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Cottave-Claudet Paul
 
Affectations: C 43
Pilote
 
avion Escadrille C 43
 

Commandant Paul COTTAVE-CLAUDET

 Biographie - Photographies

 

 

Biographie

Paul, Augustin COTTAVE-CLAUDET naît le 6 juin 1889 à Aoste (Isère), canton de Pont de Beauvoisin, de Joseph, Michel COTTAVE-CLAUDET et de Marie, Anne PELISSIER son épouse.

Le 13 juin suivant, à une semaine d’intervalle et douze  kilomètres plus loin, à Montferrat, naît Adolphe Pégoud, pionnier de l’aviation…

Le lieu de naissance de Paul Cottave est lié au poste d’instituteur occupé par son père Joseph dans le bourg isérois d’Aoste (frontalier avec le département de la Savoie). Joseph y épouse Marie-Anne Pélissier, l’une des quatre filles de François Pélissier et Marie Huguet, commerçants en cette ville. Il est le premier de la famille Cottave à quitter St Pierre de Chartreuse, les Cottave (Claudet) étant originaires des hameaux de cette commune (Entremont, Cherlieu, Brévardière) depuis au moins le 16° siècle, d’après les plus anciens relevés d’archives consultés.

Paul Cottave, fils unique,vit donc à Aoste. Il a cinq ans lorsque le 6 septembre 1894, sa mère meurt à trente-six ans,  au domicile de ses sœurs, au 5 de la rue Vaucanson à Grenoble. La veille, Anne, Marie y avait donné naissance à une fille qui était décédée lors de l’accouchement.

Son père quitte Aoste pour Grenoble, habitant chez ses belles-sœurs avec Paul. Il se remarie le 30 janvier 1896 à Grenoble, avec Marie-Françoise, sœur d’Anne, Marie Pélissier, comme il était de coutume.

Cette épouse, de huit ans son aînée (seconde des filles Pélissier) remplacera cette mère trop tôt disparue.

A Grenoble, Joseph Cottave exerce la profession d’instituteur à l’école du Cours Berriat.

Paul va donc bénéficier des enseignements de son père et se tourner vers une vie en rupture avec celle de ses ancêtres. C’est à l’Ecole Vaucanson de Grenoble  qu’il étudiera la mécanique qui le passionnera toute sa vie.

Il suit donc une formation en mécanique dans cette école, dont il sort en 1905, à 16 ans.

Rien ne subsiste permettant de savoir ce qu’il fait de 1905 à 1910 ; tout au plus savons-nous qu’en 1908, il rencontre pour la première fois la sœur d’un de ses camarades, Marcelle Oddou, qui n’a encore que treize ans. Il acquiert la certitude qu’elle sera un jour sa femme.

Le père de Paul décède à Grenoble le 10 mars 1908 chez  lui, rue Lieutenant Chanaron. Joseph Cottave exerçait alors la profession de comptable. Paul a dix-neuf ans.

 Appelé de la classe 1909, matricule 1126 du recrutement, il se présente à l’autorité militaire de Grenoble le 5 octobre 1910, et est incorporé à compter du 15 suivant au 11 ° régiment d’Artillerie. Il se retrouve  stationné aux forts de Tournoux (04), défendant l’accès du col de l’Arche, face à la frontière italienne. Il signe un engagement  et est nommé brigadier le 21 avril 1911. Passé Maréchal des logis au 21 novembre 1911, il suit les spécialisations de fourrier, puis de mitrailleur (au 157° régt.d’infanterie), de MDL mécanicien 1913 (Briançon), et enfin d’électricien à l’école de photo-électricité  en octobre 1913 (Toul). Rengagé pour un an le 23 mai 1912 à compter du 1/10/1912, il se rengage pour deux ans à compter du 1° octobre 1913.

