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Rousselle Maurice Albert
Rousselle, Maurice. Né le : 6 novembre 1895 au Pré St Gervais (93). Mort le : 9 janvier 1926 à Paris. Profession avant la mobilisation : comptable. Passé à l'aviation le : 25 juillet 1915 élève pilote. Brevet militaire le : 21 décembre 1915. Parcours :46e infanterie. Affectations : moniteur à Ambérieu puis à Longvic. SPA 81. 5 victoires, 1 combat non homologué. Maurice Rousselle naît en 1895 au Pré St Gervais, commune limitrophe de la capitale aujourd’hui en Seine St Denis. Il vient d’un milieu modeste d’employés parisiens car son père est caissier. Plutôt doué à l’école, sans pour autant obtenir le certificat d’études, il exerce la profession de comptable quand il entre dans la vie active, résidant alors dans le 19e arrondissement de Paris. Quand survient la guerre, il n’a pas encore effectué son service militaire et contrairement à nombre d’hommes de sa génération ne va faire aucune démarche pour se précipiter dans un bureau de recrutement, mais va attendre d’être mobilisé, ce qui survient en décembre 1914, date à laquelle il se retrouve comme soldat au 46e régiment d’infanterie. Il va probablement combattre au front et être bien noté par ses supérieurs, qui lui accordent la distinction de soldat de 1ère classe, puis le nomment au grade de caporal en juin 1915. Le mois suivant, après s’y être porté volontaire, il part en école de pilotage et obtient son brevet de pilote militaire le 21 décembre 1915. Il ne partira pas pour le front mais restera en école à Ambérieu pour y servir de moniteur, une situation qui semble lui convenir puisqu’il y restera deux années. Ce n’est que l’application de la circulaire du ministre Dumesnil, à la fin de l’année 1917, qui le contraindra à partir au front comme tous les pilotes affectés à l’arrière. Bien que n’ayant fait preuve d’aucune motivation particulière pour aller se battre, le sergent Maurice Rousselle va se révéler comme un pilote de chasse plutôt doué. Affecté à la SPA 81 du capitaine Leps intégrée à la division aérienne, il va remporter 5 victoires durant le printemps et l’été 1918, dont 4 ballons. Démobilisé en 1919 alors que son unité stationne en Allemagne occupée, il va reprendre la vie civile et sa profession de comptable, mais va décéder prématurément à son domicile parisien à l’âge de 30 ans, en 1926, pour une raison inconnue.
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