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Roques Jacques Raphaël

Roques, Jacques Rafaël.


Né le : 2 août 1897.

Mort le : 24 mai 1988.

Profession avant la mobilisation : étudiant.

Passé à l'aviation le : 18 novembre 1915.

Brevet militaire le : 20 mai 1916.

Affectation : N 48 .

5 victoires. 1 combat non homologué.


Jacques Rafaël Roques naît le 2 août 1897 à Paris, d’un père suisse dirigeant de société pharmaceutique et d’une mère d’origine vénézuélienne. Il descend de huguenots languedociens ayant fui pour la Suisse les dragonnades de Louis XIV. Le garçon grandi entre Paris et Genève et se passionne pour ce qui vole. Tuberculeux à l’âge de 12 ans, il passe 2 années en Suisse puis rentre soigné en France. On le retrouve à 17 ans au Lycée Carnot de Paris où il se lie d’amitié avec Robert Bajac qui partage sa passion pour l’aviation.

De nationalité Suisse, il n’est pas mobilisé quand éclate la guerre mais il veut servir la France. Il décide de devenir aviateur militaire et passe son brevet civil au mois de juin 1915 à l’école Farman d’Etampes, validé le 10 septembre, une fois passés ses 18 ans. Le 15 novembre, Roques s’engage dans l’aviation militaire via la Légion étrangère. Grâce au piston de son père qui a un ami commun avec le colonel Girod, député et chef des écoles d’aviation, il est dirigé vers la chasse. Il obtient son brevet militaire à Chartres le 20 mai 1916, passe caporal, et finit sa formation de tir à Cazaux et d’acrobatie à Pau.

Le 2 janvier 1917 il rejoint la N 48 où se trouve depuis huit mois son ami Bajac, qui l’a chaudement recommandé à son chef d’escadrille, le lieutenant Georges Matton, futur as aux 9 victoires. Roques, équipier de son ami Bajac, remporte en sa compagnie sa 1ère victoire le 26 avril 1917, ainsi qu’une deuxième le 27 juillet dans les Flandres où la lutte est rude : Matton y perd la vie et Bajac est blessé. La SPA 48, intégrée au GC 18, est de tous les combats face aux offensives allemandes du printemps 1918. Jacques Roques y remporte 3 nouvelles victoires et termine la guerre adjudant avec 5 victoires homologuées et 3 probables.

Démobilisé, il adopte à ce moment la nationalité française et entame des études de pharmacie pour travailler dans l’entreprise familiale. Il participe à une expédition automobile transsaharienne dans les années 1920 et pilote régulièrement son Tiger Moth personnel durant l’entre-deux guerres lors de nombreux meetings.

Capitaine réserviste quand éclate la 2e guerre, il est affecté à son ancienne escadrille SPA 48, devenue une des deux composantes du GC I/1 dont il est l’officier-adjoint et n’y connaît qu’un « combat »infructueux contre un Junker 88 volant à haute altitude, qu’il tente sans succès d’intercepter. Après avoir œuvré dans la résistance il prend en 1945 la direction de la société familiale. Il s’éteint le 24 mai 1988, à 91 ans.


 

1

26 avril 1917

SPA 48

SPAD VII

Albatros

Loivre

2

27 juillet 1917

SPA 48

SPAD VII

Fokker

Foret de Houthulst

3

19 février 1918

SPA 48

SPAD XIII

Rumpler C

Nogent l'Abbesse

Roques Jacques Raphaël, adjudant à l'escadrille SPA 48, détaché du 1er régiment étranger : excellent pilote, plein d'entrain et de courage. Depuis un an a livré les combats les plus durs, forçant ses adversaires à abandonner la lutte. Le ... a abattu en flammes un biplace ennemi.

4

12 juin 1918

SPA 48

SPAD XIII

Fokker D.VII

Ressons-sur-Matz

5

17 juin 1918

SPA 48

SPAD XIII

Halberstadt CL.II

Chaudun

Pilote très consciencieux et très adroit. A contribué dernièrement pour une grande part à abattre deux avions ennemis. Deux citations. JORF 20 août 1918.

Excellent pilote énergique et brave. Vient de se signaler au cours des dernières offensives par des mitraillages à terre extrêmement hardis. Le 10 août a attaqué avec insistance, à quelques mètres du sol, un nid de mitrailleuses qui arrêtait nos cavaliers ; a ainsi signalé l'obstacle et permis à nos soldats de le tourner et de capturer le poste. Trois citations.


Roques Jacques Raphaël   Roques Jacques Raphaël

  Reymond de Broutelles Henri N 48 ,