Il choisit alors de se tourner vers l’arme technique naissante qu’est l’aviation : sur sa demande, il est affecté le 5 décembre 1913 au 2° groupe aéronautique de Reims-Bétheny, école qu’il a rejoint le 3 novembre précédent. Le voici enfin élève-pilote, à 24 ans.

L’école de Reims comprend alors quatre sections, correspondant à quatre marques d'avions : Deperdussin, Voisin, Farman, et Caudron. Dans la plaine de Reims-Bétheny se trouvent deux aérodromes : Bétheny ou stationne une escadrille et le parc d'avions, et l'aérodrome de Champagne, plus au nord, siège de l'activité de l'école.

Elève de la section Deperdussin, il aura pour moniteur Antonin Brocard, Agénor Parmelin, Jules Aubry et l’adjudant Verdié. Paul Cottave obtient son brevet de pilote aviateur n° 1684, du 10/7/1914 sur monoplan Deperdussin.  Il fait partie des « Vieilles Tiges » à ce titre.

Affecté dans la réserve de l’escadrille D6 Déperdussin, son unité fait mouvement vers la frontière dès le 30 juillet, la guerre étant déclarée quelques jours après. Dans un ensemble de cartes postales, il rassure les siens et leur adresse son court testament. Il participe à la campagne de Belgique et du nord de la Somme.

Il est affecté pilote au MGA de Tours le 12 août 1914. Il obtient le brevet n° 631 de pilote militaire à l’école de Bois d’Arcy le 23 octobre 1914.

Les deux brevets réunis lui permettent d’être pilote de guerre.

Il est affecté à l’école d’observateurs de Bois d’Arcy le 1° novembre 1914. Il suit des stages à Avord et à Châteauroux.

Affecté au 1/1/1915 à la réserve générale d’Aviation du Bourget comme pilote-convoyeur, il ronge son frein jusqu’au 24 avril 1915, date à laquelle il est enfin affecté  en tant que pilote, à l’escadrille CAUDRON C43 (d’avril 1915 à fin octobre 1916). Constituée par l’un de ses anciens instructeurs, le Capitaine Jules Aubry, son escadrille sera successivement stationnée à Moreuil, Sacy le grand, Cachy, Villers-Bretonneux, Chipilly.

Ces terrains, les mêmes ou proches de ceux des escadrilles de la chasse naissante lui permettront de fréquenter Jules Védrines, René Dorme, Joseph Guiguet ou Louis Bucquet, et d’accueillir  Guynemer en visite à Sacy le grand.

En 1915, Paul Cottave pilote des Caudron G3 monoplace ou biplace (pour l’observation). Apparu en escadrille en juin 1915, le Caudron G4 bimoteur est une évolution plus puissante et plus rapide du G3, lui permettant d’assurer des missions de reconnaissance, de bombardement ou de chasse. Paul Cottave va devenir un spécialiste de ces avions qui lui permettent d’exprimer une propension à la prise de risques pour remplir sa mission, volant par tous les temps et à faible altitude, au grand dam de ses mécaniciens qui comptent les impacts de projectiles ramenés fréquemment de ses vols, au-dessus des tranchées de la Somme.

La seconde mère de Paul, sa tante Marie-Françoise Pélissier, veuve de Joseph Cottave-Claudet, décède le 14 février 1916 à Corbelin. La perte de cette mère tant aimée affectera fortement Paul, qui en portera le deuil sur son uniforme quasiment jusqu’à son mariage.

Au titre de l’offensive de la Somme  (juin-juillet 1916), l’Adjudant Paul Cottave sera cité deux fois à l’ordre de l’armée (30 juin et 30 juillet 1916) et deux fois au titre de l’escadrille.

