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Flachaire, Georges. Né le : 24 octobre 1892 à Grasse (06). Mort le : 30 avril 1973 à Caracas (Vénézuela). Profession avant la mobilisation : ingénieur. Passé à l'aviation en : décembre 1914. Brevet militaire le : 11 août 1915. Parcours : 7e d’artillerie de campagne. Affectations : N 67. 7 victoires, 1 combat non homologué. Georges, Charles, François Flachaire naît le 24 octobre 1892 à Grasse dans les Alpes Maritimes dans une famille dont le père est gérant d’une agence du Crédit Lyonnais. Le jeune homme, qui mesure 1m 98 (taille considérable pour l’époque) profite de ce milieu privilégié pour réussir des études supérieures et exercer la profession d’ingénieur en 1914. Quand survient la guerre il se retrouve simple soldat au 7e régiment d’artillerie de campagne. Il se porte volontaire pour l’aviation où il est accepté dès le mois de décembre 1914. Breveté et caporal, il est affecté le 4 octobre 1915 à l’escadrille N 67 qui vient d’être formée sur Nieuport 10 et s’est trouvée engagée dans la bataille de Champagne. L’unité est alors affectée à la fin du mois d’octobre 1915 à Verdun, Le secteur est alors assez calme… Mais ne le restera pas longtemps.
Un orage d’acier s’abat en effet sur la ville le 21 février 1916. La N 67 se retrouve ainsi aux premières loges de la bataille. Flachaire, qui vole sur Nieuport 16, ouvre son tableau de chasse le 30 avril 1916 en rentrant d’une mission. Il réussit à faire atterrir dans les lignes françaises un Aviatik CI (N 817/15) dont l’équipage se rend. La panne sèche le surprend alors qu'il survole un réseau de barbelés sur lequel il s'écrase détruisant son appareil. Décoré de la médaille militaire après cette journée mouvementée, il remporte une seconde victoire à Verdun en collaboration avec les S/Lt Lachmann et Matton en capturant un Albatros C.III contraint d’atterrir dans les lignes françaises, ce qui vaut aux trois pilotes les félicitations du général Foch. La N 67 s’envole ensuite pour Cachy pour le front de la Somme où il se voit attribuer en septembre 1916 un des premiers SPAD VII de l’escadrille. Il remporte à son bord pas moins de cinq nouvelles victoires aériennes avant la fin de l’année 1916, et voit son nom figurer au communiqué aux armées du 22 octobre 1916. Il aborde l’année 1917 épuisé physiquement par tous ces combats et va rester à l’arrière dans une succession de missions et permissions. Le mois d’août 1917 sera son dernier mois d’activité opérationnelle. Il y remporte sa huitième et dernière victoire le 18 contre un avion allemand descendu à 8h45 à Coucy-le-Château. Témoignage de son épuisement, il rejoint le 31 août 1917 la maison de repos de Viry-Châtillon jusqu’à la fin du mois de septembre, où, promu au grade de sous-lieutenant, il est envoyé aux Etats-Unis avec la mission militaire française pour y faire des démonstrations en vol sur SPAD, et y restera jusqu’au début de l’année 1919 Il est démobilisé au mois Il entame alors dans les années 1920 une carrière de pilote civil sportif, et travaille pour la société « France Aviation » qui réalise des publicités aériennes. Il se marie en 1930, effectue plusieurs séjours au Québec et, revenu à Paris, exerce la profession de représentant de commerce au début des années 1930. En 1937 il s’établit à Caracas au Venezuela. Brièvement mobilisé comme lieutenant de réserve en 1939 en étant mis à la disposition du ministère de la marine aux Antilles, il s’éteint à Caracas le 30 avril 1973.
Le 30 avril 1916 Georges Flachaire (N67), bien qu’étant à court d’essence et de munitions, oblige l'Aviatik C.I 817/15 de l'oblt Walter Bronisch (pilote) et du Lt Herbert Lippe (observateur) à se poser dans les lignes françaises près de Vienne le Château. Lui-même finit dans les défenses de barbelés.
L'avion est rapidement dissimulé aux observateurs aériens (La Guerre Aérienne)
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