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Malavialle, Paul.

Né le : 15 mai 1888 à St Jean de la Blaquière (34).

Mort le : 20 décembre 1919 à Constantinople (Turquie).

Profession avant la mobilisation : militaire.

Passé à l'aviation le : 1er semestre 1914.

Brevet militaire le : 14 septembre 1914.

Affectations : BLC 5, N 57, N 69.

6 victoires, 1 combat non homologué.



Paul, Alphonse, Louis, Napoléon Malavialle naît le 15 mai 1888 à Saint Jean de la Blaquière, dans l’Hérault. Le jeune garçon est inscrit par son père gendarme au lycée militaire d’Autun. Il s’engage dès ses 18 ans passés, le 31 mai 1906, au 14e régiment de hussards d’Alençon.

Au terme de son contrat, il se rengage plusieurs fois et courant 1914 rejoint l’aéronautique militaire, obtenant son brevet de pilote civil (n°1691) sur Blériot le 10 juillet. Le maréchal des logis Paul Malavialle, qui a été promu aspirant le 10 août 1914, se voit conférer le brevet militaire (n°520) le 14 du mois.

Il semble qu’il ait été affecté à la BLC 5 comme sous-lieutenant en octobre 1914. Malavialle est ensuite envoyé à la N 57 dans l’Artois puis à la N 69 le 15 octobre 1915, également en Artois.

La N 69 passe en Champagne en février 1916 avant d’être envoyée dans la région de Verdun le 28 du mois où la bataille fait rage. Malavialle y remporte sa première victoire le 8 mars 1916 contre un LVG C puis deux nouvelles victoires en septembre 1916, dans la Somme.

Il prend le commandement de la N 69 le 25 janvier 1917. L’unité s’installe le 26 février 1917 dans l’Oise sur le terrain de Palesne puis le 5 mars en Champagne sur le terrain de la Cheppe. Volant alors sur SPAD, Paul Malavialle obtient deux nouveaux succès en juillet et octobre.

Le 3 novembre 1917, la SPA 69, vole au secours de l’allié italien fragilisé par la débâcle de Caporetto et s’installe à cette date sur le terrain de San Michele Escha, puis Porto Nova di Verona et finalement San Pietro in Gù. Il est promu capitaine le 8 novembre 1917. Ses SPAD remportent un total de quatre victoires, dont une de son fait, le 23 mars 1918, dans la région de Belfioro, vers Cesotto, ce qui est confirmé par un rapport de la 10e armée.

Ce sera sa 6e et dernière victoire. La SPA 69, revient en France le 10 avril 1918 à Etampes, puis s’installe le 18 du mois à Feinvillers dans la Somme pour faire face à une importante offensive allemande. La SPA 69 est requise ensuite pour la défense de Paris menacée par les bombardiers Gothas en s’installant au Bourget du 3 au 13 juin, puis dans l’Oise où elle termine la guerre.

La SPA 69 part ensuite à Mayence en Allemagne occupée le 1er janvier 1919. Malavialle quitte là son escadrille le 5 mars 1919, pour être nommé le 15 avril à la tête de la mission aéronautique française à Constantinople, occupée par les troupes alliées. Victime de la grippe espagnole il y est terrassé par une congestion pulmonaire et décède le 20 décembre 1919.


SPAD VII surcompressé de Paul Malavialle. N° série inconnu.

Sous-lieutenant pilote à l'escadrille N 69 : au front depuis le début de la campagne. A fait un grand nombre de reconnaissances remarquables, notamment pendant les attaques de septembre. A livré de nombreux combats. Le 5 février, en monoplace, a eu son moteur traversé par deux balles et n'en a pas moins continué énergiquement dans ces conditions difficiles la poursuite, obligeant son adversaire à descendre brusquement dans ses lignes. 26 février 1916.

1

8 mars 1916

N 69

LVG C

Etain

 

Modèle de courage et de dévouement. N'a cessé, depuis le début de la campagne, de donner l'exemple des plus hautes qualités militaires. Le 13 mars 1916, n'a pas hésité à descendre à 100 mètres d'altitude au-dessus des lignes ennemies pour dégager un avion de bombardement aux prises avec un appareil ennemi. A obligé l'avion ennemi à abandonner la poursuite. Déjà deux fois cité à l'ordre.

2

2 septembre 1916

N 69

Avion

Nesles

 

3

17 septembre 1916

N 69

Avion

Miséry

 

Lieutenant pilote à l'escadrille N 69 : le 2 septembre, a obligé un avion ennemi à atterrir dans ses lignes. Le 17 septembre, a attaqué un appareil dans un groupe d'avions ennemis et l'a abattu dans ses lignes. Excellent pilote, a livré de nombreux combats, recherchant l'ennemi avec une ardeur inlassable.

4

25 juillet 1917

N 69

Chasseur

Ailles-Bouconville

 

Excellent pilote toujours gai, toujours prêt. Chef d'escadrille hors pair qui entretient dans son unité par son exemple personnel, un allant et une ardeur remarquables. Le 25 juillet 1917 a abattu dans ses lignes un avion ennemi ; 624 heures de vol. Cinq fois cité à l'ordre.

5

24 octobre 1917

N 69

Biplace

Courtecon

Avec S/Lt Raoul Luftbery.

6

19 mars 1918

SPA 69

Chasseur

Région Belfioro - O. Cesotto (Italie) (sur SPAD)

"Chef d'escadrille d'élite, joint aux qualités d'adresse, d'énergie et d'ardeur au combat qui font de lui un de nos meilleurs pilotes de chasse, l'autorité et la compétence d'un vieil observateur. Le 18 juillet 1918, s'est offert spontanément pour préciser des renseignements recueillis au cours de la bataille. A survolé seul pendant une heure les lignes arrière de l'ennemi, descendant à moins de 100 mètres au-dessus des troupes et des convois à 10 kilomètres à l'intérieur des lignes. Chevalier de la Légion d'honneur. Sept citations. Cinq avions ennemis abattus.