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Guerrier, Francis.

Né le : 4 mars 1896 à Treffieux (44).

Mort le : 28 juin 1969 à Nantes (44).

Profession avant la mobilisation : sabotier.

Passé à l'aviation en : juillet 1917.

Brevet militaire le : 10 septembre 1917.

Parcours : 2e, 47e, 410e infanterie.

Affectations : SPA 77.

5 victoires.


Francis, Henri, Marie Guerrier naît le 4 mars 1896 à Treffieux (Loire-Atlantique), dans une famille rurale modeste dont le père est sabotier et la mère ménagère. Quand éclate la guerre, le jeune homme, âgé de 18 ans, est apprenti-sabotier dans l’atelier de son père et de son oncle. Il n’effectue aucune démarche particulière et est régulièrement mobilisé avec sa classe d’âge au mois d’avril 1915, étant affecté comme simple soldat au 2e régiment d’infanterie en Argonne.

Famille Devorsine

Après plusieurs mois de combat dans les tranchées, il est promu au grade de caporal à la fin du mois de novembre 1915, date à laquelle il est muté au 47e régiment d’infanterie voisin. Le 25 mars 1916, il passe au 410e régiment d'infanterie, un régiment de réserve combattant en Champagne, puis à partir de la fin du mois de mai à Verdun avant d'être affecté en août autour de Reims pour participer à la bataille du Chemin des Dames au mois d'avril 1917. C'est à cette occasion que le caporal Guerrier reçoit une citation à l'ordre de son régiment, qui lui vaut d’être accepté au mois de juillet 1917 dans l'aviation où il s'est porté volontaire.

Après sa formation dans les écoles de pilotage, il est affecté le 18 novembre 1917 à l’escadrille SPA 77 stationnant en Lorraine. L’unité comporte plusieurs as, dont Maurice Boyau et Gilbert Sardier qui vont se

révéler de bons instructeurs et le prendre sous leur aile pour un sport dangereux, la chasse aux Drachen, les ballons captifs allemands fortement protégés par la DCA. Après quatre mois au front sans résultats, les choses changent à compter du mois d'avril 1918 où il est nommé sergent. La SPA 77, intégrée dans la division aérienne, est affectée dans l’Aisne, puis dans l’Oise pour faire face aux offensives allemandes lancées au printemps 1918. C’est durant ces mois de combats intenses que Francis Guerrier va descendre en collaboration un total de cinq Drachen. Terminant la guerre avec le grade d’adjudant, il est démobilisé en 1919 en étant promu sous-lieutenant et se retire dans la région de Nantes où il devient marchand de graines. Restant officier de réserve où il sera promu lieutenant, il demande à servir dans le cadre sédentaire en 1936 et sera de nouveau mobilisé en 39-40 dans un poste d’encadrement. Aucun autre détail de sa vie n’est connu si ce n’est la date de son décès survenu le 28 juin 1969.


1

16 mai 1918

SPA 77

SPAD

Drachen

Avec S/Lt Sardier

Jeune pilote doué des plus belles qualités d'audace, d'endurance et de bravoure. Le ... après avoir, aux côtés de son chef de patrouille, combattu plusieurs avions de chasse ennemis, a réussi à incendier un drachen qu'il avait pour mission d'attaquer. Première victoire.

2

22 juillet 1918

SPA 77

SPAD

Drachen

Avec S/Lt Boyau

3

22 juillet 1918

SPA 77

SPAD

Drachen

Avec S/Lt Boyau

Guerrier (Francis), mle 1117, sergent, du 47e rég. d'infanterie, pilote à l'escadrille 77 : sous-officier d'une magnifique bravoure. A participé à toutes les dernières offensives où il s'est spécialement distingué : attaquant les avions et le drachen ennemis, a abattu deux ballons d'observation ennemis remportant ainsi ses deuxième et troisième victoires. Quatre citations.

4

3 septembre 1918

SPA 77

SPAD

Drachen

Avec MdL Thevenod, Cprl Maria, Brig Coquelin

5

3 septembre 1918

SPA 77

SPAD

Drachen

 

Guerrier (Francis), mle 1117, adjudant (réserve) au 47e régiment d'infanterie, pilote aviateur : sous-officier venu de l'infanterie où il a fait preuve des plus belles qualités de combattant. Passé dans l'aviation s'est immédiatement révélé comme un chasseur, ne cessant pas de montrer l'exemple par son audacieuse bravoure et recherchant l'adversaire avec une inlassable énergie. Chef de patrouille remarquable, modèle de ténacité, de dévouement et de courage. Descendu plusieurs fois par l'ennemi, son avion criblé de balles, est revenu des combats les plus durs avec le même moral et le même entrain. Le 3 septembre 1918 a remporté sa 4e victoire en abattant un drachen en flammes. Cinq citations.

 

Famille Devorsine



 Guerrier Francis Spa 77

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