Création de la division aérienne. [Création] - [Composition] |
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L’aviation française gagne la bataille aérienne 70 bombardiers, 280 chasseurs appuient l'attaque française L'action de la DAé doit précéder l'attaque 150e bombardement du sous-lieutenant Gignioux Reprise de l'offensive française entre l’Oise et l’Aisne 100e bombardement : Adjudant Paris , Maréchal des logis de Morais La DAé est mise au service de la 1ère Armée américaine Présence sur deux fronts: front de la 1ère Armée américaine à l'est, front Vouziers-Grandpré au Nord |
Création de la Division Aérienne A la suite de l’échec de l’attaque du Chemin des Dames (16 avril - 8 mai 1917) le général Pétain a été appelé à la tête des armées françaises. Il nomme alors le colonel Duval reponsable de l’aviation. Ancien commandant d’une aéronautique d’Armée, le colonel puis général Duval entend avec l’appui du général Pétain faire prévaloir ses orientations stratégiques. Après avoir fait ses preuves dans l'observation du champ de bataille, dans les réglages d'artillerie, dans le bombardement et dans la chasse, l'aviation en 1918 va acquérir un nouveau statut. Jusqu'alors elle était un auxiliaire des Armées et des Corps d'Armée dépendant directement de leur autorité, chaque Armée et chaque Corps d’Armée ayant son secteur aéronautique Des escadrilles avaient été réunies en Groupes de Bombardement (1915) et Groupes de Chasse (1916) dépendant du Grand Quartier Général, mais leurs actions n’étaient pas coordonnées et cette dilution des forces aériennes ne permettait plus de faire face à la montée en puissance de l’aviation allemande. Les offensives allemandes de mars et avril voient les armées allemandes progresser, en particulier face à la 1e Armée française Face à ces offensives, une vision et une cohérence d’ensemble, que n’avaient pas les généraux d’Armée, étaient nécessaires pour engager des forces massives Au 1er trimestre 1918 intervient donc une première réorganisation mettant sous un même commandement des Groupements unissant Groupes de Combat et Groupes de Bombardement. Avec la création de la Division Aérienne, l'aviation devient un acteur du champ de bataille sous l'autorité directe du Grand Quartier Général qui lui assigne ses missions et la dirige sur les points où elle est nécessaire, et la mettant sous commandement délégué. Sa création et son organisation sont définies dans l’Ordre d'opérations N° 69 pour la journée du 16 mai 1918. A la date du 15 mai est constituée la Division Aérienne (DAé) sous le commandement du général Duval. PC à Mouchy-le-Châtel. Composition: Constituent la Division Aérienne aux ordres du général Duval les groupements ci-après.
Aviation de combat, Escadre N°1. Groupe de Combat [1] 15, Groupe de Combat 18 à Montagne. Groupe de Combat 19 à Airaines. Escadrille 46 à Hornoy. Aviation de bombardement, Escadre N°12. Groupe de Bombardement 5, Groupe de Bombardement 6, Groupe de Bombardement 9 à Fouilloy.
Aviation de combat: Groupe de Combat 11, Groupe de Combat 13 à Tillé. Groupe de Combat 17, Escadrille 220 à Fouquerolles. Aviation de bombardement: Groupe de Bombardement 3 à Fourneuil, Groupe de Bombardement 4 à Villeneuve-le-Roy.
Groupe de Bombardement1 à Passy-en-Valois. Groupe de Bombardement 7 à Cramaille. Groupe de Bombardement 8 à Château-Thierry. Escadrille 116.
[1] GC : Groupe de Combat. GB : Groupe de Bombardement. A l’intérieur des Groupes les escadrilles sont désignées par leur numéro et le type d’appareil qui les équipent. Spa : Avions Spad, Br : avions Breguet, R : avions Caudron R XI, V : avions Voisin, F : avions Farman, CAP : avions Caproni. Composition de la Division Aérienne
Dans les Groupes de Combat chaque escadrille compte 18 avions. Dans les Groupes de Bombardement ce sont 15 avions qui sont rassemblés par escadrilles. La Division Aérienne dispose d’un effectif de 903 avions, chasseurs et bombardiers. |
Observation |