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Chartoire, Louis.

Né le : 1er juin 1895 à Marsat (63).

Mort le : 8 novembre 1992 à Clermont-Ferrand (63).

Profession avant la mobilisation : dessinateur industriel.

Passé à l'aviation le : 25 avril 1917 élève pilote.

Brevet militaire le : 25 juin 1917.

Parcours : 40e, 58e, 173e, 368e, 367e infanterie.

Affectation : SPA 31.

5 victoires, 3 combats non homologués.


Louis Chartoire naît le 1er juin 1895 à Marsat, Puy de Dôme, où son père, employé de chemin de fer, décède prématurément, obligeant sa mère à l’élever seule tout en travaillant et devenant cheffe de gare de Marsat. Louis suit ainsi des études et en 1914 exerce la profession de dessinateur industriel. Il est appelé pour le front le 17 décembre 1914 au 40e régiment d’infanterie.

Louis Chartoire au poste de pilotage de son SPAD VII.

SHD Vincennes

Le 13 avril 1915, il est muté au 58e régiment d’infanterie et nommé caporal, puis sergent au 173e RI, le 13 juillet. Trois jours plus tard il est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus au bois de la Gruerie. Laissé pour mort, il ne doit la vie qu’à un soldat qui pousse son corps pour passer, découvrant ainsi qu’il est encore vivant.

Evacué dans le coma, il est trépané et passe plusieurs semaines à l’hôpital de Cognac. Il retourne au front au 368e RI le 20 avril 1916 au début de l’enfer de Verdun, puis au 367e RI le 6 juin. Il passe adjudant le 1er avril 1917.

Pour quitter cette géhenne, il se porte volontaire pour l’aviation, qu’il rejoint en avril 1917, après 28 mois au front. Breveté, Chartoire est affecté à la SPA 31 le 29 septembre. Selon son propre témoignage, l’accueil est frais, le capitaine lui confiant le plus vieux des appareils, en lui promettant un neuf à sa première victoire, qui aura lieu le 17 octobre 1917 sur un Drachen.

Sous-lieutenant en avril 1918, il remporte 3 nouvelles victoires les 4 juillet, 28 septembre, et 2 novembre 1918. Son score final est de 4 victoires officielles à l’armistice. La Légion d’honneur lui est décernée le 16 juin 1920 avec dans sa citation 5 victoires officielles, homologuant donc un de ses succès probables.

SPAD XIII n°2275. Escadrille 31. Louis Chartoire.

Démobilisé, Chartoire revient à Clermont-Ferrand et monte avec succès plusieurs sociétés ce qui lui vaut d’accéder à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et d’être promu officier de la Légion d’honneur à titre civil le 16 janvier 1933.

Parallèlement, il fonde avec son ami Gilbert Sardier, un autre as, l’aéroclub d’Auvergne, dont il est vice-président pendant de longues années. Capitaine dans la réserve, il commande le cercle local d’aviation, malgré les séquelles de sa blessure à la tête qui lui valent une pension d’invalidité en 1931.

Quand survient la seconde guerre mondiale, il est nommé en affectation spéciale pour diriger sa société de mécanique qui travaille pour la Défense. Démobilisé le 14 janvier 1941, Chartoire reprend ses activités à l’aéro-club d’Auvergne à la libération. A son décès le 8 novembre 1992, il était le dernier as français de la Grande Guerre.

 


 

1

17 octobre 1917

N 31

Ballon

Bruyeres

Jeune pilote énergique et plein d'allant. Grièvement blessé en 1915 dans l'infanterie. Récemment arrivé en escadrille, a pour ses débuts sur le front, abattu un drachen en flammes le 17 octobre 1917.

2

4 juillet 1918

SPA 31

Biplace

Romigny

Sous-lieutenant : officier pilote de grande valeur, se distingue journellement. Avec l'aide de deux autres pilotes vient d'abattre un avion biplace allemand.

3

28 septembre 1918

SPA 31

Fokker D.VII

Bois de Bouc

Sous-lieutenant pilote d'une bravoure absolue. A le 5 avril délimité pendant la bataille les lignes occupées par l'ennemi malgré une brume intense rendant presque impossible l'observation et la direction de l'avion volant au ras du sol. A vu tomber à ses côtés le sous-lieutenant Poreaux qui l'accompagnait, a continué cependant sa mission et en a rapporté les renseignements les plus précieux.

4

2 novembre 1918

SPA 31

Avion d'observation

Montgen-Lechesne

Officier plein de courage et d'allant, a toujours conduit ses patrouilles avec une grande maîtrise, accomplissant ses missions d'une façon tout à fait remarquable. Le 2 novembre 1918 a attaqué résolument un groupe de trois avions ennemis pour dégager un avion ami et a abattu l'un d'eux remportant ainsi sa 4e victoire.

5

 

SPA 31

   

Excellent officier pilote très brave et très régulier. Le 29 septembre 1918 avec deux pilotes a abattu un monoplace en flammes.

5 août 1920. Chartoire Fernand Henri Adrien, sous-lieutenant d'infanterie, 1er rég. d'aviation de chasse : officier remarquable, après avoir fourni une très belle carrière dans l'infanterie, grièvement blessé et trépané, est passé dans l'aviation où il a continué à donner l'exemple d'un courage magnifique et d'une complète abnégation. Cinq victoires officielles.