"COTTAVE-CLAUDET (Paul), adjudant p'lote à t'escadrille G. 43 : excellent pilote, comptant plus de deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est particulièrement signalé au cours des attaques de juillet 1916, volant par tous les temps et à faible altitude, ramenant plusieurs fois son appareil atteint par les pro- jectiles ennemis. A livré combat à des avions ennemis, le 1er juillet à un bi-fuselage et le 21 juillet à deux avions de chasse, dont l'un a piru sérieusement atteint. Est rentré chaque fois sa mission accomplie." (jorf 12/12/1916)

En voisin, il côtoiera sur les terrains de Breuil le sec, de Villers-Cotterêts et de Cachy son vieil ami « pays » Joseph Guiguet, souvent en compagnie de René Dorme, tous deux pilotes de la prestigieuse escadrille de chasse N3.

L’escadrille C43 sera la seule escadrille de reconnaissance à stationner quelques temps à Cachy, parmi les escadrilles de chasses regroupées par Antonin Brocard dans le creuset du futur et mythique GC12.

Paul Cottave et Joseph Guiguet voleront de concert en mission  le  30 juin 1916, veille du déclenchement de l’offensive de la Somme ; ce 1° juillet verra aussi Joseph Guiguet être abattu par l’ennemi, et être hospitalisé à Amiens, où Paul le visitera souvent, envoyant des nouvelles à leurs familles respectives de Corbelin et Veyrins.

L’arme de l’air se développe fortement et  nombre d’avions sont alors produits par l’effort de guerre ; afin de former au plus vite les nombreux élèves, les écoles d’Avord et de Châteauroux réclament des instructeurs chevronnés. L’adjudant Paul COTTAVE est affecté à Châteauroux le 23 octobre 1916, comme instructeur spécialiste des Caudron G3 et surtout G4.

Il devient chef de division (Caudron) le 1/6/1917.

Il se marie à Grenoble le 26 juillet 1917, avec Mademoiselle ODDOU, née à Grenoble, d’une famille dont le père est originaire de la Mure et la mère de Lancey.

Il est nommé Sous-Lieutenant le 7 janvier 1918.

En février 1919, Paul et son épouse deviennent jeunes parents de leur premier enfant, Paulette, France, née à Grenoble.

A la fin des hostilités, Paul Cottave est en contact avec le Commandant Mailfert, ancien pilote et chef d’escadrille, qui a pour mission du ministère de créer un magasin général d’aviation, à l’image de ceux mis en place par les américains pendant le conflit en France.

Le site de Pruniers, jouxtant la ville de Romorantin, a été évacué par l’armée américaine. Sa vaste superficie, ses nombreux hangars et voies ferrées, sa piste d’aviation  constituent un endroit idéal qui est à l’abandon après avoir été pillé par les civils.

Le commandant Mailfert recherche des aviateurs pilotes et mécaniciens, pour structurer l’arme naissante dans l’approvisionnement en matériels, en moyens logistiques, mais aussi pour pouvoir former sur le terrain les futurs techniciens de l’armée de l’air. Les futures bases aériennes doivent pouvoir compter sur des parcs techniques d’aviation modernes et efficaces.

Il appelle auprès de lui des officiers et sous-officiers ayant le profil de cette aventure. C’est ainsi que Paul Cottave  est affecté  au 1/1/1920 à Romorantin (MGA3) et est nommé lieutenant quelques jours après.

 Il effectue une spécialisation en soudure autogène en mars 1921 (Ecole de Paris).Il  met au point un système de lutte contre l’incendie adapté aux ateliers de mécanique. Il obtient deux lettres de félicitations du Ministre de l’Air pour ses travaux. Son carnet de vol continue de  se remplir par des missions locales, généralement sur Breguet 14.

Paul et son épouse donnent le jour à leur second enfant, Robert, qui naît à Romorantin. Paul est licencié joueur à la fédération française de Rugby, CIP de Romorantin : ce sport le passionnera toute sa vie, puisqu’il deviendra arbitre et fervent supporter de l’équipe de France.

