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LGA

Matton, Georges.

Né le : 27 octobre 1888 à St Maur des Fossés (94).

Mort le : 10 septembre 1917 à Couckelaere (Belgique) au combat.

Profession avant la mobilisation : militaire (St Cyrien).

Passé à l'aviation en : novembre 1915.

Brevet militaire le : 14 janvier 1916.

Parcours : 11e puis 3e dragons.

Affectations : N 57, SPA 48.

9 victoires, 3 combats non homologués.


P. Guillermin

Georges Matton devant son SPAD VII

Jean Georges (prénom d’usage) Fernand Matton naît le 27 octobre 1888 à St-Maur-des Fossés dans la région parisienne. Son père est capitaine au 13e régiment d’artillerie de Vincennes et mène une brillante carrière d’officier pour atteindre le grade de général de brigade en 1913 et gouverneur militaire de la ville de Besançon. Le jeune Georges grandit dans les diverses villes de garnison où est affecté son père. Pensionnaire au lycée St Louis de Paris, il se révèle très sportif et obtient son baccalauréat avant de réussir le concours d’entrée de St-Cyr en 1909. Envoyé un an en stage dans la troupe, il commence sa scolarité en 1910 et s’avère être un élève plutôt turbulent qui ne récolte pas moins de 86 jours d’arrêts durant ses deux années en école. Il en sort néanmoins bien classé, ses instructeurs notant un tempérament « franc et gai » et une aptitude certaine pour le commandement. Il part alors avec ses galons de sous-lieutenant au 11e régiment de dragons pour une année en 1911, avant d’entrer en 1912 à l’école d’application de la cavalerie de Saumur étant ensuite affecté au 30e régiment de dragons où il est promu lieutenant.

Il s’y trouve toujours quand éclate la guerre et se bat dans les Ardennes avant de participer à la course à la mer. Grièvement blessé dans les Flandres le 18 octobre 1914, il est évacué vers l’arrière pour plusieurs mois et ne revient à son unité que le 10 mars 1915, ne retournant pas au front mais au service des automitrailleuses à Boulogne avant d’être accepté dans l’aviation, où il s’est porté volontaire, en novembre 1915. Après son passage en école, il est affecté à l’escadrille N 57 sur chasseur Nieuport au début de l’année 1916. Il remporte sa première victoire le 28 juillet 1916 dans la région de Verdun en capturant avec deux équipiers un Albatros C.

C’est à l’escadrille N 48, qu’il rejoint le 8 octobre 1916 pour en prendre le commandement, que son tableau de chasse va s’étoffer. Décrit par ses hommes comme un chef remarquable, il sait instituer une bonne cohésion parmi ses pilotes dont bon nombre vont devenir des as. Il remporte personnellement sa 5e victoire le 15 mars 1917 qui lui vaut l’honneur de figurer au communiqué aux armées du 1er avril suivant. Participant à la bataille du Chemin des Dames, il monte son score à 9 lors d’un rude combat survenu le 6 juillet 1917 au cours duquel il est lui-même blessé et quitte pour un séjour à l’hôpital.

Revenu à son unité le 31 août 1917 alors que celle-ci se bat dans les Flandres, il doit faire face à une chasse allemande très agressive dans le secteur qui a finalement raison de lui le 10 septembre 1917 dans la région de Dixmude. 


1

28 juillet 1916

N 57

Albatros

Souilly

Citation à l’ordre de l’armée, juin 1917 : Matton, lieutenant, commandant l'escadrille N. 48 : Capitaine Matton Né le 27 octobre 1888 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Chef d'escadrille remarquable par son énergie et l'entrain qu'il communique à ses pilotes, livrant de nombreux combats et poursuivant ses adversaires loin dans leurs lignes. Le 15 décembre 1916, à la suite d'un combat, a obligé un avion ennemi à atterrir dans ses lignes, son propre moteur atteint d'une balle.

Officier poussant au degré le plus élevé le sentiment du devoir, pilote plein d'allant, d'adresse et de sang-froid. A livré quotidiennement depuis plusieurs mois des combats aériens sévères pour protéger les avions d'artillerie. Le 28 juillet, a attaqué avec deux autres pilotes un groupe de 14 appareils allemands venant bombarder nos cantonnements et en a contraint un à atterrir dans nos lignes, avant qu'il ait pu remplir sa mission.

2

15 décembre 1916

N 48

Biplace

Bois de Carres

Chef d'escadrille remarquable par son énergie et l'entrain qu'il communique à ses pilotes, livrant de nombreux combats et poursuivant ses adversaires loin dans leurs lignes. Le 15 décembre 1916, à la suite d'un combat, a obligé un avion ennemi à atterrir dans ses lignes, son propre moteur atteint d'une balle.

3

16 février 1917

N 48

Ballon

Marvaux

Matton (Georges), capitaine à l'escadre N 48 : chef d'escadrille de premier ordre. S'est distingué une fois de plus en abattant un drachen ennemi, accomplissant ainsi avec adresse et audace la mission qui lui avait été confiée.

4

15 mars 1917

N 48

 

Chavonne

0fficier d'une exceptionnelle bravoure. Le 15 mars 1917 a abattu un avion allemand.

5

28 mars 1917

N 48

Biplace

 Nauroy

Matton Georges, capitaine, pilote, commandant l'escadrille N 48, 30e régiment de dragons : chef d'escadrille donnant perpétuellement à ses subordonnés les plus beaux exemples d'entrain, de courage et de dévouement. Pilote remarquable, a abattu le 28 mars 1917 un biplace allemand qui s'est brisé à l'issue du combat ; cinquième appareil abattu par ce pilote.

6

27 mai 1917

N 48

Biplace

Moronvilliers-Nauroy

7

23 juin 1917

N 48

Biplace

Aguilcourt

8

6 juillet 1917

N 48

Albatros D.V

St. Thierry

9

6 juillet 1917

N 48

Albatros D.V

La Neuvilette

Pilote d'un courage magnifique, le 6 juillet 1917 a abattu ses 8e et 9e avions ennemis.

SPAD VII de Georges Matton, N° de série inconnu.



Matton Georges Matton Georges

 Matton Georges N 57

Matton Georges N 48

Matton Georges

Citations:
Matton Georges   Matton Georges

matton m