Chartoire, Louis.

Né le : 1er juin 1895 à Marsat (63).

Mort le : 8 novembre 1992 à Clermont-Ferrand (63).

Profession avant la mobilisation : dessinateur industriel.

Passé à l'aviation le : 25 avril 1917 élève pilote.

Brevet militaire le : 25 juin 1917.

Parcours : 40e, 58e, 173e, 368e, 367e infanterie.

Affectation : SPA 31.

5 victoires, 3 combats non homologués.

Louis Chartoire naît le 1er juin 1895 à Marsat, Puy de Dôme, où son père, employé de chemin de fer, décède prématurément, obligeant sa mère à l’élever seule tout en travaillant et devenant cheffe de gare de Marsat. Louis suit ainsi des études et en 1914 exerce la profession de dessinateur industriel. Il est appelé pour le front le 17 décembre 1914 au 40e régiment d’infanterie.

Louis Chartoire au poste de pilotage de son SPAD VII.

SHD Vincennes

Le 13 avril 1915, il est muté au 58e régiment d’infanterie et nommé caporal, puis sergent au 173e RI, le 13 juillet. Trois jours plus tard il est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus au bois de la Gruerie. Laissé pour mort, il ne doit la vie qu’à un soldat qui pousse son corps pour passer, découvrant ainsi qu’il est encore vivant.

Evacué dans le coma, il est trépané et passe plusieurs semaines à l’hôpital de Cognac. Il retourne au front au 368e RI le 20 avril 1916 au début de l’enfer de Verdun, puis au 367e RI le 6 juin. Il passe adjudant le 1er avril 1917.

Pour quitter cette géhenne, il se porte volontaire pour l’aviation, qu’il rejoint en avril 1917, après 28 mois au front. Breveté, Chartoire est affecté à la SPA 31 le 29 septembre. Selon son propre témoignage, l’accueil est frais, le capitaine lui confiant le plus vieux des appareils, en lui promettant un neuf à sa première victoire, qui aura lieu le 17 octobre 1917 sur un Drachen.

Sous-lieutenant en avril 1918, il remporte 3 nouvelles victoires les 4 juillet, 28 septembre, et 2 novembre 1918. Son score final est de 4 victoires officielles à l’armistice. La Légion d’honneur lui est décernée le 16 juin 1920 avec dans sa citation 5 victoires officielles, homologuant donc un de ses succès probables.

SPAD XIII n°2275. Escadrille 31. Louis Chartoire.

Démobilisé, Chartoire revient à Clermont-Ferrand et monte avec succès plusieurs sociétés ce qui lui vaut d’accéder à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et d’être promu officier de la Légion d’honneur à titre civil le 16 janvier 1933.

Parallèlement, il fonde avec son ami Gilbert Sardier, un autre as, l’aéroclub d’Auvergne, dont il est vice-président pendant de longues années. Capitaine dans la réserve, il commande le cercle local d’aviation, malgré les séquelles de sa blessure à la tête qui lui valent une pension d’invalidité en 1931.

Quand survient la seconde guerre mondiale, il est nommé en affectation spéciale pour diriger sa société de mécanique qui travaille pour la Défense. Démobilisé le 14 janvier 1941, Chartoire reprend ses activités à l’aéro-club d’Auvergne à la libération. A son décès le 8 novembre 1992, il était le dernier as français de la Grande Guerre.

 


 

1

17 octobre 1917

N 31

Ballon

Bruyeres

Jeune pilote énergique et plein d'allant. Grièvement blessé en 1915 dans l'infanterie. Récemment arrivé en escadrille, a pour ses débuts sur le front, abattu un drachen en flammes le 17 octobre 1917.

2

4 juillet 1918

SPA 31

Biplace

Romigny

Sous-lieutenant : officier pilote de grande valeur, se distingue journellement. Avec l'aide de deux autres pilotes vient d'abattre un avion biplace allemand.

3

28 septembre 1918

SPA 31

Fokker D.VII

Bois de Bouc

Sous-lieutenant pilote d'une bravoure absolue. A le 5 avril délimité pendant la bataille les lignes occupées par l'ennemi malgré une brume intense rendant presque impossible l'observation et la direction de l'avion volant au ras du sol. A vu tomber à ses côtés le sous-lieutenant Poreaux qui l'accompagnait, a continué cependant sa mission et en a rapporté les renseignements les plus précieux.

4

2 novembre 1918

SPA 31

Avion d'observation

Montgen-Lechesne

Officier plein de courage et d'allant, a toujours conduit ses patrouilles avec une grande maîtrise, accomplissant ses missions d'une façon tout à fait remarquable. Le 2 novembre 1918 a attaqué résolument un groupe de trois avions ennemis pour dégager un avion ami et a abattu l'un d'eux remportant ainsi sa 4e victoire.

5

 

SPA 31

   

Excellent officier pilote très brave et très régulier. Le 29 septembre 1918 avec deux pilotes a abattu un monoplace en flammes.

5 août 1920. Chartoire Fernand Henri Adrien, sous-lieutenant d'infanterie, 1er rég. d'aviation de chasse : officier remarquable, après avoir fourni une très belle carrière dans l'infanterie, grièvement blessé et trépané, est passé dans l'aviation où il a continué à donner l'exemple d'un courage magnifique et d'une complète abnégation. Cinq victoires officielles.