Puis le lieutenant Cottave, rejoint le 9 octobre 1923 le 37°régiment d’aviation de Casablanca, Maroc, affecté au Camp CAZES, pendant la guerre du Rif. Il vole encore un peu, sur Hanriot HD 14. Son épouse reçoit son baptême de l’air sur un biplan Dorand Renault Ar-1, au-dessus de Casablanca.

Paul ne se plaît pas dans le pays à l’activité lascive ; il est aussi de santé fragile, et il ne parvient pas à faire passer ses idées dans l’organisation du parc technique

Des mains du Maréchal Lyautey, à Casablanca, il reçoit en juillet 1924 la croix de chevalier de la légion d’honneur  pour l’ensemble de ses services aériens et de guerre, durant la  cérémonie d’inauguration du monument de la Place de la Victoire.

Pour autant, Mme Cottave et ses enfants se plaisent dans le pays, au sein de la vie quotidienne et des réceptions chez les expatriés. C’est probablement pourquoi Paul prolonge son séjour d’une année. Il est arbitre de rugby et correspondant du journal l’Auto, fondé par Henri Desgranges. Il obtient ses permis militaires « poids lourds », puis « moto » en 1924.

Il obtiendra la médaille coloniale, agrafe Maroc. Mme Cottave aura toujours une nostalgie particulière pour le Maroc dont elle racontera des souvenirs dans le salon marocain de son appartement de Grenoble.

En avril 1926, Paul rentre du Maroc, et, affecté de nouveau au MGA n°3 de Romorantin, il obtient son brevet (n°185) d’officier mécanicien avion (Brevet Supérieur d’Enseignement technique). Durant cette période, il recevra à titre de récompense, une lettre de félicitations du Ministre de l’Air pour ses fonctions d’instructeur examinateur, en date du 18 octobre 1928.

Promu Capitaine au 25 septembre 1929, il est affecté comme officier-instructeur à l’Ecole militaire et d’application de l’aéronautique (EMAA) de Versailles, destinée à l’enseignement technique des élèves officiers et officiers), école créée en 1925. Il sera professeur à l’école des officiers mécaniciens de l’aéronautique, qui voit le jour en 1930, sise également aux petites écuries du château de Versailles.

Comme l’Armée de l’Air, l’Ecole de l’Air  est créée en 1933, et ceci dans les mêmes bâtiments versaillais, mais ceux-ci n’accueilleront effectivement la première promotion que le 4 novembre 1935, les aspects vol « avion » étant enseignés à la base aérienne de Villacoublay. Paul Cottave enseignera à l’Ecole de l’Air, conjointement à l’EMAA, jusqu’en août 1936.

Durant ces années d’enseignement technique qui le passionne, Paul Cottave effectue notamment quatre publications de cours techniques et de documentation, au Bulletin Officiel. Il réside impasse Nungesser et Coli à Versailles avec sa petite famille qui s’agrandit avec l’arrivée de son troisième enfant, Michelle, née en 1931.

Paul est toujours membre actif de l’amicale des anciens élèves de l’école Vaucanson de Grenoble, qui a possède un groupe parisien depuis 1933 : il se rend aux assemblées générales annuelles se déroulant dans sa ville de Grenoble. Au sein ce groupe parisien, Paul Cottave s’occupait particulièrement d’élaborer des documentations destinées aux élèves de Vaucanson attirés par la mécanique aéronautique, et servait de référent sur tous ces sujets auprès de l’Ecole Vaucanson. En effet, la jeune armée de l’Air mettait alors en place les structures de formation-écoles de techniciens de tous niveaux, le plus élevé étant la toute jeune Ecole de l’Air, appelée à devenir une « grande école ».

Dans ce cadre, il dispensa quelques conférences, et assista à quelques banquets mémorables où son humour, visiblement, rejoignait facilement celui de ses camarades anciens élèves, en activité dans l’industrie, le commerce ou l’administration.

