacs dans la région Fresnières - Champien - Fréniches - Bois d'Autrecourt. [1] HOE : Hôpital Origine d'Etapes, hôpital d'évacuation |
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