Le 1/9/1936, il est affecté à la Base Aérienne de Villacoublay, adjoint au commandant du parc technique n°107. Cette base aérienne, ancien creuset de l’aviation, est devenue celle des meetings, des records de célébrité (Costes/Bellonte, Maryse Hilsz, Hélène Boucher) sur Caudron ou Breguet. Passionné de l’évolution technique rapide de l’aviation, Paul Cottave était abonné à la revue « Chronique des avions Louis Breguet ». Les usines Breguet étant à Vélizy-Villacoublay, proches de la base aérienne et de Versailles, il suivit donc assidûment l’actualité de Breguet et des records que ses pilotes accomplissaient.

Il obtient ses permis militaires « poids lourds de plus de 3t », et « transports en commun » en 1937.

Promu Commandant au 2/9/1939, il est affecté le lendemain, à la déclaration de guerre comme commandant le Parc d’aviation 14/107, et participe à la campagne de France, secteur de HAM (bataille de la Somme). Ironie des choses, il revient dans le secteur d’opération qui fut le sien pendant la Grande Guerre (en 1915/1916) : il est commandant de la place militaire d’HAM, éloignée seulement de 16km de Péronne !

La vie d’attente de cette drôle de guerre est rythmée par les visites de militaires ou unités françaises et alliées à HAM. Aviateurs souvent, artilleurs ou officiers d’infanterie écriront sur le livre d’Or du Parc 14/107, d’octobre 1939 au 10 mai 1940. Le travail quotidien est néanmoins sérieux, avec les unités à ravitailler, les élèves sous-officiers à former, les relations opérationnelles avec les  escadrilles ou la DCA.  L’unité commandée par Paul Cottave possède son équipe de rugby !

Le fanion et les insignes du parc air 14/107 sont aux armes du Dauphin ailé, emblème dessiné par Paul Cottave et rappelant ses origines dauphinoises.

Replié sur Tarbes avec son unité, dissoute le 15 juillet 1940, il est affecté au groupement 2/7 des Hautes Pyrénées, comme officier chef d’état-major de la base provisoire des Hautes Pyrénées.

Atteint par la « limite d’âge » fixée par la loi du 20 août 1940, il est mis à la retraite d’office le 20 septembre 1940.

Photographies

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Essai mitrailleuse par mécanicien Breuil sur G4 flambant neuf, juin 1915, Moreuil P.Cottave au départ d'une mission de reconnaissnace, avec SLT Charpentier, 8 juillet 1915, Moreuil. Avion Breguet Michelin de bombrdement, terrain d'Esquennoy, juin 1915 Devant l’arrière d’un Caudron G3,  des hommes de la C43 (terrain de Moreuil, juillet 1915) :
 « De gauche à droite :  « TESSERENC, pilote- Lt  CHARPENTIER ,observateur - SSoff FERRAND,observateur- Lt RIVALLEAU, observateur -Lt PASTIER- Ss officier -Lt QUINCHEZ, observateur- COTTAVE, pilote. »
aviation 14 18 A 131 v carnets 002 v aviation 14 18 A 040 v  
Cliché de pilotes, observateurs et mécaniciens. Juillet 1915. Carte envoyée par Paul Cottave le  1° septembre 1915.
Au centre debout, le fameux pilote de chasse Jules VEDRINES.
-paul COTTAVE est l’avant dernier à droite de la photo.
A noter, accroupi, le sourire reconnaissable dans la suite des photos du mécanicien CERF.
Soit, de gauche à droite : « VAPPEREAU, THIOLLET, HOUSSEMAND (MS3), VEDRINES(MS3), LARTIGUES, COTTAVE, SAUVAIRE et CERF. »
Avions de la la MS3, légende de la main de P.Cottave, photo du jour même de son arrivée à la C43, Moreuil, le 22/4/1915. MS3, légende de la main de P.Cottave, photo du jour mêm de son arrivée à la C43, Moreuil, le 22/4/1915. Dans la Somme après une reconnaissance  
       
       

 (Dosuments familiaux)

 

 

 

Comby Jules  Comby Jules